TAMPA, Floride, 10 janv. 2025 (GLOBE NEWSWIRE) -- InflammX Therapeutics Inc., une société de biotechnologie en phase clinique axée sur le développement de thérapies innovantes pour les maladies rétiniennes présentant d'importants besoins non satisfaits, a annoncé aujourd'hui avoir conclu un accord d'option accordant à Bausch + Lomb, soci
TAMPA, Floride, 10 janv. 2025 (GLOBE NEWSWIRE) -- InflammX Therapeutics Inc., une société de biotechnologie en phase clinique axée sur le développement de thérapies innovantes pour les maladies rétiniennes présentant d'importants besoins non satisfaits, a annoncé aujourd'hui avoir conclu un accord d'option accordant à Bausch + Lomb, société mondiale de premier plan dans le domaine de la santé oculaire, le droit d'acquérir la société. Cette décision stratégique s'aligne sur un objectif commun de faire progresser des traitements révolutionnaires répondant à des besoins médicaux non satisfaits en ophtalmologie. Le pipeline d'InflammX comprend un candidat thérapeutique de pointe, administré par voie orale, ciblant une forme de dégénérescence maculaire connue sous le nom de dégénérescence maculaire liée à l'âge intermédiaire (iAMD) et la maladie oculaire rétinienne diabétique.
« Nous voyons un énorme potentiel dans la combinaison de nos ressources et de notre expertise avec l'approche innovante d'InflammX en matière de traitement des maladies rétiniennes », a déclaré Yehia Hashad, directeur médical et vice-président exécutif de la recherche et du développement chez Bausch + Lomb.
Selon les termes de l'accord d'option, signé en décembre 2024, Bausch + Lomb a obtenu l'option exclusive d'acquérir InflammX Therapeutics pendant une période d'option convenue en fonction de la réalisation d'étapes de développement spécifiées.
« Le partenariat avec Bausch + Lomb offre une opportunité unique d’accélérer le développement de notre portefeuille de produits et de proposer nos thérapies aux patients du monde entier », a déclaré Brian Levy, directeur général d’InflammX Therapeutics. « Nous partageons une vision commune d’amélioration des résultats pour les personnes atteintes de maladies rétiniennes, telles que la DMLA pluriannuelle, qui représente la majorité des patients diagnostiqués avec une DMLA et pour lesquels il n’existe actuellement aucun traitement approuvé. »
Cet accord marque une étape importante dans la stratégie d'InflammX visant à améliorer son portefeuille de produits rétiniens axés sur l'innovation. Les conditions financières n'ont pas été dévoilées.
InflammX Therapeutics
InflammX est une société en phase clinique qui propose un médicament administré par voie orale (Xiflam), qui cible le système immunitaire inné activé et recyclable, connu sous le nom d'inflammasome NLRP3. La cible médicamenteuse de Xiflam est l'hémicanal Connexin43 (Cx43), qui, lorsqu'il est pathologique, permet à l'ATP de s'échapper de l'activation de la signalisation cellulaire de l'inflammasome NLRP3 et de l'inflammation perpétuée associée. Xiflam agit directement sur l'hémicanal pathologique Cx43, le ramenant à un état physiologique, arrêtant ainsi l'inflammation recyclable. Il a été démontré que les états pathologiques rétiniens ciblés par InflammX sont médiés par une auto-inflammation induite par l'inflammasome. InflammX Therapeutics a déposé une demande d'IND auprès de la FDA et participe actuellement à un essai clinique randomisé de phase 2 traitant des patients atteints d'œdème maculaire diabétique (OMD) à un stade précoce. L'étude est soutenue par le DRCR Retina Network du National Eye Institute et Breakthrough T1D, anciennement connu sous le nom de Juvenile Diabetic Research Foundation. InflammX est en train de lancer un deuxième essai clinique traitant des patients diagnostiqués avec une DMLA pluriannuelle, le stade précoce de la dégénérescence maculaire, qui est le précurseur de la perte de vision. Source: https://www.globenewswire.com/
Un nouveau problème de santé publique se profile à l’horizon : les taux de myopie augmentent à une vitesse alarmante. Selon les estimations de l’American Optome
Un nouveau problème de santé publique se profile à l’horizon : les taux de myopie augmentent à une vitesse alarmante. Selon les estimations de l’American Optometric Association, les diagnostics de ce trouble visuel auraient progressé de plus de 25 % dans les quarante dernières années, et l’Institut américain de l’œil prévoit que près de la moitié de la population mondiale sera myope d’ici 2050.
Cette augmentation est si spectaculaire « que le terme "épidémie de myopie" a été utilisé pour décrire le phénomène », commente Marc Mathias, professeur agrégé d’ophtalmologie à la faculté de médecine de l’Université du Colorado.
Les enfants sont tout particulièrement touchés, ce qui, d’après les scientifiques, pourrait être lié au temps de plus en plus limité qu’ils passent en extérieur, notamment du fait des écrans. Une étude a en effet démontré qu’en 2022, seuls 27 % des enfants jouaient régulièrement dehors, contre 80 % des adolescents il y a seulement deux générations.
Pour cette raison, un rapport publié en 2024 par les Académies nationales américaines des sciences, d’ingénierie et de médecine sur les causes et la prévention de la myopie recommande aux parents de faire davantage sortir leurs enfants afin de protéger leur santé visuelle.
« Notre rapport réaffirme ce que la littérature scientifique indique depuis plus de quinze ans : passer davantage de temps dehors pendant l’enfance semble avoir un effet protecteur contre l’apparition et le développement de la myopie », décrit Terri Young, coautrice du rapport, ophtalmologiste pédiatrique et directrice du département d’ophtalmologie et de sciences visuelles de l’Université du Wisconsin.
Voici pourquoi la lumière du soleil et la nature sont importantes pour préserver la bonne santé de nos yeux, et combien de temps nous devrions consacrer aux activités en plein air afin d’en tirer les avantages.
La myopie, qui se traduit par une vision floue de loin et nette de près, est liée à un allongement anormal du globe oculaire. Lorsque l’œil s’allonge, la rétine, la membrane chargée de capter les signaux lumineux afin de les transformer en représentation visuelle, doit « s’étirer » pour continuer à le recouvrir, explique Sara Weidmayer, docteure en optométrie au sein du VA Ann Arbor Healthcare System, dans le Michigan.
Une fois que cette élongation s’est produite, elle ne peut être inversée. Le trouble visuel qu’elle provoque peut alors affecter la vie quotidienne, les performances au travail et à l’école, la sécurité au volant, mais aussi la confiance en soi et les performances sportives. Bien que des lunettes et lentilles de contact soient souvent prescrites pour en corriger les effets au quotidien, en réalité, la myopie ne représente pas qu’un simple inconfort.
« Lorsque les yeux sont allongés, les structures étirées à l’intérieur de ceux-ci sont beaucoup plus exposées à de nombreuses affections oculaires, dont certaines peuvent réduire la vision de façon permanente et, dans certains cas, entraîner une perte de vision et la cécité », avertit Laura Di Meglio, professeure d’ophtalmologie au Wilmer Eye Institute de la faculté de médecine de l’Université Johns-Hopkins.
Le glaucome, la cataracte précoce, la dégénérescence maculaire liée à l’âge, les déchirures et les décollements de la rétine sont quelques-unes des affections oculaires les plus préoccupantes pour les personnes atteintes de myopie.
Passer plus de temps dehors et s’exposer davantage à la lumière soleil est bénéfique pour la santé oculaire de tout un chacun, mais tout particulièrement pour celle des enfants. « Pour les jeunes enfants dont les yeux sont encore en développement, passer du temps en extérieur aide à prévenir l’allongement excessif du globe oculaire », explique Chase Ludwig, chirurgien vitréo-rétinien au Byers Eye Institute de l’école de médecine de l’Université de Stanford.
En effet, la lumière du soleil déclenche la libération de dopamine, un neurotransmetteur présent dans le cerveau et la rétine qui, selon le spécialiste, « régule la croissance de l’œil et veille à ce que la rétine conserve sa forme correcte ».
La dopamine aide également l’œil à s’adapter aux différentes conditions de luminosité en régulant l’interaction des images avec des récepteurs spécifiques de la rétine, et cette interaction est elle aussi bénéfique pour la forme et la santé de l’œil, ajoute Inna Lazar, optométriste à Darien, dans le Connecticut.
En outre, la lumière du soleil favorise la production de vitamine D, « qui peut renforcer les tissus oculaires », révèle Isdin Oke, ophtalmologue au Boston Children’s Hospital et professeur d’ophtalmologie à la Harvard Medical School. Selon lui, entre autres bienfaits, la vitamine D réduit en effet l’inflammation oculaire, améliore la fonction de la cornée et contribue à la production de larmes. Elle renforce également la sclérotique, la couche externe de l’œil, « ce qui aide à prévenir l’étirement ou l’amincissement », ajoute Di Meglio.
Au-delà de son effet sur la myopie, « la vitamine D jouerait aussi un rôle dans la prévention ou l’amélioration d’autres affections oculaires, telles que la dégénérescence maculaire liée à l’âge [ou DMLA], la rétinopathie diabétique, la sécheresse oculaire et l’uvéite, du fait de ses propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes », explique Jacqueline Nguyen, professeure adjointe de clinique au Kellogg Eye Center de l’Université du Michigan.
Pour toutes ces raisons, plusieurs études montrent qu’une exposition régulière à la lumière du soleil et à l’extérieur est associée à des taux de myopie plus faibles chez les enfants.
Sortir davantage ne permet pas seulement d’accéder à plus de lumière et aux avantages qui en découlent, mais aussi d’échapper à certains facteurs susceptibles d’endommager directement notre vision.
D’après Mathias, les recherches montrent que les écrans jouent notamment un rôle indéniable dans l’épidémie de myopie.
En effet, les écrans et autres activités qui ne nécessitent d’utiliser que notre vision de près ne donnent pas à nos yeux l’occasion de renforcer les muscles liés à la vision de loin. En outre, pratiquer de telles activités pendant de longues périodes « semble déclencher un allongement de l’œil destiné à réduire l’effort nécessaire pour bien voir de près », explique Weidmayer.
Ce facteur de risque est particulièrement important pour les yeux des plus jeunes, qui sont encore en développement, ajoute-t-elle.
Pour cette raison, mais aussi du fait des préoccupations liées aux émissions de lumière bleue des écrans, l’Organisation mondiale de la santé recommande de ne jamais exposer un enfant de moins de deux ans à un écran, et de ne pas dépasser une heure par jour pour les enfants âgés de deux à cinq ans.
Cependant, « même après cinq ans, il est important de continuer à limiter le temps passé devant les écrans pour les jeunes enfants et les adolescents dont les yeux sont encore en plein développement », ajoute Mathias.
Au-delà des écrans et des activités nécessitant une utilisation excessive de la vision de près, certains attribuent également l’augmentation des taux de myopie à des prédispositions génétiques, « mais celles-ci représentent moins de 10 % des cas, comme le montrent les études d’association pangénomique », affirme Ludwig.
Pour tous ces facteurs, le récent rapport d’étude des Académies nationales américaines des sciences, d’ingénierie et de médecine recommande « de faire passer davantage de temps en extérieur aux jeunes enfants pendant la journée, et de continuer à pratiquer des activités en extérieur tout au long de l’enfance et jusqu’au début de l’âge adulte ».
Le rapport propose ainsi « au moins une heure d’activité en plein air par jour », une recommandation soutenue par d’autres recherches additionnelles, révèle Oke. Une méta-analyse a en effet démontré que l’incidence de la myopie diminuait de 45 % pour 1 heure passée en extérieur chaque jour, et de 50 % pour 76 minutes.
Il est également essentiel de réaliser des bilans visuels régulièrement, en particulier pour les enfants. « Lorsque la myopie apparaît tôt chez un enfant, elle est plus susceptible de progresser, et la myopie progressive est un véritable problème de santé publique », prévient-elle.
Pour protéger la santé des yeux, Ludwig conseille aux enfants comme aux adultes de faire des pauses lorsqu’ils lisent, regardent des écrans ou s’adonnent à des tâches qui nécessitent une vision de près prolongée.
Lorsque vous êtes devant un écran ou réalisez une activité de près « suivez la règle du 20-20-20 » : toutes les 20 minutes, regardez quelque chose situé à 20 pieds (6 mètres) de distance pendant au moins 20 secondes. « Ce simple conseil peut réduire considérablement la fatigue oculaire », ajoute-t-il. Il convient également de veiller à ce que les espaces de lecture et d’activité de près soient bien éclairés et de « maintenir une distance saine d’au moins une longueur de bras avec vos écrans ».
Selon Di Meglio, passer plus de temps à l’extérieur et appliquer ces stratégies ne vous garantiront pas une bonne santé oculaire à long terme, mais « toute mesure de prévention de la myopie peut aider à réduire les risques de complications et de perte éventuelle de la vue plus tard dans la vie ».
Au cours des dernières années, les couloirs du Las Vegas Convention Center ont été dépourvus de lunettes intelligentes AR/VR/XR. Alors que certains des plus grands noms de la technologie, comme apple et google, ont eu du mal à s’imposer dans la catégorie, la technologie accessible reste relativement inexplorée.
Il y a beaucoup de travail
Au cours des dernières années, les couloirs du Las Vegas Convention Center ont été dépourvus de lunettes intelligentes AR/VR/XR. Alors que certains des plus grands noms de la technologie, comme apple et google, ont eu du mal à s’imposer dans la catégorie, la technologie accessible reste relativement inexplorée.
Il y a beaucoup de travail à faire pour rendre l’espace plus accueillant pour plus de gens. Soliddd fait partie d’un nombre croissant de startups qui explorent le lien entre les lunettes intelligentes et l’accessibilité. Cette semaine au CES 2025, la société présente une version prototype de ses prochaines lunettes SolidddVision. La startup basée à Brooklyn cible spécifiquement les personnes atteintes de dégénérescence maculaire. La maladie oculaire dégénérative touche environ 13% des résidents américains âgés de 40 ans et plus, selon chiffres de la CDC.
La startup explique la technologie comme suit :
« Les lunettes intelligentes utilisent les réseaux de lentilles uniques et exclusifs de Soliddd, qui ressemblent à l’œil d’une mouche, pour projeter plusieurs images distinctes sur les zones de la rétine qui ne sont pas endommagées. Cela permet au cerveau de construire naturellement une stéréopsie (la création d’une image 3D dans le cerveau) et une seule image plein champ avec une bonne acuité qui ressemble à une vue normale et nette.
Le produit est actuellement en version bêta et a donc un aspect très différent des rendus que Soliddd a fournis ici. Dans leur forme finale, ils devraient ressembler davantage à une paire de lunettes standard.
Il y a encore beaucoup de travail et de tests à faire, mais la société croit avec optimisme que les lunettes seront expédiées à un moment donné en 2025. Bien que Soliddd réalise des lunettes cliniques, il note qu’elles n’auront finalement pas besoin de l’approbation de la FDA avant d’arriver sur le marché. Source: https://fr.techtribune.net/
Elle apparaît après 50 ans et évolue progressivement. La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une maladie
Elle apparaît après 50 ans et évolue progressivement. La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une maladie chronique de la zone centrale de la rétine, appelée macula. Il en existe deux formes : la DMLA dite atrophique ou "sèche" et celle dite exsudative ou "humide". La forme sèche représente 90 % des cas. Celle-ci « correspond à un amincissement anormal de la macula et une disparition progressive des cellules spécialisées équipées de photorécepteurs. Ce processus génère des trous de taille croissante dans la macula, visibles par une simple observation de la rétine par fond d’œil.
À ce jour, les seuls traitements approuvés, aux États-Unis, par la Food and Drug Administration (FDA) pour la DMLA "sèche" en 2023 sont deux médicaments injectables, qui suscitent des craintes en raison des complications des injections intravitréennes et de leur efficacité peu importante pour restaurer la vision. Afin d’améliorer la qualité de vie des patients, des scientifiques de l'Institut coréen des sciences et technologies ont ainsi décidé de développer un nouvel agent thérapeutique pour la DMLA sèche qui peut être administré sous forme de collyre, car les gouttes oculaires sont plus simples à utiliser.
Pour les besoins des travaux, publiés dans la revue Advanced Science, l’équipe s'est concentrée sur la voie de signalisation inflammatoire des récepteurs de type Toll (TLR), qui sont des régulateurs essentiels du système immunitaire et jouent un rôle essentiel dans la pathogenèse de la DMLA. En extrayant des séquences peptidiques de dizaines de milliers de protéines ayant des structures similaires aux protéines de signalisation TLR naturelles, les chercheurs ont établi une vaste bibliothèque de plus de 190.000 candidats-médicaments peptidiques. Après avoir eu recours à une technologie avancée pour le criblage rapide de peptides qui se lient spécifiquement aux protéines de signalisation TLR, ces derniers ont réussi à identifier plusieurs peptides candidats capables d'inhiber les interactions entre ces protéines
Ensuite, les auteurs ont testé l’efficacité des peptides sélectionnés en les administrant sous forme de gouttes oculaires à des souris souffrant de DMLA sèche qui a été induite. Les rongeurs ayant reçu ce traitement ont vu leurs cellules rétiniennes être protégées et ont présenté une dégénérescence rétinienne considérablement réduite, comparable à celle des animaux dits "témoins". Ainsi, ces gouttes à base de peptides pourraient remplacer efficacement les thérapies injectables existantes pour la DMLA sèche. "Nous prévoyons de poursuivre des recherches collaboratives avec des sociétés pharmaceutiques nationales et internationales pour faire progresser les essais cliniques mondiaux pour cette thérapie innovante contre cette forme de dégénérescence maculaire liée à l’âge", a conclu Moon-Hyeong Seo, qui a dirigé les recherches.
Cet effet indésirable grave pouvant conduire à la cécité a doublé chez les patients diabétiques concernés au Danemark et en Norvège. On ne leur connaissait jusqu’à maintenant pas de défauts, ou quasiment pas. Mais les médicaments à base de sémaglutide pourraient en fait être à l’origine d’une complication grave touchant la vision. L’Oz
Cet effet indésirable grave pouvant conduire à la cécité a doublé chez les patients diabétiques concernés au Danemark et en Norvège. On ne leur connaissait jusqu’à maintenant pas de défauts, ou quasiment pas. Mais les médicaments à base de sémaglutide pourraient en fait être à l’origine d’une complication grave touchant la vision. L’Ozempic, célèbre médicament du laboratoire danois Novo Nordisk prescrit aux diabétiques de type 2, pourrait augmenter le risque d’une maladie rare du nerf optique. C’est ce que suggèrent deux études danoises publiées récemment, comme l’avait déjà fait une étude américaine publiée l’été dernier. Tout est parti d’une observation faite par l’équipe du Pr Jakob Grauslung, spécialiste de la rétinopathie diabétique à l’hôpital universitaire d’Odense (Danemark). «À l’hôpital, nous avons remarqué que depuis l’arrivée de l’Ozempic sur le marché en 2018, le nombre de cas de neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NAION) au Danemark a augmenté», rapporte-t-il dans un communiqué publié par l’université. «Là où nous voyions auparavant 60 à 70 cas de NAION par an, nous en enregistrons désormais jusqu’à 150, et plus souvent des patients atteints de diabète de type 2», précise le médecin.
Le Pr Grauslung et ses collègues ont analysé le dossier médical de 424.000 personnes atteintes de diabète de type 2 au Danemark. Parmi elles, environ un quart était sous Ozempic entre 2019 et 2023. «Nous avons constaté qu’Ozempic fait plus que doubler le risque de NAION», indique le médecin. Cette maladie se manifeste lorsqu’un arrêt soudain de l’apport sanguin au nerf optique provoque une lésion sur le nerf en question. Malheureusement, cette maladie, pour laquelle il n’existe pas de traitement, peut entraîner une perte de vision très importante et permanente.
La seconde étude (en prépublication), menée au Danemark et en Norvège par le Pr Anton Pottegård, est arrivée aux mêmes conclusions avec une méthode différente. Leur travail a consisté à recenser combien de patients, parmi ceux ayant commencé un traitement par Ozempic après 2018, ont développé une neuropathie optique, par rapport aux patients traités avec un autre antidiabétique. Leur conclusion : avec l’Ozempic, le risque de NAION est quasiment multiplié par trois.
Les scientifiques soulignent que ces résultats ne sont encore que des corrélations. Autrement dit, l’implication directe du médicament sur la survenue de cette pathologie oculaire reste à prouver. Par ailleurs, cette maladie est très rare et le risque qu’elle survienne chez un patient donné restera faible, quoi qu’il arrive. Ainsi, les chercheurs estiment que, pour 10.000 personnes traitées avec de l’Ozempic chaque année, entre 1,5 et 2,5 cas supplémentaires devraient être observés.
Par ailleurs, les scientifiques danois rappellent que, quand il n’est pas traité, le diabète de type 2 peut aussi aboutir à des complications oculaires, moins graves que le NAION mais beaucoup plus fréquentes. Comme pour tout médicament, il s’agit d’évaluer les bénéfices et les risques de l’Ozempic, au cas par cas. Les auteurs des études rappellent qu’il n’est pas de leur ressort de recommander aux patients diabétiques d’arrêter leur traitement. «Il ne s’agit ni d’effets secondaires plus graves ni plus fréquents que les rares effets secondaires de nombreux autres médicaments que nous utilisons», indique le Pr Anton Pottegård.
Quant au Wegovy - chimiquement identique à l’Ozempic -, prescrit aux personnes obèses pour ses effets amaigrissants, il n’a pas encore pu être étudié. En effet, son arrivée sur le marché est encore récente et il faut davantage de recul (et donc de données) aux chercheurs. Mais, selon Anton Pottegård, il existerait également des cas de NAION parmi les utilisateurs de Wegowy. D’après les premières données, le risque serait toutefois nettement inférieur qu’avec l’Ozempic : les personnes diabétiques seraient donc plus exposées que les personnes obèses. Source: https://sante.lefigaro.fr/ Journaliste : Cécile Thibert
Selon une étude publiée dans Investigative Ophthalmology & Vision Science, la metformine, un médicament courant contre le diabète de type 2, pourrait offrir une pro
Selon une étude publiée dans Investigative Ophthalmology & Vision Science, la metformine, un médicament courant contre le diabète de type 2, pourrait offrir une protection contre un sous-type de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
Il s’agit de la dernière étude en date parmi d’autres suggérant que le médicament pourrait avoir plusieurs utilisations au-delà du diabète, telles que la promotion de la longévité et de la perte de poids et la protection contre les troubles neurologiques, le cancer et les maladies cardiovasculaires.
Si les recherches sur certaines utilisations non indiquées de la metformine sont prometteuses, les études sur d’autres utilisations sont contradictoires. Certaines sont controversées parce qu’elles ne constituent pas la meilleure approche pour traiter un problème de santé. En outre, bien que la metformine soit généralement bien tolérée, elle présente certains effets indésirables et ne convient pas à tout le monde.
La metformine et le sous-type de dégénérescence maculaire
La dégénérescence maculaire, une affection principalement associée au vieillissement, affecte la rétine et entraîne la perte de la vision centrale. Les principaux types de DMLA sont la DMLA humide et la DMLA sèche.
L’atrophie géographique (AG), un sous-type de DMLA sèche, entraîne la cécité légale chez 16 % des personnes qui en sont atteintes.
Ces dernières années, les médicaments contre le facteur de croissance de l’endothélium vasculaire, qui réduisent la croissance des vaisseaux sanguins dans l’œil, ont révolutionné le traitement de la DMLA humide.
À l’inverse, les traitements de l’AG ont pris du retard. En 2023, le pegcetacoplan (Aspaveli) et l’avacincaptad pegol ont été mis sur le marché, mais ils ne font que ralentir la progression de l’AG plutôt que de la prévenir.
Les études sur le traitement de la DMLA sèche par la metformine sont encourageantes, mais elles ne portent pas spécifiquement sur l’AG. La disponibilité limitée des recherches sur l’effet de la metformine sur l’AG et les effets visuels débilitants de la maladie ont incité les chercheurs à entreprendre l’étude publiée dans Investigative Ophthalmology & Vision Science.
L’expérience cas-témoins a porté sur des personnes âgées souffrant d’une nouvelle forme d’AG et sur un groupe témoin qui n’en souffrait pas. Les chercheurs ont examiné l’exposition à la metformine au cours de l’année précédente pour déterminer s’il existait des corrélations. L’analyse des données a révélé une association entre la metformine et la réduction du risque d’apparition de l’AG. Les chercheurs ont conclu que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour vérifier les résultats, mais que la metformine pourrait constituer un traitement alternatif non invasif dans la prévention de l’AG.
Les mécanismes d’action qui sous-tendent les effets bénéfiques de la metformine sur l’AG ne sont pas clairs, mais il existe plusieurs possibilités. Les effets protecteurs pourraient provenir non pas des propriétés hypoglycémiantes de la metformine, utiles pour le diabète, mais plutôt des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes du médicament, d’après des études menées sur des animaux et des éprouvettes.
suite et source: https://www.epochtimes.fr/ journaliste:
Mary West
Les rayons du soleil en plein hiver peuvent être trompeurs. Lorsque la neige est au sol, la réflexion lumineuse intensifie ses effets. Un accessoire peut faire toute la différence pour la protection de vos yeux : les lunettes de soleil. Munies de cette protection, vous pouvez profiter pleinement des plaisirs hivernaux tout en assurant la
Les rayons du soleil en plein hiver peuvent être trompeurs. Lorsque la neige est au sol, la réflexion lumineuse intensifie ses effets. Un accessoire peut faire toute la différence pour la protection de vos yeux : les lunettes de soleil. Munies de cette protection, vous pouvez profiter pleinement des plaisirs hivernaux tout en assurant la santé de vos yeux.
Les rayons UV, ennemis cachés de l'hiver
Contrairement à ce que beaucoup pensent, le soleil hivernal nécessite des précautions autant que celui d'été. Les rayons UV ne se mettent pas en pause pendant l'hiver. Un optométriste à Rosemont nous explique que l'exposition prolongée sans protection peut conduire à des lésions irréversibles. Il est donc crucial de porter des lunettes de soleil pour bloquer ces rayons nocifs. Les dommages cumulatifs des UV peuvent affecter la cornée et la rétine, augmentant ainsi le risque de divers problèmes de vision.
La réverbération de la neige
La neige peut refléter jusqu'à 80 % des rayons UV. Cela augmente le risque de "cécité des neiges", une forme temporaire de perte de la vue douloureuse. Équipé de lunettes de soleil, vous diminuez ce risque significativement. En choisissant des lunettes couvrantes, vous protégez aussi les côtés de vos yeux, empêchant les rayons UV de causer des brûlures de la cornée ou d'irriter les tissus oculaires environnants.
Confort visuel et sécurité
Conduire en hiver sans lunettes de soleil peut s'avérer dangereux. L'éblouissement causé par un soleil bas ou la réflexion sur la neige humide peut réduire radicalement la visibilité. Une bonne paire de lunettes de soleil peut augmenter votre sécurité en améliorant le contraste et en réduisant l'éblouissement. Ces lunettes vous aideront à mieux percevoir les obstacles et les irrégularités de la route, ce qui est crucial, surtout dans des conditions de conduite hivernales potentiellement glissantes.
Préserver votre santé oculaire à long terme
Le port de lunettes de soleil en hiver peut aussi prévenir des maladies oculaires. Parmi celles-ci, la cataracte et la dégénérescence maculaire liées à l'âge peuvent être aggravées par l'exposition aux UV. Protéger vos yeux aujourd'hui peut réduire les risques de ces maladies plus tard dans la vie. En plus de prévenir ces affections, porter des lunettes de soleil peut également diminuer le risque de développement de ptérygions, des excroissances sur la surface oculaire qui peuvent altérer la vision.
Profitez de l'hiver et de ses sports tout en gardant vos yeux en pleine forme. Ne manquez pas de vous équiper avec des lunettes de soleil de qualité et adéquates. Visitez votre optométriste pour choisir la paire qui vous convient le mieux. Pensez à votre bien-être oculaire, pour que les plaisirs de l'hiver restent un pur bonheur sans risque pour vos yeux. En investissant dans une bonne paire de lunettes de soleil, vous vous assurez non seulement de protéger votre vue contre les rayons UV nocifs, mais aussi de profiter de chaque moment passé à l'extérieur sans souci. Votre vision est précieuse ; prenez-en soin avec le même sérieux que vous protégez votre peau du soleil.
Source: https://www.cybersoleil.com/l
Sandoz fait savoir lundi que l'Agence américaine du médicament (FDA) a homologué Enzeevu, un kit pour une injection intravitréenne, destiné à améliorer l'acuité visuelle chez des patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l'âge.
La FDA a "provisoirement" déterminé qu'Enzeevu est interchangeable avec le médicament de référence, a
Sandoz fait savoir lundi que l'Agence américaine du médicament (FDA) a homologué Enzeevu, un kit pour une injection intravitréenne, destiné à améliorer l'acuité visuelle chez des patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l'âge.
La FDA a "provisoirement" déterminé qu'Enzeevu est interchangeable avec le médicament de référence, a ajouté le géant des biosimilaires, qui souligne que la substance "renforce le portefeuille de produits ophtalmiques" et qu'il doit devenir "un moteur clé de la croissance aux Etats-Unis".
Le lancement dépendra "de plusieurs facteurs", comme l'avancée et le résultat de litiges en cours ou à venir ou de tout règlements potentiels.
Sandoz a ajouté que ce feu vert succède à l'acquisition du médicament Cimerli (ranibizumab-eqrn) début 2024, renforçant déjà le portefeuille ophtalmologique outre-Atlantique.
Source: https://www.msn.com/
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