La perte de vision, qu’elle soit causée par le vieillissement, des maladies dégénératives comme la dégénérescence maculaire ou des traumatismes, reste un problème médical majeur sans véritable solution curative. Chaque année, des millions de personnes dans le monde sont confrontées à des troubles de la vue qui affectent leur qualité de v
La perte de vision, qu’elle soit causée par le vieillissement, des maladies dégénératives comme la dégénérescence maculaire ou des traumatismes, reste un problème médical majeur sans véritable solution curative. Chaque année, des millions de personnes dans le monde sont confrontées à des troubles de la vue qui affectent leur qualité de vie. Cependant, une avancée scientifique récente pourrait bien changer la donne. Des chercheurs ont découvert des cellules dans l’œil humain qui pourraient, à terme, permettre de restaurer la vision perdue et de traiter des maladies rétiniennes courantes, telles que la rétinite pigmentaire.
C’est en étudiant des échantillons de tissus fœtaux humains que des chercheurs ont fait une découverte inattendue : la présence de cellules auparavant inconnues dans la rétine humaine. Ces cellules, appelées hNRSC (pour human Neural Retinal Stem Cells ou cellules souches neurales rétiniennes humaines), possèdent des propriétés régénératrices surprenantes. Contrairement aux cellules rétiniennes classiques, qui ne peuvent pas se régénérer, ces cellules ont la capacité de se multiplier et de se transformer en différents types de cellules rétiniennes, un processus clé dans la réparation des tissus endommagés.
Pour tester leur potentiel, les chercheurs ont cultivé des répliques en 3D de la rétine humaine dans des conditions de laboratoire. Ces structures, appelées organoïdes, reproduisent la complexité de la rétine et permettent d’observer le comportement des cellules de manière plus réaliste que les modèles animaux traditionnels. À leur grande surprise, les scientifiques ont constaté que les organoïdes produits en laboratoire contenaient des cellules hNRSC similaires à celles trouvées dans les tissus fœtaux.
Mais c’est dans les expérimentations animales que cette découverte a pris toute son ampleur. Des souris souffrant de rétinite pigmentaire, une maladie oculaire dégénérative qui conduit à la cécité, ont reçu une greffe de ces cellules souches neurales rétiniennes humaines. Les résultats ont été remarquables : les cellules greffées se sont intégrées dans la rétine des souris et ont commencé à se transformer en cellules rétiniennes fonctionnelles, capables de restituer une partie de la vision. L’effet bénéfique s’est maintenu pendant toute la durée de l’étude, jusqu’à 24 semaines, offrant ainsi des preuves solides de l’efficacité de cette technique.
Aujourd’hui, les traitements existants pour les maladies rétiniennes visent principalement à ralentir la progression de la dégénérescence des cellules rétiniennes ou à protéger les cellules encore saines. Mais aucun traitement ne permet réellement de réparer les cellules endommagées ou de restaurer la vision de manière significative. Cette nouvelle approche pourrait donc représenter une révolution dans le traitement des troubles rétiniens, offrant la possibilité de réparer la rétine et de restaurer la vision de manière permanente.
Le potentiel de cette découverte est énorme. Si les chercheurs parviennent à confirmer l’efficacité de ces cellules hNRSC chez l’Homme, il pourrait devenir possible de traiter des maladies oculaires comme la dégénérescence maculaire ou la rétinite pigmentaire, qui affectent des millions de personnes dans le monde. Ces affections entraînent une perte progressive de la vision, et jusqu’à aujourd’hui, les options de traitement étaient limitées.
Malgré les résultats encourageants, publiés dans la revue Science Translational Medicine, cette percée nécessite encore des études approfondies avant que des traitements humains ne soient envisagés. Le processus de greffe de cellules souches dans la rétine humaine pourrait en effet entraîner des complications, notamment des réactions immunitaires ou des risques de rejet. Les chercheurs devront également déterminer si ces cellules souches peuvent continuer à se régénérer à long terme et si leur effet peut durer au-delà des quelques mois observés dans l’étude préliminaire.
Malgré tout, les perspectives offertes par cette recherche sont enthousiasmantes et ouvrent la voie à une médecine de demain, où des maladies jusqu’ici incurables pourraient enfin trouver une solution.
Source: https://sciencepost.fr/ par Brice Louvet
La semaine dernière, nous vous parlions des fraises rouges ou blanches d’Ezor Tekuma, nous restons un peu dans la même veine pour vous parler d’une autre production israélienne : les tomates. Et c’est une méthode pionnière pour déterminer si les tomates sont prêtes à être récoltées que nous allons vos présenter. Des chercheurs de l’Unive
La semaine dernière, nous vous parlions des fraises rouges ou blanches d’Ezor Tekuma, nous restons un peu dans la même veine pour vous parler d’une autre production israélienne : les tomates. Et c’est une méthode pionnière pour déterminer si les tomates sont prêtes à être récoltées que nous allons vos présenter. Des chercheurs de l’Université hébraïque de Jérusalem ont récemment développé un modèle d’apprentissage automatique permettant d’évaluer la qualité des tomates avant la récolte. Cette méthode innovante pourrait faciliter la récolte des tomates tout en la rendant plus économique et plus durable.
Les chercheurs expliquent que la tomate est « l’une des cultures les plus importantes au monde, avec une valeur économique et nutritionnelle significative ». En 2020, la production mondiale brute de tomates s’élevait à 189 millions de tonnes. Riche sur le plan nutritionnel, la tomate contient des sucres, des acides organiques, du lycopène et de l’acide ascorbique (vitamine C). Elle pourrait également contribuer à réduire les risques de certains cancers, de maladies cardiovasculaires et de dégénérescence maculaire liée à l’âge.
Les méthodes traditionnelles d’évaluation de la qualité des cultures de tomates ne s’effectuaient qu’après la récolte et présentaient de nombreuses limites.
Les chercheurs de l’Université Hébraïque de Jérusalem, en collaboration avec ceux de l’Université Bar-Ilan et de l’Organisation de recherche agricole du Volcani Center, ont utilisé l’imagerie hyperspectrale pour développer un modèle d’apprentissage automatique permettant d’évaluer la qualité des tomates avant leur récolte. L’imagerie hyperspectrale repose sur l’analyse de bandes spectrales spécifiques – différentes longueurs d’onde de la lumière – pour étudier les propriétés des objets en fonction de leur manière de refléter la lumière. Les scientifiques ont utilisé une caméra hyperspectrale portative pour collecter des données sur 567 tomates issues de cinq cultivars différents. Ils ont ensuite appliqué des algorithmes d’apprentissage automatique afin de prédire sept paramètres critiques de qualité des tomates : le poids, la fermeté, les solides solubles totaux, l’acide citrique, l’acide ascorbique, le lycopène et le pH. Le modèle a démontré une grande précision dans ses prédictions, comblant ainsi le fossé entre les technologies d’imagerie avancées, l’intelligence artificielle et les applications agricoles concrètes.
Les chercheurs estiment que cette étude ouvre la voie à l’intégration de cette méthode dans les pratiques agricoles afin d’évaluer la qualité des produits lors des différentes étapes de maturation et d’optimiser ainsi le moment de la récolte. Cette approche pourrait également être utilisée dans les supermarchés pour contrôler la qualité des tomates plus tard dans la chaîne d’approvisionnement. Source: https://www.radioj.fr/ Journaliste : Jean-François Strouf
L'anses (agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) a récemment publié une expertise sur les bénéfices et les risques pour la santé associés aux régimes végétariens.
Parmi les pathologies étudiées, la cataracte est citée à plusieurs reprises, notamment à travers deux études. Qu'en est-il ?
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L'anses (agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) a récemment publié une expertise sur les bénéfices et les risques pour la santé associés aux régimes végétariens.
Parmi les pathologies étudiées, la cataracte est citée à plusieurs reprises, notamment à travers deux études. Qu'en est-il ?
La première étude*, réalisée à Taïwan, a examiné les conséquences d'un régime végétarien sur le risque de développer une cataracte.
Rappelons que cette maladie de l'oeil souvent liée au vieillissement entraîne une opacification du cristallin. Elle est la cause de plus de 50 % des cas de cécité dans le monde.
Les aliments d'origine végétale contiennent des antioxydants qui protègent les cellules du corps, y compris celles des yeux.
Cependant, les végétariens peuvent manquer de vitamine B12 (présente surtout dans les produits d'origine animale), ce qui peut augmenter le risque de cataractes corticales**. L'objectif de l'étude était donc de vérifier si les bénéfices d'un régime végétarien l'emportent sur ce risque.
L'étude a suivi 4 436 personnes pendant environ 5,7 ans. Parmi elles, 1 341 étaient végétariennes (ne mangeant ni viande ni poisson) et 3 095 non végétariennes.
Les chercheurs ont comparé le nombre de cas de cataractes dans les deux groupes en tenant compte de facteurs comme l'âge, le sexe, le tabagisme, l'alcool, l'activité physique, et des maladies comme le diabète ou l'hypertension.
À l'issue de l'étude, il a été constaté que les végétariens avaient 20 % de risque en moins de développer des cataractes par rapport aux non-végétariens. Ce résultat était encore plus marqué chez les personnes en surpoids (indice de masse corporelle ≥ 24), avec une réduction de 30 % du risque.
Les végétariens consomment plus de légumes, de soja, de noix, de grains entiers et de fibres, qui sont riches en antioxydants. Ces substances protègent les cellules de l'œil contre les dommages causés par le stress oxydatif, un facteur clé dans le développement des cataractes.
A contrario, la consommation de viande, surtout lorsqu'elle est cuite à haute température, peut augmenter le stress oxydatif. Les végétariens évitent ce risque.
Les végétariens avaient également des taux de cholestérol, de glucose et de pression artérielle plus bas, ce qui peut aussi jouer un rôle dans la réduction du risque de cataractes.
Bien que certains facteurs n’aient pas été pris en compte (l'exposition au soleil par exemple) et que l’étude visait principalement la population asiatique, elle corrobore une étude de 2011***, menée auprès de la population britannique
Cette dernière a examiné le lien entre le régime alimentaire et le risque de cataracte chez 27 670 participants non diabétiques âgés de 40 ans et plus, en utilisant les données de l'étude Epic-Oxford. Les résultats montrent une diminution progressive du risque de cataracte chez les grands consommateurs de viande, les petits consommateurs de viande, les consommateurs de poisson, les végétariens et les végétaliens.
Après ajustement, les végétariens et les végétaliens présentaient un risque de cataracte environ 30 % à 40 % plus faible que les grands consommateurs de viande.
In fine, ces deux études suggèrent qu'un régime végétarien pourrait réduire le risque de cataractes, surtout chez les personnes en surpoids.
Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats et comprendre exactement comment les différents éléments d'un régime végétarien protègent les yeux.
*A Vegetarian Diet Is Associated with a Lower Risk of Cataract, Particularly Among Individuals with Overweight: A Prospective Study, 2020.
**La cataractes corticale est un type de cataracte qui affecte la périphérie du cristallin.
***Diet, vegetarianism, and cataract risk ; analyse menée avec les données de l'étude prospective européenne sur le cancer et la nutrition (Epic-Oxford). Source: https://www.acuite.fr/
De nouvelles recherches révèlent que les feuilles et les tiges de la patate douce, souvent rejetées, contiennent des composés puissants qui peuvent ralentir la croissance des cellules cancéreuses – offrant une alternative naturelle dans la lutte contre le cancer. Une étude dirigée par des chercheurs de la Tennessee State University, Éta
De nouvelles recherches révèlent que les feuilles et les tiges de la patate douce, souvent rejetées, contiennent des composés puissants qui peuvent ralentir la croissance des cellules cancéreuses – offrant une alternative naturelle dans la lutte contre le cancer. Une étude dirigée par des chercheurs de la Tennessee State University, États-Unis, a révélé que les extraits méthanoliques de feuilles et de tiges de patate douce peuvent inhiber la croissance des cellules cancéreuses du sein et du poumon. Les résultats sont publiés dans la revue Médecine et thérapies complémentaires du BMC.
La patate douce est un légume très nutritif appartenant au Convolvulaceae famille. L'usine se trouve dans plus de 100 pays, les pays en développement donnant environ 95% de la production mondiale.
La grande racine tubéreuse est la partie la plus consommée de la plante de patates douces. Les feuilles sont principalement consommées dans l'océan Pacifique, l'Afrique, l'Asie, la Chine, Taïwan, les Caraïbes et l'Amérique du Sud et centrale.
Les feuilles de patates douces, les tiges, les tiges, les pelures et la chair sont de riches sources de flavonoïdes bioactifs, de protéines, d'acides phénoliques, de glucides, de lipides, de caroténoïdes et d'anthocyanes, qui sont associés à des activités antioxydantes, antidiabétiques, anticancératoires, hépatoproteuses, antimimicrobiales, antimicrobiennes et immuliques.
Les preuves suggèrent que les extraits de feuilles de patate douce peuvent réduire le stress oxydatif et empêcher le risque de développer divers problèmes de santé, notamment les allergies, le vieillissement, les troubles cardiovasculaires, les infections virales, la dégénérescence maculaire liée à l'âge, les cataractes et le cancer.
La majorité des études sur la patate douce se sont concentrées sur ses propriétés antioxydantes. Parmi les études sur les propriétés anticancéreuses, la plupart ont testé l'effet des racines de patate douce de différentes variétés cultivées (cultivars) sur la viabilité des cellules cancéreuses.
Bien que toute la plante de patates douces, y compris les racines tubéreuses, les légumes verts à feuilles et les tiges, ait été utilisé comme médecine traditionnelle depuis des siècles, ces parties sont souvent jetées ou utilisées comme aliments pour animaux. Cette étude met en évidence le potentiel d'utiliser ces parties de la plante sous-utilisées pour des avantages pour la santé.
Dans cette étude, les chercheurs ont étudié les effets des feuilles de patate douce et une combinaison de feuilles et de tiges sur la viabilité du sein humain et des cellules cancéreuses du poumon.
L'étude a étudié les effets anti-prolifératifs (cytotoxiques) des extraits méthanoliques de feuilles et de tiges de patates douces collectées dans la ferme de recherche biologique de l'Université d'État du Tennessee. Deux types de souches de patates douces, y compris des souches à chair violet et à chute orange, ont été testées.
Les extraits ont été utilisés pour traiter les lignées cellulaires du sein du sein et du cancer du poumon, et un test de viabilité cellulaire a été effectué pour déterminer les effets cytotoxiques des extraits. Le tamoxifène, un médicament pour le traitement du cancer du sein, a également été utilisé pour le traitement comme contrôle positif.
L'étude a révélé que les extraits de feuilles du cultivar sur patates douces entièrement violet (purppe-fleshed) et les extraits de tige et de feuilles du cultivar de patates douces rubis de Caroline (fleuri orange) ont considérablement inhibé la viabilité des cellules du cancer du poumon et du sein d'une manière dépendante de la dose.
Les résultats du dosage de viabilité cellulaire ont montré que les valeurs de concentration efficace à moitié maximale (EC50) des extraits de feuilles de patates douces tout-urnes étaient de 0,013 µg / µl pour le cancer du poumon (A549) et 0,002 µg / µl pour le cancer du sein (BT549), confirmant son effet plus fort sur les cellules cancer du sein.
À une concentration de 0,003 µg / µl, les extraits de feuilles de patates douces entièrement factice ont inhibé la croissance des cellules cancéreuses pulmonaires et du sein de 37% et 76%, respectivement.
Contrairement aux extraits de feuilles de patates douces tout-usage, qui présentaient une valeur EC50 inférieure pour la lignée cellulaire de cancer du sein, les extraits de feuilles de patates douces et de tige de Carolina Ruby présentaient une valeur EC50 plus faible pour la lignée cellulaire du cancer du poumon (0,0014 µg / µl) par rapport à son effet sur le cancer du sein (EC50 = 0,007 µg / µl).
Dans les cellules cancéreuses du poumon, les extraits de feuilles de patates douces et de tige de Carolina Ruby ont provoqué une inhibition de la croissance de 96% à une concentration de 0,0056 µg / µl.
Ces résultats suggèrent que l'ampleur des effets anti-prolifératifs des produits naturels est spécifique au cancer, ce qui signifie que les extraits peuvent affecter différents types de cancer de manière distincte.
Fait intéressant, l'extrait de feuille de rubis de Caroline et de tige à 0,0056 µg / µL a montré un effet inhibiteur sur les cellules cancéreuses du poumon qui était environ 1% plus élevée que celle du tamoxifène, mettant en évidence son potentiel comme alternative naturelle puissante.
Dans l'ensemble, l'étude a révélé que les extraits de patates douces (à la fois l'extrait de feuilles et la combinaison d'extraits de feuilles et de tiges) avaient des effets cytotoxiques minimaux à des concentrations plus faibles mais présentaient des effets inhibiteurs significatifs à des concentrations plus élevées.
L'étude met en évidence les effets cytotoxiques des feuilles et des tiges de la patate douce sur les cellules cancéreuses humaines. Parmi les deux variétés cultivées testées, les extraits de feuilles de patates douces entièrement utiles ont eu l'effet le plus fort sur les cellules cancéreuses du sein, tandis que les extraits de feuilles et de tiges de Carolina Ruby étaient plus efficaces contre les cellules cancéreuses du poumon.
On pense que l'activité anticancéreuse des extraits de patates douces est entraînée par leurs niveaux élevés de composés bioactifs, en particulier les polyphénols et les anthocyanes. Ces composés sont connus pour induire un arrêt du cycle cellulaire et favoriser l'apoptose (mort cellulaire programmée) dans les cellules cancéreuses.
Les effets anti-prolifératifs observés de la patate douce s'alignent sur les recherches antérieures, indiquant que les composants bioactifs dans les feuilles de patate douce, tels que les acides phénoliques et les flavonoïdes, peuvent inhiber la croissance des cellules cancéreuses.
Bien que la présente étude confirme les effets cytotoxiques des extraits de patates douces, les recherches futures devraient se concentrer sur l'identification des composés bioactifs spécifiques, la compréhension de leurs mécanismes moléculaires et l'évaluation de leurs effets sur l'expression des gènes et la progression du cancer.
Dans l'ensemble, les résultats de l'étude soulignent l'importance d'incorporer les feuilles de patate douce et les tire dans une alimentation régulière, non seulement pour leurs avantages nutritionnels mais aussi pour leur rôle potentiel dans la prévention du cancer.
Pour une compréhension plus approfondie des mécanismes anticancéreux, les études futures devraient caractériser et identifier les principaux composés bioactifs responsables des effets anti-prolifératifs de la patate douce, explorer leur impact sur la régulation des gènes et étudier leur rôle dans la progression du cycle des cellules cancéreuses et l'apoptose. Source: https://ma-clinique.fr/
Chaque heure passée quotidiennement devant un écran augmente de 21 % le risque de myopie, révèle une méta-analyse portant sur plus de 335 000 personnes. Les données indiquent que ce risque augmente considérablement entre 1 et 4 heures d’exposition par jour, puis moins fortement au-delà de 4 heures. Étant donné l’usage répandu des écrans
Chaque heure passée quotidiennement devant un écran augmente de 21 % le risque de myopie, révèle une méta-analyse portant sur plus de 335 000 personnes. Les données indiquent que ce risque augmente considérablement entre 1 et 4 heures d’exposition par jour, puis moins fortement au-delà de 4 heures. Étant donné l’usage répandu des écrans, les chercheurs estiment que près de la moitié de la population mondiale pourrait être myope d’ici 2050.
La prévalence de la myopie a considérablement augmenté au cours des dernières décennies, affectant 2,6 milliards de personnes dans le monde et près de 27 millions en France. Cette augmentation implique à la fois un plus grand nombre de personnes affectées et une apparition plus précoce de la maladie. Cela laisse présager une augmentation de la prévalence des maladies liées à la myopie, telles que la dégénérescence maculaire, le décollement de la rétine et le glaucome.
Les médecins estiment que cette augmentation est liée à des facteurs environnementaux typiquement associés aux sociétés urbanisées. Parmi les principaux facteurs figurent l’augmentation des activités nécessitant une vision de près et la réduction des activités en extérieur. L’adoption généralisée des appareils numériques a en effet introduit de nouvelles formes d’activité de vision de près, que ce soit dans le domaine professionnel ou éducatif, ou encore dans le cadre des loisirs.
Une précédente méta-analyse indique une association claire entre le temps passé devant un écran d’appareils intelligents (smartphones ou tablettes) ou devant un ordinateur, avec la myopie. Alors que le temps passé devant les appareils intelligents seuls augmenterait de 26 % le risque de myopie, celui combiné à l’utilisation d’un ordinateur augmente de 77 % le risque.
Cependant, d’autres études indiquent des résultats contradictoires, suggérant notamment que le temps passé devant un ordinateur seul augmente le risque de myopie, tandis que celui passé devant d’autres appareils n’aurait pas le même effet. D’un autre côté, l’association entre la myopie et le temps passé devant les écrans n’a pas véritablement été explorée en profondeur.
Afin de combler les lacunes, la nouvelle étude, codirigée par l’École de médecine de l’Université nationale de Jeju (en Corée du Sud), élargit la portée des méta-analyses précédentes, tant quantitativement que qualitativement. « Alors que les enfants utilisent de plus en plus tôt les écrans, il est urgent de mieux comprendre le lien entre le temps passé devant un écran numérique et la myopie », indiquent les chercheurs dans leur document, récemment publié sur la plateforme JAMA Network.
Un seuil de sécurité potentiel de moins d’une heure d’exposition par jour
Pour effectuer leur enquête, les chercheurs de la nouvelle étude ont rassemblé les données de 45 études différentes portant sur près de 335 524 personnes au total. Les bases de données utilisées incluent PubMed, EMBASE, Cochrane Library, CINAHL et ClinicalTrials.gov, et rassemblent des articles publiés jusqu’au 25 novembre 2024. Les études analysées examinent l’association entre l’exposition aux appareils à écran numérique (smartphones, tablettes, consoles de jeux, ordinateurs ou téléviseurs) et les résultats liés à la myopie.
« De plus, nous avons mené une méta-analyse dose-réponse (DRMA) pour étudier l’association non linéaire potentielle entre le temps passé devant un écran numérique et la myopie, dans le but d’identifier un éventuel seuil de sécurité pour l’exposition au temps passé devant un écran », indique l’équipe.
Source : https://trustmyscience.com/Journaliste : Valisoa Rasolofo
L'intelligence artificielle et la chirurgie réfractive révolutionnent la santé visuelle, mais leur potentiel reste sous-exploité faute d'information et de sensibilisation.
La santé visuelle des Français est souvent perçue positivement, mais cette image masque une réalité préoccupante : la majorité de la population reste mal informée des e
L'intelligence artificielle et la chirurgie réfractive révolutionnent la santé visuelle, mais leur potentiel reste sous-exploité faute d'information et de sensibilisation.
La santé visuelle des Français est souvent perçue positivement, mais cette image masque une réalité préoccupante : la majorité de la population reste mal informée des enjeux graves, comme le glaucome ou la dégénérescence maculaire. Pourtant, ces maladies représentent une menace réelle pour la qualité de vie et peuvent entraîner une perte irréversible de la vision. Ce décalage dans la prise de conscience n’est pas sans rappeler celui qui existe autour de l’intelligence artificielle (IA). Bien que cette technologie révolutionne de nombreux secteurs, de la santé à l’industrie, sa compréhension et son adoption restent limitées, notamment parmi le grand public.
La chirurgie réfractive, avec des techniques telles que le LASIK, illustre parfaitement ce phénomène. Elle possède un potentiel énorme pour améliorer la qualité de vie des patients en leur offrant une alternative à l’usage des lunettes ou des lentilles de contact. Cependant, tout comme pour l’IA, pour que ces technologies médicales atteignent leur pleine efficacité, une éducation appropriée et une prise de conscience collective sont essentielles. Sans une meilleure sensibilisation aux bienfaits de ces interventions et une meilleure compréhension des méthodes disponibles, de nombreuses personnes passeront à côté de solutions de soins de santé visuelle innovantes et efficaces.
À l’instar de l’IA, qui utilise des algorithmes pour personnaliser et optimiser les traitements en temps réel, la chirurgie réfractive repose sur des technologies avancées pour offrir une correction visuelle d’une précision inégalée. Ces avancées permettent aux chirurgiens d’intervenir de manière plus ciblée et plus sûre, améliorant ainsi les résultats pour les patients. Mais ces progrès ne peuvent être pleinement exploités que si les patients comprennent l’importance de consulter régulièrement un professionnel de santé et d’envisager ces solutions dès qu’elles deviennent pertinentes.
L’IA, qui révolutionne des domaines aussi variés que la gestion des données, la médecine personnalisée ou la robotique, est un exemple parfait de ce que la technologie peut apporter lorsqu’elle est correctement comprise et intégrée. Dans le même esprit, la santé visuelle doit se transformer pour adopter une approche plus proactive, fondée sur la prévention, l’éducation et la diffusion des dernières innovations technologiques. Trop souvent, la prise en charge des troubles de la vision n’est abordée qu’en cas de symptômes évidents, alors qu’il serait beaucoup plus efficace de prévenir les complications par des examens réguliers et des traitements précoces.
Ce n’est qu’en développant une culture de la prévention visuelle, en investissant dans l’éducation et en facilitant l’accès aux technologies de pointe que nous pourrons offrir à chacun un avenir clair et lumineux. Tout comme l’IA nécessite une adoption éclairée pour maximiser ses bénéfices, la santé visuelle doit devenir une priorité collective. En offrant à chaque patient les outils nécessaires pour comprendre les solutions possibles et en encourageant une prise en charge précoce, nous garantirons un avenir où la perte de vision ne sera plus une fatalité.
Pour que la chirurgie réfractive et l’intelligence artificielle atteignent leur potentiel maximal, il est crucial que la société se mobilise autour de la prévention et de l’information. Il ne suffit pas d’avoir accès aux technologies les plus avancées ; il faut également que chacun soit bien informé sur les options qui s’offrent à lui et puisse y accéder dans les meilleures conditions.
L’avenir de la santé visuelle repose sur une double révolution : d’un côté, celle de la prévention proactive et, de l’autre, celle des technologies médicales de pointe. En combinant ces deux leviers, nous pourrons garantir non seulement une meilleure qualité de vie pour les patients, mais aussi un système de soins plus efficace et plus égalitaire. Le temps est venu de repenser notre approche de la santé visuelle, en nous inspirant des avancées réalisées dans le domaine technologique, pour offrir à tous une vision claire et un avenir sans troubles de la vue. Source: https://www.journaldunet.com/
Chronique de Romain Nicolau Institut Voltaire
SeaBeLife, une entreprise française de biotechnologie qui se concentre sur la création de traitements pour inhiber la nécrose cellulaire, a récemment partagé des résultats in vivo promett
SeaBeLife, une entreprise française de biotechnologie qui se concentre sur la création de traitements pour inhiber la nécrose cellulaire, a récemment partagé des résultats in vivo prometteurs concernant son candidat-médicament SBL03. Ce gel ophtalmique novateur est conçu pour combattre l'atrophie géographique, une forme avancée de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) sèche.
Ces résultats représentent une avancée significative dans un domaine où les enjeux sont énormes, car ils visent à offrir une solution à des millions de patients qui souffrent d'une perte de vision irréversible et qui n'ont actuellement aucun traitement disponible en Europe.
L'annonce de SeaBeLife marque un tournant potentiel dans la lutte contre cette maladie dévastatrice. L'atrophie géographique est une condition qui peut gravement affecter la qualité de vie des personnes âgées, et le fait qu'il n'existe pas de traitement efficace en Europe rend cette découverte encore plus cruciale. Avec SBL03, l'entreprise espère non seulement améliorer la vision des patients, mais aussi leur redonner espoir face à une condition qui, jusqu'à présent, semblait sans issue. Les résultats in vivo ouvrent la voie à des études cliniques plus larges et à l'espoir d'une approbation réglementaire future, ce qui pourrait transformer la vie de nombreux patients.
L'efficacité de SBL03, présenté sous forme de gel ophtalmique, a été testée à travers un modèle animal préclinique qui simule les principales caractéristiques cliniques de l'atrophie géographique, comme on peut l'observer chez les patients. Ce modèle met en lumière la dégénérescence de l'épithélium pigmentaire rétinien, un processus qui entraîne une perte progressive et irréversible des cellules photoréceptrices, essentielles pour la vision. Les résultats obtenus lors de ces études précliniques avec SBL03 sont très encourageants et laissent entrevoir de nouvelles possibilités pour traiter les maladies dégénératives de la rétine.
Selon le Professeur Jean-François Korobelnik, spécialiste en ophtalmologie au CHU de Bordeaux, la combinaison d'une action ciblée et d'une administration topique de SBL03 représente une approche particulièrement innovante. Cela pourrait non seulement aider à préserver la vision des patients, mais également améliorer leur qualité de vie. Ces avancées dans le domaine de la recherche ophtalmologique sont prometteuses et pourraient transformer la manière dont nous abordons le traitement des affections rétiniennes. Source: https://www.info-quokka.com/
Un diagnostic accéléré
Bien que cette collaboration ait déjà donné lieu à près de deux douzaines de publications scientifiques, avec d’autres en préparation, plusieurs exemples illustrent de manière particulièrement efficace comment cette recherche conjointe conduit à de meilleurs résultats pour les patients. Récemment, l’équipe a dévelo
Un diagnostic accéléré
Bien que cette collaboration ait déjà donné lieu à près de deux douzaines de publications scientifiques, avec d’autres en préparation, plusieurs exemples illustrent de manière particulièrement efficace comment cette recherche conjointe conduit à de meilleurs résultats pour les patients. Récemment, l’équipe a développé un outil d’intelligence artificielle capable de prédire si un patient souffre de dégénérescence maculaire liée à l’âge simplement en analysant des images d’angiographie par tomographie à cohérence optique (OCT) des vaisseaux sanguins de l’œil. Ces images, non invasives, sont réalisées en quelques minutes lors d’une visite clinique standard. Cet outil permet aux ophtalmologistes d’extraire des informations à partir de photos qui nécessitaient auparavant une biopsie pour évaluation. Il a même surclassé les experts humains avec une précision de 80 % basées uniquement sur les images.
En plus de faciliter un diagnostic plus rapide et précis pour les médecins, cet outil pourrait également contribuer au développement de médicaments plus efficaces pour traiter la dégénérescence maculaire.
Dans une autre étude, l’équipe a conçu une méthode permettant de synthétiser plusieurs images à partir de différents moments dans le temps, afin de vérifier avec plus de précision l’accroissement des lésions vasculaires ou des tumeurs, par exemple.
« Lorsque vous examinez des maladies rétiniennes dans la périphérie de la rétine, elles sont difficiles à détecter », explique Freeman. « Pour suivre les changements au fil du temps, vous devriez généralement comparer les images des années précédentes et actuelles afin de voir si elles ont dépassé un certain seuil, comme un vaisseau sanguin ou un marqueur. »
Les ingénieurs ont mis au point une méthode permettant de superposer des images antérieures avec l’image actuelle de l’œil d’un patient, afin qu’il soit immédiatement évident si l’objet en question a augmenté ou changé par rapport aux années précédentes. La méthode basée sur l’ IA a localisé l’élément en question 37 % plus rapidement que la comparaison traditionnelle des images côte à côte, avec un taux d’erreur de 0 %, alors que celui-ci s’élevait à 18 % lors de comparaisons entre ophtalmologistes.
Les ophtalmologistes et ingénieurs ont développé des réseaux d’apprentissage profond pour corriger le mouvement des yeux dans l’imagerie rétinienne 3D, évaluer quantitativement les changements morphologiques des vaisseaux dus à la dégénérescence maculaire liée à l’âge via OCTA, corriger les distorsions entre les images rétiniennes ultra-grand champ et à angle étroit, et créer un outil d’IA pour superposer des images multimodales provenant de différents instruments optiques chez des patients atteints de rétinite pigmentaire, parmi de nombreux autres progrès conjoints.
Les cliniciens insistent sur le fait que ces algorithmes et modèles ne sont finalement que des outils destinés à compléter, et non à remplacer, l’expertise et la prise de décision éthique des ophtalmologistes.
Ingénierie au service du bien public
Bo Wen, étudiant en génie électrique impliqué dans ces projets en ophtalmologie, a souligné que des résultats aussi tangibles sont une grande source de motivation pour lui et les autres étudiants en génie électrique concernés.
« Si nous n’aidons pas réellement les gens, alors pourquoi faisons-nous cela ? », a déclaré Wen. « Si notre seule préoccupation est de publier des articles, cela semble trop superficiel. Nous souhaitons que notre travail ait un impact sur le diagnostic et le traitement des maladies. »
Nguyen a encouragé d’autres enseignants et étudiants à l’UC San Diego à investir du temps pour établir des collaborations sur le campus. Avec près de 4 000 enseignants menant des recherches de pointe, les possibilités d’appliquer son expertise de manière novatrice sont infinies.
« La véritable force de cette collaboration réside dans notre compréhension de nos expertises respectives et de nos contributions, ainsi que dans nos rencontres régulières pour voir comment nous pouvons tirer parti de ces compétences », a conclu Nguyen. « Il existe de nombreuses opportunités pour les ingénieurs d’élargir leur champ d’action et de répondre à des problèmes concrets — c’est ce que j’apprécie le plus dans cette démarche. »
Points à retenir
Le dialogue autour de ces avancées soulève de nombreuses questions sur l’avenir de la médecine assistée par IA. Quelles seront les implications éthiques et pratiques de l’utilisation accrue de ces technologies dans le diagnostic et le traitement des maladies ? La réponse pourrait bien redéfinir le paysage de la santé de demain.
Souce : https://lesnews.ca/
4D Molecular Therapeutics (NASDAQ:FDMT) a annoncé des données intérimaires initiales à 52 semaines sur la cohorte d’extension de la population en phase 2b de l’essai PRISM de 4D-150 dans une large population de patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) humide.
Des données supplémentaires ont été fournies sur la du
4D Molecular Therapeutics (NASDAQ:FDMT) a annoncé des données intérimaires initiales à 52 semaines sur la cohorte d’extension de la population en phase 2b de l’essai PRISM de 4D-150 dans une large population de patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) humide.
Des données supplémentaires ont été fournies sur la durabilité de l’expression de l’aflibercept pendant une période de deux ans.
Résultats d’efficacité à 52 semaines pour 4D-150 3E10 vg/oeil (dose prévue pour la phase 3) de la cohorte d’extension de la population en phase 2b de PRISM (date limite de collecte des données : 15 janvier 2025) :
Chez un sous-groupe de 30 patients ayant reçu des injections supplémentaires d’Eylea d’Regeneron Pharmaceuticals Inc (NASDAQ:REGN), une réduction de 83 % de la charge thérapeutique par injection a été observée. Cela représente 0,97 injection supplémentaire en moyenne par patient sur une période de 52 semaines contre 6,0 injections prévues avec l’aflibercept (2 mg Q8W) en monothérapie.
70% des patients ont nécessité 0 à 1 injection supplémentaire, 57% n’ont pas eu besoin d’injections pendant 52 semaines.
Amélioration et maintien de l’acuité visuelle corrigée (BCVA) de +2,2 lettres.
Amélioration durable de l’épaisseur du sous-champ central (CST) avec moins de fluctuations, mesurée par tomographie par cohérence optique (OCT), de -11 µm; de -13 µm pour les patients sans injections supplémentaires.
Dans le sous-groupe de patients récemment diagnostiqués, 87% ont nécessité 0 à 1 injection supplémentaire et 80% n’ont pas eu besoin d’injections pendant 52 semaines.
Une réduction de 94% de la charge thérapeutique par injection a été observée sur une période de 52 semaines contre 6,0 injections prévues avec l’aflibercept (2 mg Q8W) en monothérapie
Amélioration et maintien de la BCVA de +3,1 lettres
Amélioration durable de la CST avec moins de fluctuations, mesurée par OCT, de -10 µm; de -20 µm pour les patients sans injections supplémentaires
4D-150 a continué à être bien toléré pendant une durée de suivi allant jusqu’à trois ans chez tous les patients traités par 3E10 vg/oeil
Aucun cas d’hypotonie, d’endophtalmie, de vascularite, de vascularite rétinienne occlusive/non occlusive ou d’épanchement choroïdien lié à 4D-150 n’a été observé à ce jour
Source : https://fr.benzinga.com/
Les perles de la nature
Les raisins noirs, ces joyaux de la nature sont bien plus qu’un simple délice pour les papilles. Ils sont une véritable mine d’or nutritionnelle, alliant à merveille douceur et robustesse. Laissez-moi vous dévoiler les trésors qu’ils recèlent.
Un bouclier naturel pour notre santé
Intégrer les raisins noirs à votre al
Les perles de la nature
Les raisins noirs, ces joyaux de la nature sont bien plus qu’un simple délice pour les papilles. Ils sont une véritable mine d’or nutritionnelle, alliant à merveille douceur et robustesse. Laissez-moi vous dévoiler les trésors qu’ils recèlent.
Un bouclier naturel pour notre santé
Intégrer les raisins noirs à votre alimentation quotidienne pourrait bien vous éviter quelques visites chez le médecin. En effet, ces petites merveilles sont une source importante de vitamine C et de composants végétaux, tels que le resvératrol, la quercétine et les anthocyanines. Ces micronutriments agissent comme des antioxydants, luttant contre les radicaux libres nuisibles à notre organisme et réduisant l’inflammation.
Un allié de taille pour votre silhouette
Les raisins sont également un aliment de choix pour ceux qui cherchent à contrôler leur poids. Nutritifs et faibles en calories – une tasse de ces fruits ne contient que 124 calories environ – ils favorisent la perte de poids en créant un déficit calorique. De plus, leur teneur en fibres, un type de glucides qui procure une sensation de satiété durable, peut contribuer à la gestion et la perte de poids.
Un cœur fort grâce aux raisins
Les flavonoïdes présents dans les raisins sont particulièrement bénéfiques pour la santé cardiaque. Ils agissent sur nos plaquettes, le cholestérol, le stress oxydatif, la santé vasculaire, les lipides sanguins et la pression artérielle. Ainsi, intégrer des raisins à son alimentation peut favoriser la santé du cœur.
Des yeux de lynx
En plus de tous ces avantages, les raisins sont également riches en zéaxanthine et en lutéine, des phytonutriments reconnus pour améliorer la santé des yeux. « Ces molécules végétales, qui sont en réalité des pigments caroténoïdes, sont particulièrement bénéfiques pour la santé des yeux. » Elles aident à combattre les affections oculaires liées à l’âge, comme les cataractes et la dégénérescence maculaire.
Un potentiel anticancer
Enfin, selon certaines recherches, les flavonoïdes et le resvératrol présents dans les raisins pourraient avoir des effets anticancéreux. Ces substances aideraient à lutter contre le stress oxydatif, lié à une augmentation du risque de cancer.
Source : https://www.actusante.net/
VANCOUVER - InMed Pharmaceuticals Inc. (NASDAQ: INM), une société de biotechnologie à petite capitalisation de 2,21 millions de dollars, a annoncé la sélection d'une formulation intravitréenne (IVT), INM-089, pour un développement ultérieur dans son pipeline de médicaments visant à traiter la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) s
VANCOUVER - InMed Pharmaceuticals Inc. (NASDAQ: INM), une société de biotechnologie à petite capitalisation de 2,21 millions de dollars, a annoncé la sélection d'une formulation intravitréenne (IVT), INM-089, pour un développement ultérieur dans son pipeline de médicaments visant à traiter la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) sèche, une affection aux options de traitement limitées. Selon les données d'InvestingPro, la société maintient une forte position de liquidité avec un ratio de liquidité générale de 5,07, indiquant sa capacité à financer ses activités de développement à court terme. Cette avancée fait suite à des études précliniques réussies où la formulation a démontré un profil pharmacocinétique favorable et une sécurité à des doses significativement plus élevées que le niveau thérapeutique.
La formulation IVT de la société, combinée à l'ingrédient pharmaceutique actif (API) de l'INM-089, a été administrée dans la zone ciblée de l'œil à des doses jusqu'à 10 fois la marge de sécurité par rapport à la dose thérapeutique. Les données de ces études guideront les prochaines étapes de la recherche préclinique, y compris les études préparatoires aux Bonnes Pratiques de Laboratoire (BPL) et le développement clinique futur. Bien que l'analyse d'InvestingPro indique que l'entreprise brûle rapidement ses liquidités, elle conserve plus de trésorerie que de dettes dans son bilan, ce qui lui donne une certaine marge de manœuvre pour ces activités de développement.
La DMLA sèche, la forme la plus courante de DMLA, affecte la macula ou l'arrière de l'œil, impactant la vision centrale et touchant environ 196 millions de personnes dans le monde. Aux États-Unis seulement, environ 12,6% des personnes âgées de 40 ans et plus souffrent de cette maladie oculaire progressive. Bien que deux traitements aient récemment été approuvés pour la DMLA sèche à un stade avancé, également connue sous le nom d'atrophie géographique (AG), il reste un besoin médical important non satisfait pour les stades plus précoces de la maladie.
Michael Woudenberg, directeur des opérations et vice-président senior de la chimie, de la fabrication et des contrôles d'InMed, a exprimé son optimisme quant au potentiel de l'INM-089 comme approche thérapeutique efficace pour la DMLA sèche. Le composé a montré des résultats prometteurs dans les études précliniques, exhibant une neuroprotection des photorécepteurs, une amélioration de la fonction des photorécepteurs et une préservation de la fonction rétinienne, entre autres avantages.
L'injection intravitréenne, norme de soins parmi les spécialistes de la rétine, est une méthode bien établie pour administrer des médicaments à l'arrière de l'œil. Cette méthode surmonte les défis rencontrés par les formulations topiques, telles que les gouttes oculaires, pour pénétrer l'anatomie complexe et les barrières protectrices de l'œil afin d'atteindre le tissu cible.
InMed Pharmaceuticals, dédiée au développement d'un pipeline de candidats médicaments à petites molécules propriétaires, se concentre sur le traitement de maladies avec des besoins médicaux non satisfaits élevés, y compris la maladie d'Alzheimer et diverses affections oculaires et dermatologiques. Les récents développements avec l'INM-089 marquent une étape importante dans les efforts de l'entreprise pour fournir de nouvelles solutions aux patients atteints de DMLA sèche.
Ce rapport est basé sur un communiqué de presse d'InMed Pharmaceuticals. Avec un chiffre d'affaires annuel de 4,96 millions de dollars et un potentiel de croissance significatif sur le marché de la DMLA, l'analyse d'InvestingPro suggère que l'action est actuellement sous-évaluée. Les abonnés peuvent accéder à 11 ProTips supplémentaires et à des métriques financières complètes pour mieux évaluer le potentiel de l'entreprise dans le secteur des biotechnologies. Source: https://fr.investing.com/
La cataracte, la presbytie et la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) sont des affections oculaires, souvent liées au vieillissement, qui impactent considérablement la qualité de vie. Comment les détecter ? Et quelles sont les solutions pour préserver notre vision ?
Avec l'âge, notre vision peut être altérée par diverses affectio
La cataracte, la presbytie et la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) sont des affections oculaires, souvent liées au vieillissement, qui impactent considérablement la qualité de vie. Comment les détecter ? Et quelles sont les solutions pour préserver notre vision ?
Avec l'âge, notre vision peut être altérée par diverses affections oculaires. Parmi les plus courantes, la cataracte, la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) et la presbytie. Ces maladies, bien que fréquentes, ne sont pas une fatalité. Le docteur Pierre-Raphaël Rothschild, ophtalmologue à l'hôpital Cochin, nous explique comment les détecter et les traiter.
La presbytie, souvent perçue comme un signe inéluctable du vieillissement, commence généralement autour de 45 ans. Ce phénomène est dû à la perte d'élasticité du cristallin, rendant difficile la mise au point sur des objets proches. Heureusement, des solutions existent, notamment le port de lunettes adaptées.
La cataracte, quant à elle, est une opacification du cristallin qui peut survenir dès 60-65 ans. "Elle est liée finalement au phénomène précédent", explique le spécialiste. Cette affection se manifeste par un voile progressif sur la vision, rendant certaines activités quotidiennes difficiles. La bonne nouvelle, c'est qu'une intervention chirurgicale permet de remplacer le cristallin opacifié par un implant, redonnant ainsi une vision claire au patient.
La DMLA, première cause de cécité chez les plus de 60 ans, est une maladie plus insidieuse. Elle se caractérise par un vieillissement anormal de la rétine. "Ça commence très tôt par des petits dépôts au niveau du fond d'œil", décrit le docteur Rothschild. Il existe deux formes de DMLA : la forme atrophique, qui évolue lentement, et la forme exsudative, qui peut entraîner une perte rapide de la vision. Un dépistage précoce est essentiel pour stabiliser la maladie, bien qu'aucune des deux formes ne soit réversible.
Des traitements existent !
Concernant la presbytie, le port de lunettes ou de lentilles de contact reste la solution la plus courante. En ce qui concerne la cataracte, la chirurgie est très efficace. "On change le cristallin. Cette lentille qui a perdu son élasticité, qui a généré la presbytie et qui est devenue opaque (...), on la retire et on met un implant sur mesure à la place", explique le docteur Rothschild. Pour la DMLA, bien que les traitements ne puissent pas inverser la maladie, des injections intraoculaires peuvent ralentir la progression de la forme exsudative. La rééducation visuelle est également une option pour aider les patients à utiliser les zones fonctionnelles de leur vision.
Pour prévenir ces affections, le dépistage régulier chez un ophtalmologiste est crucial. "Aller faire un examen chez l'ophtalmologiste tous les deux ans, à partir de 45 ans, ça prémunit d'avoir ce genre de maladie", conseille le docteur Rothschild. En outre, adopter un mode de vie sain, incluant une alimentation équilibrée et une protection adéquate contre la lumière du soleil, peut également réduire les risques.
Bien que les problèmes de vue liés à l'âge soient courants, ils ne doivent pas être ignorés. Grâce à des dépistages réguliers et à des traitements adaptés, il est possible de préserver sa vision et de continuer à profiter pleinement de la vie !
Source : https://www.rtl.fr/
L'Afrique fait face à des lacunes critiques en matière de soins de santé, des millions ayant un accès à la vision et aux services auditifs. Selon la London School of Hygiène and Tropical Medicine (LSHTM), 90% de la cécité évitable se produit dans des régions à faible revenu comme l'Afrique, où les systèmes de soins de santé restent sous-
L'Afrique fait face à des lacunes critiques en matière de soins de santé, des millions ayant un accès à la vision et aux services auditifs. Selon la London School of Hygiène and Tropical Medicine (LSHTM), 90% de la cécité évitable se produit dans des régions à faible revenu comme l'Afrique, où les systèmes de soins de santé restent sous-financés. De même, la perte auditive a un impact sur plus de 2,5 milliards de personnes dans le monde, la plupart dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Des startups comme Lapaire et Hearx relèvent ces défis en introduisant des solutions abordables et axées sur la technologie. Leurs efforts montrent comment l'innovation peut potentiellement transformer l'accessibilité et améliorer les résultats pour la santé à travers le continent.
L'Afrique a subi une transition rigoureuse et ces dernières années, il y a eu de nombreux changements positifs dans les résultats de santé connexes. D'ici 2050, 163 millions de personnes sur le continent atteindront l'âge de 60 ans et la population devrait représenter 2,8 milliards. Ces succès contribuent de manière significative au succès du continent dans son ensemble, plus de personnes atteignant l'âge de travail et plus de femmes entrant sur le marché du travail.
La déficience visuelle est un problème important en Afrique. 26,3 millions de personnes dans la région souffrent d'une forme de déficience visuelle, que ce soit: cataractes, erreurs de réfraction non corrigées, glaucome, dégénérescence maculaire liée à l'âge, opacités cornéennes, rétinopathie diabétique, trachome et onchocerie et on estime que 15,3% du monde du monde La population aveugle réside en Afrique.
Avec les connaissances médicales d'aujourd'hui, jusqu'à 80% de la cécité est évitable et traitable. Des interventions rentables sont disponibles pour les principales causes de cécité évitable. Cependant, des millions de personnes dans la région restent à risque de perte visuelle en raison du manque de services de soins oculaires.
Les preuves indiquent que la «cécité évitable» comme celle causée par des maladies transmissibles comme le trachome et l'onchocercère (cécité des rivières) diminue, tandis que les conditions oculaires non transmissibles de l'âge (par exemple la cataracte, le glaucome et la rétinopathie diabétique) augmentent. Jusqu'à présent, le contrôle de la cécité de la rivière à travers le programme de contrôle de l'onchocercois a entraîné la prévention de 600 000 cas de cécité.
Le voyage vers des soins de santé accessibles pour la vision et l'ouïe en Afrique nécessite des solutions immédiates, innovantes et collaboratives. Les systèmes de soins de santé sous-développés exigent un mélange de participation du secteur public et privé. Avec la montée en puissance de startups comme Lapaire et Hearx, ainsi que des conférences comme Afrique inclusive, les progrès se poursuivent tout en favorisant l'accessibilité numérique. S'attaquer aux principaux problèmes des ressources humaines, de l'allocation budgétaire et de la gestion pourrait faire avancer ces efforts en cours. Grâce à ces entreprises combinées, l'Afrique se rapproche d'un avenir où la vision et l'accessibilité auditive deviennent des réalités pour tous. Source: https://lentraidemissionnaire.org/
Une tasse de poivrons hachés contient moins de 30 calorie
Une tasse de poivrons hachés contient moins de 30 calories mais fournit jusqu'à 120 mg de vitamine C, 1,28 gramme de protéines ainsi que des vitamines A, E, du potassium, du magnésium, du calcium et de nombreux autres nutriments, selon le site de santé. Healthline (Amérique).
Les antioxydants sont l’un des nutriments les plus bénéfiques des poivrons. Ces antioxydants aident à protéger les cellules des effets des radicaux libres nocifs, contribuant ainsi à réduire le risque de cancer.
Dans une étude publiée dans la revue Les antioxydants, les scientifiques ont découvert que les antioxydants caroténoïdes ont un effet protecteur sur les cellules cardiaques, aidant à réduire les niveaux de « mauvais » cholestérol LDL et de triglycérides. Cet avantage apparaît dans tous les poivrons, quelle que soit leur couleur.
Entre-temps, une étude publiée dans la revue Progrès en nutrition a découvert que le principal facteur qui aide les poivrons à réduire le cholestérol sanguin est leur teneur en fibres solubles. Une fois dans les intestins, les fibres solubles se lient au cholestérol, empêchant ainsi les intestins d’absorber le cholestérol.
Cette quantité de fibres solubles améliore également la digestion, aide à prévenir la constipation et maintient l’équilibre des bactéries bénéfiques dans les intestins. De plus, les poivrons sont également riches en vitamine A et en bêta-carotène. Ce sont deux substances qui protègent les yeux et préviennent les problèmes oculaires comme la dégénérescence maculaire et la cataracte.
La vitamine A joue également un rôle important dans le maintien de la santé de la peau. Certaines recherches montrent également que les poivrons contiennent un certain nombre de nutriments qui protègent la peau des effets des rayons ultraviolets et de la pollution, tout en stimulant la production de collagène, aidant ainsi la peau à lisser et à maintenir son élasticité.
Lors de la préparation des poivrons, les gens doivent retirer les graines et les tiges. Ce sont ces parties qui peuvent provoquer une gêne ou une indigestion. La façon de retirer les graines et les tiges est très simple, il suffit de couper le poivron en deux et d'utiliser un couteau pour retirer les graines et les tiges.
De plus, il convient de noter que la vitamine C contenue dans les poivrons est très sensible à la chaleur. Pour éviter la perte de vitamine C, les gens devraient préparer les poivrons en les faisant sauter ou en les mangeant frais, selon Healthline.
Source: https://www.vietnam.vn/
La seringue préremplie de Vabysmo est la première et la seule seringue préremplie d'un anticorps bispécifique approuvé par Santé Canada permettant de traiter les troubles de la rétine pouvant provoquer la cécité. Conçue pour simplifier l'administration, la seringue préremplie de Vabysmo fournit une option prête à l'emploi aux spécialiste
La seringue préremplie de Vabysmo est la première et la seule seringue préremplie d'un anticorps bispécifique approuvé par Santé Canada permettant de traiter les troubles de la rétine pouvant provoquer la cécité. Conçue pour simplifier l'administration, la seringue préremplie de Vabysmo fournit une option prête à l'emploi aux spécialistes de la rétine. Ce produit sera offert aux personnes atteintes de DMLA, d'OMD ou d'OVR. MISSISSAUGA, ON, le 20 janv. 2025 /CNW/ - Hoffmann-La Roche Limited/Limitée (Roche Canada) est heureuse d'annoncer que Santé Canada a autorisé l'utilisation de Vabysmo® (faricimab injectable) dans une seringue préremplie de 6,0 mg à usage unique dans le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) néovasculaire (forme exsudative ou humide), de l'oedème maculaire diabétique (OMD) et de l'oedème maculaire secondaire à une occlusion veineuse rétinienne (OVR)1. Ces principales causes de perte de la vision, qui touchent environ 70 millions de personnes dans le monde, peuvent avoir de graves répercussions sur les patients, leurs proches et leurs soignant.
Source: https://www.lelezard.com/
Les oméga-3 sont des acides gras essentiels réputés pour leurs nombreux effets bénéfiques sur la santé. D'études en recherches sur les bienfaits d'une supplémentation en Oméga-3, les scientifiques nous ont appris qu'ils réduisent le risque de maladies cardiovasculaires, qu'ils régulent les neurotransmetteurs comme la sérotonine réduisant
Les oméga-3 sont des acides gras essentiels réputés pour leurs nombreux effets bénéfiques sur la santé. D'études en recherches sur les bienfaits d'une supplémentation en Oméga-3, les scientifiques nous ont appris qu'ils réduisent le risque de maladies cardiovasculaires, qu'ils régulent les neurotransmetteurs comme la sérotonine réduisant ainsi le risque de dépression, et qu'ils préviendraient aussi la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Mais de nouvelles recherches des scientifiques de l’Université de Pennsylvanie ont permis de découvrir que les Oméga-3 présentaient également un intérêt pour notre humeur puisqu'ils diminueraient notre agressivité.
Les essais menés par les chercheurs entre 1996 et 2024, ont duré en moyenne 16 semaines. Ils ont couvert une grande variété de groupes démographiques, allant des enfants de moins de 16 ans aux seniors âgés de 50 à 60 ans et portant sur près de 4000 personnes. Dans tous les essais, la supplémentation en Oméga-3 a permis de réduire l'agressivité, parfois jusqu'à 28%. Cela comprenait à la fois l'agressivité réactive (en réponse à une provocation) et l'agressivité proactive (un comportement agressif planifié à l'avance). Les chercheurs pensent que la façon dont les Oméga-3 réduisent l'inflammation et permettent aux processus vitaux du cerveau de fonctionner, contribue à réguler l'agressivité. Source: https://fr.news.yahoo.com/ journaliste: Catherine Cordonnier
Des scientifiques de l’EPFL et de l’Institut Karolinska ont testé et confirmé un protocole de développement de cellules souches embryonnaires humaines en cellules rétiniennes afin de traiter les maladies oculaires telles que la dégénérescence maculaire liée à l’âge.
Avec l’âge, nos yeux vieillissent. Le plus souvent, cela implique des c
Des scientifiques de l’EPFL et de l’Institut Karolinska ont testé et confirmé un protocole de développement de cellules souches embryonnaires humaines en cellules rétiniennes afin de traiter les maladies oculaires telles que la dégénérescence maculaire liée à l’âge.
Avec l’âge, nos yeux vieillissent. Le plus souvent, cela implique des changements de notre vision et de nouvelles lunettes, mais il existe des formes plus graves de troubles oculaires liés à l’âge. L’un de ces troubles est la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Elle affecte la macula, c’est-à-dire la partie arrière de l’œil qui nous permet d’avoir une vision nette et de distinguer les détails. Cela entraîne un flou dans la partie centrale de notre champ visuel.
La macula fait partie de la rétine de l’œil, qui est le tissu photosensible principalement composé des cellules visuelles de l’œil: les cellules photoréceptrices en forme de cône et de bâtonnet. La rétine comporte également une couche appelée l’épithélium pigmentaire rétinien (RPE). Celui-ci possède plusieurs fonctions importantes, dont l’absorption de la lumière, l’élimination des déchets cellulaires et le maintien des autres cellules de l’œil en bonne santé.
Les cellules RPE nourrissent et protègent aussi les cellules photoréceptrices de l’œil, ce qui explique pourquoi l’une des stratégies de traitement les plus prometteuses pour la dégénérescence maculaire liée à l’âge consiste à remplacer les cellules RPE vieillissantes et dégénératives par de nouvelles cellules cultivées à partir de cellules souches embryonnaires humaines.
Les scientifiques ont proposé plusieurs méthodes pour transformer les cellules souches en cellules RPE, mais on ignore comment les cellules réagissent aux stimuli à long terme. Par exemple, alors que certains protocoles prennent quelques mois, d’autres peuvent nécessiter jusqu’à une année. Et pourtant, les scientifiques ne comprennent pas exactement ce qui se passe pendant cette période.
Des populations de cellules mixtes
«Aucun des protocoles de différenciation proposés pour les essais cliniques n’a été étudié sur le long terme au niveau unicellulaire. Nous savons qu’ils peuvent créer des cellules pigmentaires rétiniennes, mais la manière dont les cellules évoluent vers cet état reste un mystère», déclare Gioele La Manno, chercheur dans le cadre du programme ELISIR (EPFL Life Sciences Independent Research).
«En général, le domaine s’est tellement concentré sur le produit de différenciation que la voie empruntée a parfois été négligée», ajoute-t-il. «Pour que le domaine progresse, il est important de comprendre les aspects de la dynamique de ce qui se passe dans ces protocoles. Le chemin jusqu’à la maturité pourrait être aussi important que l’état final, par exemple pour la sécurité du traitement ou pour améliorer la pureté cellulaire et réduire le temps de production.»
Le suivi des cellules souches dans leur transformation en cellules RPE
Gioele La Manno mène aujourd’hui une étude avec le professeur Fredrik Lanner à l’Institut Karolinska (Suède) pour établir le profil d’un protocole de différenciation des cellules souches embryonnaires humaines en cellules RPE, lequel est destiné à un usage clinique. Leur recherche montre que le protocole peut développer des thérapies sures et efficaces basées sur des cellules souches pluripotentes pour la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Cette étude est publiée dans la revue Stem Cell Reports où elle apparaît en couverture ce mois-ci.
«Les méthodes standards comme la PCR quantitative et le séquençage de l’ARN en masse permettent de capturer l’expression moyenne des ARN de grandes populations de cellules», explique Alex Lederer, doctorant à l’EPFL et l’un des principaux auteurs de l’étude. «Dans les populations de cellules mixtes, ces mesures peuvent masquer des différences critiques entre les cellules individuelles qui sont importantes pour savoir si le processus se déroule correctement.» Au lieu de cela, les chercheuses et chercheurs ont utilisé une technique appelée séquençage de l’ARN unicellulaire (scRNA-seq), qui peut détecter tous les gènes actifs dans une cellule individuelle à un moment donné.
L’observation des états intermédiaires
Grâce au scRNA-seq, les chercheuses et chercheurs ont pu étudier l’ensemble du profil d’expression génétique de cellules souches embryonnaires humaines individuelles tout au long du protocole de différenciation, ce qui a pris au total soixante jours. Cela leur a permis de cartographier tous les états transitoires d’une population au cours de sa transformation en cellules pigmentaires rétiniennes, mais aussi d’optimiser le protocole et de stopper la croissance des cellules non-RPE, empêchant ainsi la formation de populations cellulaires contaminantes. «L’objectif est d’éviter les populations de cellules mixtes au moment de la transplantation, et de s’assurer que les cellules sont à la fin similaires aux cellules RPE originelles de l’œil d’une patiente ou d’un patient», poursuit Alex Lederer.
Ils ont découvert qu’au cours de leur transformation en cellules RPE, les cellules souches passent par un processus très semblable au développement embryonnaire précoce. Pendant ce processus, la culture cellulaire a pris une «modélisation embryonnaire rostrale», laquelle développe le tube neural de l’embryon qui deviendra son cerveau et ses systèmes sensoriels pour la vue, l’ouïe et le goût. Après cette modélisation, les cellules souches ont commencé à se transformer en cellules RPE.
La transplantation de cellules RPE dans un modèle animal
Mais l’objectif du protocole de différenciation est de créer une population pure de cellules RPE qui peuvent être implantées dans la rétine des patientes et patients pour ralentir la dégénérescence maculaire. L’équipe a donc transplanté la population de cellules qui avait été suivie par scRNA-seq dans l’espace sous-rétinien de deux lapines albinos blanches de Nouvelle-Zélande, ce que les scientifiques du domaine appellent un «modèle animal à gros yeux». L’opération a été réalisée après l’approbation par le comité d’éthique en expérimentation animale du nord de Stockholm.
Les travaux ont révélé que le protocole permet de produire une population de cellules RPE pures, mais aussi que ces cellules peuvent poursuivre leur maturation même après leur transplantation dans l’espace sous-rétinien. «Nos recherches montrent que le protocole de différenciation peut développer des thérapies sures et efficaces à base de cellules souches pluripotentes pour la dégénérescence maculaire liée à l’âge», conclut Fredrik Lanner, qui veille à ce que le protocole puisse être prochainement utilisé dans les cliniques. Source: https://actu.epfl.ch/
TAMPA, Floride, 10 janv. 2025 (GLOBE NEWSWIRE) -- InflammX Therapeutics Inc., une société de biotechnologie en phase clinique axée sur le développement de thérapies innovantes pour les maladies rétiniennes présentant d'importants besoins non satisfaits, a annoncé aujourd'hui avoir conclu un accord d'option accordant à Bausch + Lomb, soci
TAMPA, Floride, 10 janv. 2025 (GLOBE NEWSWIRE) -- InflammX Therapeutics Inc., une société de biotechnologie en phase clinique axée sur le développement de thérapies innovantes pour les maladies rétiniennes présentant d'importants besoins non satisfaits, a annoncé aujourd'hui avoir conclu un accord d'option accordant à Bausch + Lomb, société mondiale de premier plan dans le domaine de la santé oculaire, le droit d'acquérir la société. Cette décision stratégique s'aligne sur un objectif commun de faire progresser des traitements révolutionnaires répondant à des besoins médicaux non satisfaits en ophtalmologie. Le pipeline d'InflammX comprend un candidat thérapeutique de pointe, administré par voie orale, ciblant une forme de dégénérescence maculaire connue sous le nom de dégénérescence maculaire liée à l'âge intermédiaire (iAMD) et la maladie oculaire rétinienne diabétique.
« Nous voyons un énorme potentiel dans la combinaison de nos ressources et de notre expertise avec l'approche innovante d'InflammX en matière de traitement des maladies rétiniennes », a déclaré Yehia Hashad, directeur médical et vice-président exécutif de la recherche et du développement chez Bausch + Lomb.
Selon les termes de l'accord d'option, signé en décembre 2024, Bausch + Lomb a obtenu l'option exclusive d'acquérir InflammX Therapeutics pendant une période d'option convenue en fonction de la réalisation d'étapes de développement spécifiées.
« Le partenariat avec Bausch + Lomb offre une opportunité unique d’accélérer le développement de notre portefeuille de produits et de proposer nos thérapies aux patients du monde entier », a déclaré Brian Levy, directeur général d’InflammX Therapeutics. « Nous partageons une vision commune d’amélioration des résultats pour les personnes atteintes de maladies rétiniennes, telles que la DMLA pluriannuelle, qui représente la majorité des patients diagnostiqués avec une DMLA et pour lesquels il n’existe actuellement aucun traitement approuvé. »
Cet accord marque une étape importante dans la stratégie d'InflammX visant à améliorer son portefeuille de produits rétiniens axés sur l'innovation. Les conditions financières n'ont pas été dévoilées.
InflammX Therapeutics
InflammX est une société en phase clinique qui propose un médicament administré par voie orale (Xiflam), qui cible le système immunitaire inné activé et recyclable, connu sous le nom d'inflammasome NLRP3. La cible médicamenteuse de Xiflam est l'hémicanal Connexin43 (Cx43), qui, lorsqu'il est pathologique, permet à l'ATP de s'échapper de l'activation de la signalisation cellulaire de l'inflammasome NLRP3 et de l'inflammation perpétuée associée. Xiflam agit directement sur l'hémicanal pathologique Cx43, le ramenant à un état physiologique, arrêtant ainsi l'inflammation recyclable. Il a été démontré que les états pathologiques rétiniens ciblés par InflammX sont médiés par une auto-inflammation induite par l'inflammasome. InflammX Therapeutics a déposé une demande d'IND auprès de la FDA et participe actuellement à un essai clinique randomisé de phase 2 traitant des patients atteints d'œdème maculaire diabétique (OMD) à un stade précoce. L'étude est soutenue par le DRCR Retina Network du National Eye Institute et Breakthrough T1D, anciennement connu sous le nom de Juvenile Diabetic Research Foundation. InflammX est en train de lancer un deuxième essai clinique traitant des patients diagnostiqués avec une DMLA pluriannuelle, le stade précoce de la dégénérescence maculaire, qui est le précurseur de la perte de vision. Source: https://www.globenewswire.com/
Un nouveau problème de santé publique se profile à l’horizon : les taux de myopie augmentent à une vitesse alarmante. Selon les estimations de l’American Optome
Un nouveau problème de santé publique se profile à l’horizon : les taux de myopie augmentent à une vitesse alarmante. Selon les estimations de l’American Optometric Association, les diagnostics de ce trouble visuel auraient progressé de plus de 25 % dans les quarante dernières années, et l’Institut américain de l’œil prévoit que près de la moitié de la population mondiale sera myope d’ici 2050.
Cette augmentation est si spectaculaire « que le terme "épidémie de myopie" a été utilisé pour décrire le phénomène », commente Marc Mathias, professeur agrégé d’ophtalmologie à la faculté de médecine de l’Université du Colorado.
Les enfants sont tout particulièrement touchés, ce qui, d’après les scientifiques, pourrait être lié au temps de plus en plus limité qu’ils passent en extérieur, notamment du fait des écrans. Une étude a en effet démontré qu’en 2022, seuls 27 % des enfants jouaient régulièrement dehors, contre 80 % des adolescents il y a seulement deux générations.
Pour cette raison, un rapport publié en 2024 par les Académies nationales américaines des sciences, d’ingénierie et de médecine sur les causes et la prévention de la myopie recommande aux parents de faire davantage sortir leurs enfants afin de protéger leur santé visuelle.
« Notre rapport réaffirme ce que la littérature scientifique indique depuis plus de quinze ans : passer davantage de temps dehors pendant l’enfance semble avoir un effet protecteur contre l’apparition et le développement de la myopie », décrit Terri Young, coautrice du rapport, ophtalmologiste pédiatrique et directrice du département d’ophtalmologie et de sciences visuelles de l’Université du Wisconsin.
Voici pourquoi la lumière du soleil et la nature sont importantes pour préserver la bonne santé de nos yeux, et combien de temps nous devrions consacrer aux activités en plein air afin d’en tirer les avantages.
La myopie, qui se traduit par une vision floue de loin et nette de près, est liée à un allongement anormal du globe oculaire. Lorsque l’œil s’allonge, la rétine, la membrane chargée de capter les signaux lumineux afin de les transformer en représentation visuelle, doit « s’étirer » pour continuer à le recouvrir, explique Sara Weidmayer, docteure en optométrie au sein du VA Ann Arbor Healthcare System, dans le Michigan.
Une fois que cette élongation s’est produite, elle ne peut être inversée. Le trouble visuel qu’elle provoque peut alors affecter la vie quotidienne, les performances au travail et à l’école, la sécurité au volant, mais aussi la confiance en soi et les performances sportives. Bien que des lunettes et lentilles de contact soient souvent prescrites pour en corriger les effets au quotidien, en réalité, la myopie ne représente pas qu’un simple inconfort.
« Lorsque les yeux sont allongés, les structures étirées à l’intérieur de ceux-ci sont beaucoup plus exposées à de nombreuses affections oculaires, dont certaines peuvent réduire la vision de façon permanente et, dans certains cas, entraîner une perte de vision et la cécité », avertit Laura Di Meglio, professeure d’ophtalmologie au Wilmer Eye Institute de la faculté de médecine de l’Université Johns-Hopkins.
Le glaucome, la cataracte précoce, la dégénérescence maculaire liée à l’âge, les déchirures et les décollements de la rétine sont quelques-unes des affections oculaires les plus préoccupantes pour les personnes atteintes de myopie.
Passer plus de temps dehors et s’exposer davantage à la lumière soleil est bénéfique pour la santé oculaire de tout un chacun, mais tout particulièrement pour celle des enfants. « Pour les jeunes enfants dont les yeux sont encore en développement, passer du temps en extérieur aide à prévenir l’allongement excessif du globe oculaire », explique Chase Ludwig, chirurgien vitréo-rétinien au Byers Eye Institute de l’école de médecine de l’Université de Stanford.
En effet, la lumière du soleil déclenche la libération de dopamine, un neurotransmetteur présent dans le cerveau et la rétine qui, selon le spécialiste, « régule la croissance de l’œil et veille à ce que la rétine conserve sa forme correcte ».
La dopamine aide également l’œil à s’adapter aux différentes conditions de luminosité en régulant l’interaction des images avec des récepteurs spécifiques de la rétine, et cette interaction est elle aussi bénéfique pour la forme et la santé de l’œil, ajoute Inna Lazar, optométriste à Darien, dans le Connecticut.
En outre, la lumière du soleil favorise la production de vitamine D, « qui peut renforcer les tissus oculaires », révèle Isdin Oke, ophtalmologue au Boston Children’s Hospital et professeur d’ophtalmologie à la Harvard Medical School. Selon lui, entre autres bienfaits, la vitamine D réduit en effet l’inflammation oculaire, améliore la fonction de la cornée et contribue à la production de larmes. Elle renforce également la sclérotique, la couche externe de l’œil, « ce qui aide à prévenir l’étirement ou l’amincissement », ajoute Di Meglio.
Au-delà de son effet sur la myopie, « la vitamine D jouerait aussi un rôle dans la prévention ou l’amélioration d’autres affections oculaires, telles que la dégénérescence maculaire liée à l’âge [ou DMLA], la rétinopathie diabétique, la sécheresse oculaire et l’uvéite, du fait de ses propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes », explique Jacqueline Nguyen, professeure adjointe de clinique au Kellogg Eye Center de l’Université du Michigan.
Pour toutes ces raisons, plusieurs études montrent qu’une exposition régulière à la lumière du soleil et à l’extérieur est associée à des taux de myopie plus faibles chez les enfants.
Sortir davantage ne permet pas seulement d’accéder à plus de lumière et aux avantages qui en découlent, mais aussi d’échapper à certains facteurs susceptibles d’endommager directement notre vision.
D’après Mathias, les recherches montrent que les écrans jouent notamment un rôle indéniable dans l’épidémie de myopie.
En effet, les écrans et autres activités qui ne nécessitent d’utiliser que notre vision de près ne donnent pas à nos yeux l’occasion de renforcer les muscles liés à la vision de loin. En outre, pratiquer de telles activités pendant de longues périodes « semble déclencher un allongement de l’œil destiné à réduire l’effort nécessaire pour bien voir de près », explique Weidmayer.
Ce facteur de risque est particulièrement important pour les yeux des plus jeunes, qui sont encore en développement, ajoute-t-elle.
Pour cette raison, mais aussi du fait des préoccupations liées aux émissions de lumière bleue des écrans, l’Organisation mondiale de la santé recommande de ne jamais exposer un enfant de moins de deux ans à un écran, et de ne pas dépasser une heure par jour pour les enfants âgés de deux à cinq ans.
Cependant, « même après cinq ans, il est important de continuer à limiter le temps passé devant les écrans pour les jeunes enfants et les adolescents dont les yeux sont encore en plein développement », ajoute Mathias.
Au-delà des écrans et des activités nécessitant une utilisation excessive de la vision de près, certains attribuent également l’augmentation des taux de myopie à des prédispositions génétiques, « mais celles-ci représentent moins de 10 % des cas, comme le montrent les études d’association pangénomique », affirme Ludwig.
Pour tous ces facteurs, le récent rapport d’étude des Académies nationales américaines des sciences, d’ingénierie et de médecine recommande « de faire passer davantage de temps en extérieur aux jeunes enfants pendant la journée, et de continuer à pratiquer des activités en extérieur tout au long de l’enfance et jusqu’au début de l’âge adulte ».
Le rapport propose ainsi « au moins une heure d’activité en plein air par jour », une recommandation soutenue par d’autres recherches additionnelles, révèle Oke. Une méta-analyse a en effet démontré que l’incidence de la myopie diminuait de 45 % pour 1 heure passée en extérieur chaque jour, et de 50 % pour 76 minutes.
Il est également essentiel de réaliser des bilans visuels régulièrement, en particulier pour les enfants. « Lorsque la myopie apparaît tôt chez un enfant, elle est plus susceptible de progresser, et la myopie progressive est un véritable problème de santé publique », prévient-elle.
Pour protéger la santé des yeux, Ludwig conseille aux enfants comme aux adultes de faire des pauses lorsqu’ils lisent, regardent des écrans ou s’adonnent à des tâches qui nécessitent une vision de près prolongée.
Lorsque vous êtes devant un écran ou réalisez une activité de près « suivez la règle du 20-20-20 » : toutes les 20 minutes, regardez quelque chose situé à 20 pieds (6 mètres) de distance pendant au moins 20 secondes. « Ce simple conseil peut réduire considérablement la fatigue oculaire », ajoute-t-il. Il convient également de veiller à ce que les espaces de lecture et d’activité de près soient bien éclairés et de « maintenir une distance saine d’au moins une longueur de bras avec vos écrans ».
Selon Di Meglio, passer plus de temps à l’extérieur et appliquer ces stratégies ne vous garantiront pas une bonne santé oculaire à long terme, mais « toute mesure de prévention de la myopie peut aider à réduire les risques de complications et de perte éventuelle de la vue plus tard dans la vie ».
Au cours des dernières années, les couloirs du Las Vegas Convention Center ont été dépourvus de lunettes intelligentes AR/VR/XR. Alors que certains des plus grands noms de la technologie, comme apple et google, ont eu du mal à s’imposer dans la catégorie, la technologie accessible reste relativement inexplorée.
Il y a beaucoup de travail
Au cours des dernières années, les couloirs du Las Vegas Convention Center ont été dépourvus de lunettes intelligentes AR/VR/XR. Alors que certains des plus grands noms de la technologie, comme apple et google, ont eu du mal à s’imposer dans la catégorie, la technologie accessible reste relativement inexplorée.
Il y a beaucoup de travail à faire pour rendre l’espace plus accueillant pour plus de gens. Soliddd fait partie d’un nombre croissant de startups qui explorent le lien entre les lunettes intelligentes et l’accessibilité. Cette semaine au CES 2025, la société présente une version prototype de ses prochaines lunettes SolidddVision. La startup basée à Brooklyn cible spécifiquement les personnes atteintes de dégénérescence maculaire. La maladie oculaire dégénérative touche environ 13% des résidents américains âgés de 40 ans et plus, selon chiffres de la CDC.
La startup explique la technologie comme suit :
« Les lunettes intelligentes utilisent les réseaux de lentilles uniques et exclusifs de Soliddd, qui ressemblent à l’œil d’une mouche, pour projeter plusieurs images distinctes sur les zones de la rétine qui ne sont pas endommagées. Cela permet au cerveau de construire naturellement une stéréopsie (la création d’une image 3D dans le cerveau) et une seule image plein champ avec une bonne acuité qui ressemble à une vue normale et nette.
Le produit est actuellement en version bêta et a donc un aspect très différent des rendus que Soliddd a fournis ici. Dans leur forme finale, ils devraient ressembler davantage à une paire de lunettes standard.
Il y a encore beaucoup de travail et de tests à faire, mais la société croit avec optimisme que les lunettes seront expédiées à un moment donné en 2025. Bien que Soliddd réalise des lunettes cliniques, il note qu’elles n’auront finalement pas besoin de l’approbation de la FDA avant d’arriver sur le marché. Source: https://fr.techtribune.net/
Elle apparaît après 50 ans et évolue progressivement. La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une maladie
Elle apparaît après 50 ans et évolue progressivement. La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une maladie chronique de la zone centrale de la rétine, appelée macula. Il en existe deux formes : la DMLA dite atrophique ou "sèche" et celle dite exsudative ou "humide". La forme sèche représente 90 % des cas. Celle-ci « correspond à un amincissement anormal de la macula et une disparition progressive des cellules spécialisées équipées de photorécepteurs. Ce processus génère des trous de taille croissante dans la macula, visibles par une simple observation de la rétine par fond d’œil.
À ce jour, les seuls traitements approuvés, aux États-Unis, par la Food and Drug Administration (FDA) pour la DMLA "sèche" en 2023 sont deux médicaments injectables, qui suscitent des craintes en raison des complications des injections intravitréennes et de leur efficacité peu importante pour restaurer la vision. Afin d’améliorer la qualité de vie des patients, des scientifiques de l'Institut coréen des sciences et technologies ont ainsi décidé de développer un nouvel agent thérapeutique pour la DMLA sèche qui peut être administré sous forme de collyre, car les gouttes oculaires sont plus simples à utiliser.
Pour les besoins des travaux, publiés dans la revue Advanced Science, l’équipe s'est concentrée sur la voie de signalisation inflammatoire des récepteurs de type Toll (TLR), qui sont des régulateurs essentiels du système immunitaire et jouent un rôle essentiel dans la pathogenèse de la DMLA. En extrayant des séquences peptidiques de dizaines de milliers de protéines ayant des structures similaires aux protéines de signalisation TLR naturelles, les chercheurs ont établi une vaste bibliothèque de plus de 190.000 candidats-médicaments peptidiques. Après avoir eu recours à une technologie avancée pour le criblage rapide de peptides qui se lient spécifiquement aux protéines de signalisation TLR, ces derniers ont réussi à identifier plusieurs peptides candidats capables d'inhiber les interactions entre ces protéines
Ensuite, les auteurs ont testé l’efficacité des peptides sélectionnés en les administrant sous forme de gouttes oculaires à des souris souffrant de DMLA sèche qui a été induite. Les rongeurs ayant reçu ce traitement ont vu leurs cellules rétiniennes être protégées et ont présenté une dégénérescence rétinienne considérablement réduite, comparable à celle des animaux dits "témoins". Ainsi, ces gouttes à base de peptides pourraient remplacer efficacement les thérapies injectables existantes pour la DMLA sèche. "Nous prévoyons de poursuivre des recherches collaboratives avec des sociétés pharmaceutiques nationales et internationales pour faire progresser les essais cliniques mondiaux pour cette thérapie innovante contre cette forme de dégénérescence maculaire liée à l’âge", a conclu Moon-Hyeong Seo, qui a dirigé les recherches.
Cet effet indésirable grave pouvant conduire à la cécité a doublé chez les patients diabétiques concernés au Danemark et en Norvège. On ne leur connaissait jusqu’à maintenant pas de défauts, ou quasiment pas. Mais les médicaments à base de sémaglutide pourraient en fait être à l’origine d’une complication grave touchant la vision. L’Oz
Cet effet indésirable grave pouvant conduire à la cécité a doublé chez les patients diabétiques concernés au Danemark et en Norvège. On ne leur connaissait jusqu’à maintenant pas de défauts, ou quasiment pas. Mais les médicaments à base de sémaglutide pourraient en fait être à l’origine d’une complication grave touchant la vision. L’Ozempic, célèbre médicament du laboratoire danois Novo Nordisk prescrit aux diabétiques de type 2, pourrait augmenter le risque d’une maladie rare du nerf optique. C’est ce que suggèrent deux études danoises publiées récemment, comme l’avait déjà fait une étude américaine publiée l’été dernier. Tout est parti d’une observation faite par l’équipe du Pr Jakob Grauslung, spécialiste de la rétinopathie diabétique à l’hôpital universitaire d’Odense (Danemark). «À l’hôpital, nous avons remarqué que depuis l’arrivée de l’Ozempic sur le marché en 2018, le nombre de cas de neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NAION) au Danemark a augmenté», rapporte-t-il dans un communiqué publié par l’université. «Là où nous voyions auparavant 60 à 70 cas de NAION par an, nous en enregistrons désormais jusqu’à 150, et plus souvent des patients atteints de diabète de type 2», précise le médecin.
Le Pr Grauslung et ses collègues ont analysé le dossier médical de 424.000 personnes atteintes de diabète de type 2 au Danemark. Parmi elles, environ un quart était sous Ozempic entre 2019 et 2023. «Nous avons constaté qu’Ozempic fait plus que doubler le risque de NAION», indique le médecin. Cette maladie se manifeste lorsqu’un arrêt soudain de l’apport sanguin au nerf optique provoque une lésion sur le nerf en question. Malheureusement, cette maladie, pour laquelle il n’existe pas de traitement, peut entraîner une perte de vision très importante et permanente.
La seconde étude (en prépublication), menée au Danemark et en Norvège par le Pr Anton Pottegård, est arrivée aux mêmes conclusions avec une méthode différente. Leur travail a consisté à recenser combien de patients, parmi ceux ayant commencé un traitement par Ozempic après 2018, ont développé une neuropathie optique, par rapport aux patients traités avec un autre antidiabétique. Leur conclusion : avec l’Ozempic, le risque de NAION est quasiment multiplié par trois.
Les scientifiques soulignent que ces résultats ne sont encore que des corrélations. Autrement dit, l’implication directe du médicament sur la survenue de cette pathologie oculaire reste à prouver. Par ailleurs, cette maladie est très rare et le risque qu’elle survienne chez un patient donné restera faible, quoi qu’il arrive. Ainsi, les chercheurs estiment que, pour 10.000 personnes traitées avec de l’Ozempic chaque année, entre 1,5 et 2,5 cas supplémentaires devraient être observés.
Par ailleurs, les scientifiques danois rappellent que, quand il n’est pas traité, le diabète de type 2 peut aussi aboutir à des complications oculaires, moins graves que le NAION mais beaucoup plus fréquentes. Comme pour tout médicament, il s’agit d’évaluer les bénéfices et les risques de l’Ozempic, au cas par cas. Les auteurs des études rappellent qu’il n’est pas de leur ressort de recommander aux patients diabétiques d’arrêter leur traitement. «Il ne s’agit ni d’effets secondaires plus graves ni plus fréquents que les rares effets secondaires de nombreux autres médicaments que nous utilisons», indique le Pr Anton Pottegård.
Quant au Wegovy - chimiquement identique à l’Ozempic -, prescrit aux personnes obèses pour ses effets amaigrissants, il n’a pas encore pu être étudié. En effet, son arrivée sur le marché est encore récente et il faut davantage de recul (et donc de données) aux chercheurs. Mais, selon Anton Pottegård, il existerait également des cas de NAION parmi les utilisateurs de Wegowy. D’après les premières données, le risque serait toutefois nettement inférieur qu’avec l’Ozempic : les personnes diabétiques seraient donc plus exposées que les personnes obèses. Source: https://sante.lefigaro.fr/ Journaliste : Cécile Thibert
Selon une étude publiée dans Investigative Ophthalmology & Vision Science, la metformine, un médicament courant contre le diabète de type 2, pourrait offrir une pro
Selon une étude publiée dans Investigative Ophthalmology & Vision Science, la metformine, un médicament courant contre le diabète de type 2, pourrait offrir une protection contre un sous-type de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
Il s’agit de la dernière étude en date parmi d’autres suggérant que le médicament pourrait avoir plusieurs utilisations au-delà du diabète, telles que la promotion de la longévité et de la perte de poids et la protection contre les troubles neurologiques, le cancer et les maladies cardiovasculaires.
Si les recherches sur certaines utilisations non indiquées de la metformine sont prometteuses, les études sur d’autres utilisations sont contradictoires. Certaines sont controversées parce qu’elles ne constituent pas la meilleure approche pour traiter un problème de santé. En outre, bien que la metformine soit généralement bien tolérée, elle présente certains effets indésirables et ne convient pas à tout le monde.
La metformine et le sous-type de dégénérescence maculaire
La dégénérescence maculaire, une affection principalement associée au vieillissement, affecte la rétine et entraîne la perte de la vision centrale. Les principaux types de DMLA sont la DMLA humide et la DMLA sèche.
L’atrophie géographique (AG), un sous-type de DMLA sèche, entraîne la cécité légale chez 16 % des personnes qui en sont atteintes.
Ces dernières années, les médicaments contre le facteur de croissance de l’endothélium vasculaire, qui réduisent la croissance des vaisseaux sanguins dans l’œil, ont révolutionné le traitement de la DMLA humide.
À l’inverse, les traitements de l’AG ont pris du retard. En 2023, le pegcetacoplan (Aspaveli) et l’avacincaptad pegol ont été mis sur le marché, mais ils ne font que ralentir la progression de l’AG plutôt que de la prévenir.
Les études sur le traitement de la DMLA sèche par la metformine sont encourageantes, mais elles ne portent pas spécifiquement sur l’AG. La disponibilité limitée des recherches sur l’effet de la metformine sur l’AG et les effets visuels débilitants de la maladie ont incité les chercheurs à entreprendre l’étude publiée dans Investigative Ophthalmology & Vision Science.
L’expérience cas-témoins a porté sur des personnes âgées souffrant d’une nouvelle forme d’AG et sur un groupe témoin qui n’en souffrait pas. Les chercheurs ont examiné l’exposition à la metformine au cours de l’année précédente pour déterminer s’il existait des corrélations. L’analyse des données a révélé une association entre la metformine et la réduction du risque d’apparition de l’AG. Les chercheurs ont conclu que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour vérifier les résultats, mais que la metformine pourrait constituer un traitement alternatif non invasif dans la prévention de l’AG.
Les mécanismes d’action qui sous-tendent les effets bénéfiques de la metformine sur l’AG ne sont pas clairs, mais il existe plusieurs possibilités. Les effets protecteurs pourraient provenir non pas des propriétés hypoglycémiantes de la metformine, utiles pour le diabète, mais plutôt des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes du médicament, d’après des études menées sur des animaux et des éprouvettes.
suite et source: https://www.epochtimes.fr/ journaliste:
Mary West
Les rayons du soleil en plein hiver peuvent être trompeurs. Lorsque la neige est au sol, la réflexion lumineuse intensifie ses effets. Un accessoire peut faire toute la différence pour la protection de vos yeux : les lunettes de soleil. Munies de cette protection, vous pouvez profiter pleinement des plaisirs hivernaux tout en assurant la
Les rayons du soleil en plein hiver peuvent être trompeurs. Lorsque la neige est au sol, la réflexion lumineuse intensifie ses effets. Un accessoire peut faire toute la différence pour la protection de vos yeux : les lunettes de soleil. Munies de cette protection, vous pouvez profiter pleinement des plaisirs hivernaux tout en assurant la santé de vos yeux.
Les rayons UV, ennemis cachés de l'hiver
Contrairement à ce que beaucoup pensent, le soleil hivernal nécessite des précautions autant que celui d'été. Les rayons UV ne se mettent pas en pause pendant l'hiver. Un optométriste à Rosemont nous explique que l'exposition prolongée sans protection peut conduire à des lésions irréversibles. Il est donc crucial de porter des lunettes de soleil pour bloquer ces rayons nocifs. Les dommages cumulatifs des UV peuvent affecter la cornée et la rétine, augmentant ainsi le risque de divers problèmes de vision.
La réverbération de la neige
La neige peut refléter jusqu'à 80 % des rayons UV. Cela augmente le risque de "cécité des neiges", une forme temporaire de perte de la vue douloureuse. Équipé de lunettes de soleil, vous diminuez ce risque significativement. En choisissant des lunettes couvrantes, vous protégez aussi les côtés de vos yeux, empêchant les rayons UV de causer des brûlures de la cornée ou d'irriter les tissus oculaires environnants.
Confort visuel et sécurité
Conduire en hiver sans lunettes de soleil peut s'avérer dangereux. L'éblouissement causé par un soleil bas ou la réflexion sur la neige humide peut réduire radicalement la visibilité. Une bonne paire de lunettes de soleil peut augmenter votre sécurité en améliorant le contraste et en réduisant l'éblouissement. Ces lunettes vous aideront à mieux percevoir les obstacles et les irrégularités de la route, ce qui est crucial, surtout dans des conditions de conduite hivernales potentiellement glissantes.
Préserver votre santé oculaire à long terme
Le port de lunettes de soleil en hiver peut aussi prévenir des maladies oculaires. Parmi celles-ci, la cataracte et la dégénérescence maculaire liées à l'âge peuvent être aggravées par l'exposition aux UV. Protéger vos yeux aujourd'hui peut réduire les risques de ces maladies plus tard dans la vie. En plus de prévenir ces affections, porter des lunettes de soleil peut également diminuer le risque de développement de ptérygions, des excroissances sur la surface oculaire qui peuvent altérer la vision.
Profitez de l'hiver et de ses sports tout en gardant vos yeux en pleine forme. Ne manquez pas de vous équiper avec des lunettes de soleil de qualité et adéquates. Visitez votre optométriste pour choisir la paire qui vous convient le mieux. Pensez à votre bien-être oculaire, pour que les plaisirs de l'hiver restent un pur bonheur sans risque pour vos yeux. En investissant dans une bonne paire de lunettes de soleil, vous vous assurez non seulement de protéger votre vue contre les rayons UV nocifs, mais aussi de profiter de chaque moment passé à l'extérieur sans souci. Votre vision est précieuse ; prenez-en soin avec le même sérieux que vous protégez votre peau du soleil.
Source: https://www.cybersoleil.com/l
Sandoz fait savoir lundi que l'Agence américaine du médicament (FDA) a homologué Enzeevu, un kit pour une injection intravitréenne, destiné à améliorer l'acuité visuelle chez des patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l'âge.
La FDA a "provisoirement" déterminé qu'Enzeevu est interchangeable avec le médicament de référence, a
Sandoz fait savoir lundi que l'Agence américaine du médicament (FDA) a homologué Enzeevu, un kit pour une injection intravitréenne, destiné à améliorer l'acuité visuelle chez des patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l'âge.
La FDA a "provisoirement" déterminé qu'Enzeevu est interchangeable avec le médicament de référence, a ajouté le géant des biosimilaires, qui souligne que la substance "renforce le portefeuille de produits ophtalmiques" et qu'il doit devenir "un moteur clé de la croissance aux Etats-Unis".
Le lancement dépendra "de plusieurs facteurs", comme l'avancée et le résultat de litiges en cours ou à venir ou de tout règlements potentiels.
Sandoz a ajouté que ce feu vert succède à l'acquisition du médicament Cimerli (ranibizumab-eqrn) début 2024, renforçant déjà le portefeuille ophtalmologique outre-Atlantique.
Source: https://www.msn.com/
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