La DMLA est la première cause de handicap visuel chez les personnes de plus de 50 ans. Si globalement 8 % de la population française en souffre, le taux grimpe jusqu’à 30 % parmi les plus de 75 ans. Des chercheurs du Centre for Eye Research Australia ont établi un lien entre de faibles niveaux d’oxygène dans le sang pendant la nuit – un s
La DMLA est la première cause de handicap visuel chez les personnes de plus de 50 ans. Si globalement 8 % de la population française en souffre, le taux grimpe jusqu’à 30 % parmi les plus de 75 ans. Des chercheurs du Centre for Eye Research Australia ont établi un lien entre de faibles niveaux d’oxygène dans le sang pendant la nuit – un signe courant d’apnée obstructive du sommeil – et la forme humide de la maladie oculaire.
Leur étude a été récemment publiée dans la revue Journal of Clinical and Experimental Ophthalmology.
Pour mieux identifier les facteurs de risque de la DMLA humide, l’équipe a réuni 225 personnes de plus de 50 ans atteints de différents stades de la pathologie. Leurs taux d'oxygène dans le sang pendant le sommeil ont été enregistrés trois nuits consécutives chez eux à l'aide d'un oxymètre digital. La présence ou non du syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) chez les participants ainsi que sa gravité ont été calculées en fonction des taux d'oxygène mesurés lorsqu’ils dormaient.
L’analyse des données recueillies a révélé qu’une apnée du sommeil modérée à sévère – qui entraîne une baisse des niveaux d’oxygène dans le sang pendant la nuit - était associée à un risque accru de DMLA humide par rapport aux personnes n’ayant pas cette pathologie.
Le manque d’oxygène nocturne peut entraîner de nombreux troubles de santé, notamment au niveau des yeux. En effet, les scientifiques rappellent dans leur article que la rétine est particulièrement sensible aux petites baisses des niveaux d’oxygène. "La rétine est très active la nuit : elle a un besoin énergétique plus important lorsqu’elle récupère de la journée", explique la Dre Carla Abbott, codirectrice de l’étude, dans un communiqué.
Or l’apnée du sommeil conduit à une baisse d’oxygénation dans le sang. La prise en charge de ce trouble sévère du sommeil serait ainsi susceptible de réduire les risques de DMLA humide, selon les chercheurs.
"Si cette association est validée, il pourrait être utile de demander aux personnes ayant un risque élevé de souffrir de DMLA précoce, si elles présentent des symptômes suggérant une apnée du sommeil, car le traitement de cette maladie pourrait réduire le risque de développer une dégénérescence maculaire humide", conclut la spécialiste.
Des études plus vastes vont être menées pour confirmer et mieux comprendre l’association découverte. Elles chercheront également à déterminer si le traitement de l’apnée du sommeil réduit les risques de DMLA humide comme l’avance l’équipe du Centre for Eye Research Australia.
Source: https://www.pourquoidocteur.fr/
Une équipe dirigée par le chercheur Gilbert Bernier, de l’Université de Montréal et du Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, a mis au point une méthode pour effectuer des transplantations rétiniennes à partir de cellules souches sur des minicochons aveugles. Ces animaux ont montré des signes de vision restaurée, ce qui c
Une équipe dirigée par le chercheur Gilbert Bernier, de l’Université de Montréal et du Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, a mis au point une méthode pour effectuer des transplantations rétiniennes à partir de cellules souches sur des minicochons aveugles. Ces animaux ont montré des signes de vision restaurée, ce qui constitue une avancée prometteuse pour les humains également. Les résultats de cette étude ont été publiés le 5 décembre 2024 dans la revue Development.
Des millions de personnes dans le monde souffrent de maladies dégénératives de la rétine. Dans la plupart des cas, la perte de vision est due à des dommages à la macula, une région centrale de la rétine riche en cônes photorécepteurs – des cellules essentielles pour percevoir les couleurs et les détails fins. Bien que la qualité de vie soit alors grandement altérée, il n’existe actuellement aucun traitement approuvé pour remplacer la macula endommagée.
Pour réaliser cette avancée, l’équipe du professeur Bernier a conçu une méthode permettant d'amener les cellules souches à former des couches cellulaires reproduisant la structure de la rétine humaine. Ces cellules souches, appelées cellules souches pluripotentes induites humaines, sont des cellules adultes «reprogrammées» capables de se différencier en n’importe quel type cellulaire. Grâce à ces cellules, l’équipe a créé des «feuillets rétiniens» enrichis en versions immatures de cônes photorécepteurs, qui peuvent devenir matures lorsqu’ils sont cultivés en laboratoire.
Après avoir créé ces feuillets en laboratoire, les scientifiques ont entrepris la délicate tâche de les greffer sur des miniporcs présentant une macula endommagée.
Le professeur explique que, «pour nous rapprocher autant que possible d’une application clinique humaine, nous avons choisi des miniporcs, dont la taille des yeux est proche de celle des humains et dont le poids est similaire. Ainsi, toutes les chirurgies de notre étude ont pu être réalisées par un chirurgien rétinien».
Une fois les feuillets transplantés, l’équipe de recherche a constaté que les greffes rétiniennes parvenaient à s’intégrer aux tissus endommagés de la rétine des miniporcs. De manière encourageante, ces derniers ont montré des signes de récupération visuelle: de nouvelles connexions neuronales se sont formées entre les cellules photoréceptrices greffées et les neurones des miniporcs. De plus, une activité neuronale des photorécepteurs a été détectée dans la zone greffée lorsque les animaux étaient exposés à une lumière vive.
Devant l’urgence de mettre au point des traitements contre la perte de vision, des chercheurs du monde entier explorent différentes approches pour réparer une macula endommagée.
«Des équipes utilisent des cellules photoréceptrices dissociées; d’autres créent des organoïdes rétiniens microdisséqués, des miniorganes cultivés en laboratoire, dit Gilbert Bernier. En revanche, notre méthode permet la formation spontanée d’un tissu rétinien plat, déjà polarisé et organisé, comme dans une rétine embryonnaire humaine.» Cette méthode permet également de produire de grandes quantités de tissus rétiniens pour des greffes.
Cependant, l’une des limites de cette méthode réside dans la difficulté de contrôler le placement et l’orientation des greffes pendant la chirurgie. La macula ne mesure que quatre millimètres de diamètre, soit environ la longueur d’un grain de riz.
«Bien orienter, placer et stabiliser la greffe dans la rétine demeure un grand défi chirurgical», indique le professeur.
Son équipe travaille désormais à améliorer le taux de succès des transplantations, notamment par l’élaboration d’un dispositif expérimental de chirurgie rétinienne pour garantir une orientation et une implantation adéquates de la greffe à l’endroit précis de la maladie rétinienne.
Bien que de nombreux défis subsistent, cette étude met en lumière le potentiel de la transplantation de feuillets rétiniens pour traiter les maladies dégénératives de la rétine.
L’article «Caractérisation moléculaire et transplantation sous-rétinienne de feuillets rétiniens hypo-immunogènes chez un modèle de cochon miniature de dégénérescence sévère des photorécepteurs», par Gilbert Bernier et ses collègues, a été publié le 5 décembre 2024 dans la revue Development.
Source: The Node & Online Editor, Development.
Source : https://nouvelles.umontreal.ca/
photo crédit :UDM
Elton John a révélé qu'il n'avait pas pu assister à sa nouvelle comédie musicale « Le Diable s'habille en Prada » car une infection oculaire contractée pendant l'été avait gravement affecté sa vue. Si la cause exacte n’est pas connue, il s’avère que de nombreux micro-organismes bactériens, viraux ou parasitaires peuvent toucher toutes le
Elton John a révélé qu'il n'avait pas pu assister à sa nouvelle comédie musicale « Le Diable s'habille en Prada » car une infection oculaire contractée pendant l'été avait gravement affecté sa vue. Si la cause exacte n’est pas connue, il s’avère que de nombreux micro-organismes bactériens, viraux ou parasitaires peuvent toucher toutes les structures de l’œil. A la surprise générale, le chanteur Elton John a récemment révélé dans l'émission Good Morning America sur la chaîne ABC qu'il avait perdu la vue de son œil droit après avoir souffert d'une infection oculaire. Mais également que son œil gauche n'était « pas au mieux », ce qui signifie qu'il ne peut plus lire quoi que ce soit, ni être en mesure d’enregistrer de nouvelles musiques actuellement. « Cela fait maintenant quatre mois que je ne vois plus rien. », a ainsi relaté la star de « Rocket Man » à l’occasion du lancement de « Le Diable s'habille en Prada », une comédie musicale basée sur le roman à succès dont il a écrit la musique. Pour Charlotte Codina, responsable professionnel du domaine spécialisé de l'orthoptique et de l'ophtalmologie au sein de l'Université de Sheffield, cette annonce est toutefois l’occasion de rappeler que les infections oculaires les plus courantes, comme la conjonctivite, ne menacent généralement pas la vue et disparaissent sans traitement. En revanche, les infections touchant le globe oculaire, la cornée, la sclère, les uvéites ou les endophtalmies peuvent mettre en jeu le pronostic visuel.
Source : https://www.femina.fr/ journaliste : Alexandra Bresson
photo wikipedia
Le dépistage précoce des maladies oculaires est essentiel pour prévenir la cécité et préserver la vision. Certaines pathologies, comme la rétinopathie diabétique, le glaucome ou la dégénérescence maculaire liée à l’âge, peuvent progresser sans symptômes visibles jusqu’à ce que des dommages irréversibles surviennent. Grâce à l’intelligenc
Le dépistage précoce des maladies oculaires est essentiel pour prévenir la cécité et préserver la vision. Certaines pathologies, comme la rétinopathie diabétique, le glaucome ou la dégénérescence maculaire liée à l’âge, peuvent progresser sans symptômes visibles jusqu’à ce que des dommages irréversibles surviennent. Grâce à l’intelligence artificielle, il est désormais possible de détecter ces maladies invisibles bien avant qu’elles ne causent des dégâts graves, et sont vouées à modifier dans un avenir proche de manière radicale modifiant ainsi radicalement la prise en charge et le pronostic des patients.
Aujourd'hui, grâce aux avancées du deep learning, l'IA est capable d'analyser des images médicales avec une précision impressionnante. Par exemple, la rétinopathie diabétique, qui est l’une des causes principales de cécité évitable dans le monde, peut être détectée beaucoup plus tôt grâce à l’IA. Cette pathologie touche de nombreux patients diabétiques, mais souvent sans symptômes perceptibles jusqu’à un stade avancé. Avec l’IA, la détection se fait à partir de simples images de la rétine, permettant ainsi une intervention précoce avant que des lésions irréversibles ne se produisent. L’analyse automatisée des photos de rétine permet aux professionnels de santé de poser un diagnostic plus rapide et plus précis.
L’intelligence artificielle ne remplace pas les ophtalmologistes, mais elle constitue un outil précieux qui complète leur expertise. Les médecins peuvent ainsi se concentrer sur les cas les plus complexes, laissant les algorithmes gérer la détection initiale. Cette complémentarité entre l'humain et la machine s'est déjà avérée efficace dans le traitement du glaucome, une maladie où l'IA est utilisée pour analyser les images du fond d’œil et détecter les signes précoces, bien avant l'apparition de symptômes visibles. Cette collaboration accélère les délais de diagnostic et renforce la précision des traitements, offrant aux patients une prise en charge plus réactive et adaptée.
En permettant une détection précoce des pathologies comme le glaucome ou la DMLA, l'IA offre l'opportunité de démarrer les traitements avant que des dommages irréversibles ne surviennent. Dans le cas de la rétinopathie diabétique, par exemple, un diagnostic rapide grâce à l’IA peut prévenir des complications graves, telles que la cécité. Avec un diagnostic anticipé, des traitements comme les injections intravitréennes ou les lasers peuvent stopper l’évolution de la maladie. L’IA permet d’intervenir bien avant que le patient ne ressente les premiers symptômes, garantissant ainsi une meilleure efficacité des interventions.
L’intelligence artificielle révolutionne la médecine, et l’ophtalmologie n’échappe pas à cette transformation. Grâce au dépistage précoce rendu possible par l’IA, les pathologies oculaires peuvent être traitées avant qu’elles n’engendrent des conséquences irréversibles. Que ce soit dans les grandes villes ou les zones rurales, cette technologie démocratise l’accès aux soins oculaires, augmentant les chances d’un diagnostic précoce et d’un traitement efficace pour tous. En appuyant les ophtalmologistes dans leurs diagnostics et en facilitant des soins personnalisés, l’IA améliore la prise en charge des patients, pour une vision et une qualité de vie préservées pour tous.
Source:
Camille Rambaud https://www.economiematin.fr/
Dans une étude préliminaire réalisée auprès de 106 personnes atteintes de dégénérescence maculaire liée à l’âge de forme humide, des chercheurs de l’université Johns Hopkins Medicine ont indiqué qu’un tiers des personnes atteintes de cette maladie rétinienne cécitante pourraient un jour être en mesure d’arrêter en toute sécurité le trait
Dans une étude préliminaire réalisée auprès de 106 personnes atteintes de dégénérescence maculaire liée à l’âge de forme humide, des chercheurs de l’université Johns Hopkins Medicine ont indiqué qu’un tiers des personnes atteintes de cette maladie rétinienne cécitante pourraient un jour être en mesure d’arrêter en toute sécurité le traitement par injections oculaires sans perte supplémentaire de la vue. Les chercheurs affirment que ces résultats ne permettent pas de fixer un délai pour arrêter le traitement ou de prédire précisément quels patients peuvent arrêter les injections, mais ils affirment que ces résultats viennent s’ajouter aux preuves de plus en plus nombreuses selon lesquelles de nombreuses personnes atteintes de cette maladie n’ont peut-être pas besoin du traitement mensuel à vie actuellement recommandé.
Les résultats, selon les chercheurs, indiquent également que des protéines spécifiques sont produites à différents niveaux dans les yeux de ceux qui ont arrêté le traitement, ce qui pourrait conduire au développement d'un test permettant d'identifier avec précision ceux qui pourraient être sevrés du traitement.
« Un tel test pourrait nous permettre de dire aux patients dès le début comment ils s'en sortiraient et quand ils pourraient être en mesure d'arrêter », explique Akrit Sodhi, MD, Ph.D. , professeur agrégé d'ophtalmologie et professeur Branna et Irving Sisenwein d'ophtalmologie à la Johns Hopkins University School of Medicine et au Wilmer Eye Institute.
L'étude a été publiée sous forme imprimée le 18 janvier dans le Journal of Clinical Investigation .
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est la cause la plus fréquente de perte de vision chez les personnes de 50 ans et plus. La majorité des personnes qui perdent la vue à cause de cette maladie souffrent de la forme « humide », caractérisée par une croissance anormale de vaisseaux sanguins qui laissent échapper des liquides nocifs dans les tissus photosensibles de l’œil.
Le traitement de la DMLA exsudative nécessite des injections mensuelles ou bimensuelles de médicaments appelés anti-VEGF (ou anti-facteur de croissance endothélial vasculaire) dans l'œil. Les agents anti-VEGF peuvent ralentir ou arrêter la croissance des vaisseaux sanguins perméables et, dans la plupart des cas, prévenir efficacement une perte de vision supplémentaire. Cependant, la nécessité de retourner chaque mois au cabinet du médecin ou à la clinique pour des injections est un obstacle courant aux soins chez les patients, ce qui entraîne des traitements manqués et une détérioration potentielle de la vision.
Pour l'étude, Sodhi et son équipe ont analysé les résultats du traitement de 106 personnes atteintes de dégénérescence maculaire humide liée à l'âge qu'il a traitées au Johns Hopkins Wilmer Eye Institute entre 2013 et 2020, dans le centre d'East Baltimore et dans une clinique satellite, toutes deux dans le Maryland.
Chaque patient a suivi un programme d'injection anti-VEGF personnalisé dans lequel Sodhi a surveillé la réponse au traitement et déterminé si les patients avaient besoin d'une autre injection à chaque visite ou s'ils pouvaient interrompre le traitement pendant lequel l'injection était suspendue à moins qu'il n'y ait des signes d'une nouvelle activité de la maladie lors de la visite suivante. Les yeux sans traitement qui ne présentaient aucun signe d'accumulation de liquide ou de perte de vision progressive après au moins 30 semaines de surveillance ont été considérés comme ayant pu sevrer en toute sécurité le traitement anti-VEGF.
Au bout d'un an, jusqu'à un tiers des patients avaient arrêté les traitements anti-VEGF dans au moins un œil. Cela représentait 38 des 122 yeux traités (31 %). Un pourcentage plus faible d'yeux nécessitaient encore des injections mensuelles, ce qui représentait des traitements pour 21 des 122 yeux des patients (17 %). L'autre moitié des patients nécessitait un traitement toutes les 6 à 12 semaines ; une poignée de ces patients ont également été finalement sevrés du traitement à la fin de la deuxième année.
Les patients qui ont arrêté les traitements anti-VEGF dans au moins un œil ont montré le meilleur résultat, avec moins de liquide et une vision améliorée par rapport à ceux qui ont nécessité des injections continues pour maintenir leur vision.
« Dans l’ensemble, les patients qui ont pu interrompre leur traitement ont obtenu les meilleurs résultats, même s’ils ne recevaient aucun médicament anti-VEGF. Ils avaient une meilleure acuité visuelle, un meilleur gain de vision et moins de liquide dans leur rétine », explique Sodhi.
Les chercheurs ont ensuite recherché des biomarqueurs qui pourraient montrer ce qui distinguait ces patients de ceux qui avaient besoin d’injections mensuelles pour maintenir leur vision.
Avant de commencer le traitement par thérapie anti-VEGF selon leur plan de traitement, l'équipe de Sodhi a collecté de petites quantités de liquide dans les yeux de certains patients et a continué à collecter des échantillons lors des visites cliniques ultérieures de nombreux patients.
Dans les fluides, les chercheurs ont trouvé des différences dans les quantités de 172 protéines entre les patients qui ont pu arrêter les traitements par rapport à ceux qui ont nécessité un traitement mensuel.
Dans une expérience de validation de principe, les chercheurs ont choisi l’une des 172 protéines à étudier plus en détail – l’apolipoprotéine B100 – dont d’autres études avaient démontré qu’elle constituait une partie importante des drusen, la substance qui s’accumule sous la rétine chez tous les patients atteints de DMLA et qui était censée favoriser les changements précoces de la DMLA sèche. Les chercheurs ont découvert que l’apolipoprotéine B100 était présente à des niveaux beaucoup plus élevés dans les yeux des patients qui avaient arrêté le traitement anti-VEGF. Ils ont également observé que les niveaux de cette protéine étaient plus élevés chez les patients qui n’avaient pas développé de DMLA humide que chez les patients qui en avaient développé. Les chercheurs ont émis l’hypothèse que cette protéine pourrait aider à protéger les patients contre le développement de la DMLA humide.
Les chercheurs ont ensuite mené des tests sur des souris en provoquant dans la rétine une croissance anormale de vaisseaux sanguins semblable à celle observée chez les humains atteints de dégénérescence maculaire. Les souris génétiquement modifiées avec des niveaux élevés d'apolipoprotéine B100 présentaient moins de croissance anormale de vaisseaux sanguins dans la rétine que les souris avec des niveaux plus faibles de cette protéine, ce qui suggère que la protéine a effectivement un effet protecteur contre la maladie rétinienne.
Selon Sodhi, il existe potentiellement d’autres protéines parmi les 172 qui pourraient être utilisées comme biomarqueurs pour prédire la réponse aux thérapies anti-VEGF. Il note que certaines de ces protéines pourraient être utilisées pour développer de nouveaux traitements contre la dégénérescence maculaire.
Des essais cliniques randomisés sur un large groupe de patients atteints de dégénérescence maculaire humide doivent être réalisés avant que des recommandations plus larges sur la suspension des thérapies anti-VEGF puissent être élaborées, ajoute Sodhi.
D'autres chercheurs impliqués dans cette étude incluent Xuan Cao, Jaron Castillo Sanchez, Chuanyu Guo, Tapan Patel, Zhiyong Yang, Ming-Wen Hu, Danyal Malik, Kathleen Jee, Yassine Daoud, James T. Handa, Lijun Chen, Yuefan Wang, Hui Zhang et Jiang Qian de la faculté de médecine de l'université Johns Hopkins; Silvia Montaner de l'université du Maryland et Aumreetam Dinabandhu de la faculté de médecine de l'université Johns Hopkins et de l'université du Maryland.
Ce travail a été soutenu par le National Eye Institute (R01EY029750, R01EY025705, R01 EY27961), Research to Prevent Blindness, Inc., le prix Alcon Young Investigator Award de l'Alcon Research Institute, la chaire Robert Bond Welch et la chaire Branna et Irving Sisenwein en ophtalmologie. Source:https://www.hopkinsmedicine.org/
Christopher Cioffi, Ph.D., professeur Thomas et Constance D'Ambra de chimie organique de l'Institut polytechnique Rensselaer, a collaboré avec Konstantin Petrukhin, Ph.D., professeur de sciences ophtalmiques à l'Université de Colombie, pour développer des composés destinés à traiter le vieillissement sec. la dégénérescence maculaire conn
Christopher Cioffi, Ph.D., professeur Thomas et Constance D'Ambra de chimie organique de l'Institut polytechnique Rensselaer, a collaboré avec Konstantin Petrukhin, Ph.D., professeur de sciences ophtalmiques à l'Université de Colombie, pour développer des composés destinés à traiter le vieillissement sec. la dégénérescence maculaire connexe (DMLA) et la maladie de Stargardt, deux maladies causant la cécité.
Les travaux de l'équipe ont conduit à la découverte d'un candidat préclinique avancé. Maintenant, Cioffi et Petruhkin ont reçu une subvention de 6,4 millions de dollars sur cinq ans de la part du National Eye Institute des National Institutes of Heath pour mener des travaux de développement de médicaments et des études toxicologiques expérimentales sur les nouveaux médicaments (IND).
« Ce prix nous aide à faire un pas de plus vers l'introduction de notre composé avancé en clinique », a déclaré Cioffi.
Nous évaluerons sa capacité à ralentir la progression de la maladie et à contribuer à préserver la vision des patients atteints de la maladie de Stargardt et de la DMLA sèche. »
Christopher Cioffi, Institut polytechnique Rensselaer
La DMLA est la principale cause de cécité chez les personnes de 60 ans et plus aux États-Unis, et la DMLA sèche est la forme la plus répandue de la maladie. Elle se caractérise par une accumulation de lipofuscine dans la rétine. La maladie de Stargardt est une maladie oculaire génétique rare dans laquelle la perte de vision commence généralement dès l'enfance. Dans la dégénérescence maculaire de Stargardt, la lipofuscine s'accumule dans la macula, qui est une petite zone ronde de la rétine. La lipofuscine est constituée de granules pigmentaires jaune-brun. Les bisrétinoïdes de pyridinium sont des composants de la lipofuscine qui sont cytotoxiques ou tuent les cellules. Cioffi et Petruhkin visent à inhiber la synthèse des bisrétinoïdes afin de traiter la DMLA sèche.
La synthèse des bisrétinoïdes est pilotée par le trafic du rétinol de la circulation sanguine vers la rétine. Le complexe protéine de liaison au rétinol 4 (RBP4) – transthyrétine (TTR) agit comme le principal transporteur pour administrer le rétinol à l'œil. Les antagonistes de RBP4 déplacent le rétinol de RBP4, provoquant la dissociation du complexe RBP4-TTR, ce qui supprime la synthèse des bisrétinoïdes de lipofuscine. Cependant, la perturbation de l'interaction RBP4-TTR pourrait potentiellement déstabiliser les tétramères TTR de type sauvage et favoriser l'agrégation du TTR chez les individus présentant une prédisposition liée à l'âge à l'amylose TTR (ATTR).
Par conséquent, l’équipe a identifié de nouveaux médicaments bispécifiques biodisponibles par voie orale qui agissent à la fois comme antagonistes de RBP4 et comme stabilisateurs cinétiques du tétramère TTR. En se liant à ces sites, les médicaments empêchent l’agrégation du TTR en amyloïdes.
« Nous exploitons notre expertise en matière de développement de médicaments pour faire progresser le développement d'une nouvelle classe de modulateurs bispécifiques du cycle visuel », a déclaré Petrukhin. « Nous espérons que notre candidat en développement, qui combine une sécurité et une efficacité optimales, émergera comme une thérapie nouvelle et améliorée contre la dégénérescence maculaire, bénéficiant à diverses populations de patients ayant besoin d'options de traitement améliorées.
« Ces composés bispécifiques ont montré un potentiel thérapeutique pour traiter la dégénérescence maculaire atrophique liée à l'âge (DMLA sèche) et la maladie de Stargardt », a déclaré Cioffi. « En outre, les composés peuvent également avoir le potentiel de prévenir l'amylose TTR (ATTR). »
L'ATTR est une maladie évolutive qui survient lorsque la protéine TTR du corps se replie mal et forme des dépôts anormaux appelés fibrilles amyloïdes. L’accumulation de ces dépôts affecte souvent le cœur et les nerfs.
La motivation de Cioffi vient de son désir d'offrir de meilleures options de traitement aux patients.
« Il existe très peu d'options thérapeutiques disponibles pour les patients souffrant de DMLA sèche », a déclaré Cioffi. « Les thérapies disponibles sont peu efficaces, auraient provoqué des effets secondaires graves et impliqueraient une injection directe du médicament dans l'œil. Nous développons un médicament biodisponible par voie orale pris sous forme de pilule qui serait plus efficace pour traiter la maladie, plus sûr. » , et éviterait les problèmes d'observance associés aux injections intravitréennes. Ce travail ouvre également la voie à l'étude de nos effets sur les patients atteints de la maladie de Stargardt, une maladie rétinienne héréditaire rare qui touche les enfants et les adolescents. peut potentiellement également aider à préserver la vision de ces jeunes patients est un autre facteur de motivation majeur pour ce travail.
« Avec cette étude, les Drs Cioffi et Petruhkin feront progresser de nouveaux traitements sûrs et efficaces pour lutter contre la DMLA sèche et la maladie de Stargardt », a déclaré Curt Breneman, Ph.D., doyen de l'École des sciences de Rensselaer. « Ce sont des maladies dévastatrices pour lesquelles les options de traitement sont limitées, et leur travail a le potentiel de faire une réelle différence dans la vie des gens !
Source: https://ma-clinique.fr/
Une nouvelle étude menée par des chercheurs de la Friedman School of Nutrition Science and Policy de l'Université Tufts a révélé que la consommation quotidienne de pistaches peut améliorer considérablement la santé oculaire en augmentant la densité optique du pigment maculaire (MPOD), due à la lutéine, un pigment végétal, un facteur clé
Une nouvelle étude menée par des chercheurs de la Friedman School of Nutrition Science and Policy de l'Université Tufts a révélé que la consommation quotidienne de pistaches peut améliorer considérablement la santé oculaire en augmentant la densité optique du pigment maculaire (MPOD), due à la lutéine, un pigment végétal, un facteur clé dans la protection. les yeux de la lumière bleue (visible) et des dommages liés à l’âge.
L'essai contrôlé randomisé a montré que par rapport à un régime alimentaire habituel seul, la consommation de 2 onces (57 grammes) de pistaches par jour pendant 12 semaines dans le cadre d'un régime habituel entraînait une augmentation significative de la MPOD chez des adultes d'âge moyen à plus âgés par ailleurs en bonne santé. . La MPOD est un indicateur important de la santé oculaire, car elle protège la rétine et est liée à un risque réduit de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), l'une des principales causes de cécité chez les personnes âgées.
Les résultats de cette recherche arrivent à point nommé, car selon un sondage national réalisé par l’American Foundation for the Blind, les Américains craignent davantage la perte de vision que d’autres problèmes de santé graves.
Nos résultats indiquent que les pistaches ne constituent pas seulement une collation nutritive, mais qu’elles peuvent également présenter des avantages significatifs pour la santé oculaire. Ceci est particulièrement important à mesure que les gens vieillissent et sont confrontés à des risques plus élevés de déficience visuelle. »
Dr Tammy Scott, neuropsychologue de recherche et clinique et auteur principal de l'étude
La lutéine, présente dans les pistaches, joue un rôle essentiel dans le maintien de la santé oculaire en filtrant la lumière bleue et en agissant comme antioxydant dans les yeux. L'étude a révélé que la consommation de pistaches a presque doublé l'apport quotidien en lutéine des participants, qui est généralement très faible dans la plupart des régimes alimentaires américains, et a considérablement augmenté les taux plasmatiques de lutéine.
Le Dr Scott explique que dans l'étude, les participants ont été sélectionnés pour avoir de faibles apports de base habituels en lutéine dans leur alimentation et que seulement 2 onces par jour ont rapidement augmenté les niveaux de lutéine dans le sang en seulement 6 semaines. « En incorporant simplement une poignée de pistaches à votre alimentation, vous pouvez améliorer votre apport en lutéine, cruciale pour protéger vos yeux », note le Dr Scott. Elle ajoute que les pistaches constituent une source de graisses saines, ce qui pourrait permettre à l’organisme de mieux absorber la lutéine des pistaches.
Dans l’étude, environ 1,6 mg de lutéine provenaient des pistaches, ce qui suffirait à doubler la consommation quotidienne moyenne de lutéine, qui appartient à une classe de pigments végétaux appelés xanthophylles, chez les adultes américains.
En plus de favoriser la santé oculaire, la lutéine présente dans les pistaches peut également bénéficier aux fonctions cérébrales. « La lutéine traverse la barrière hémato-encéphalique, où elle peut aider à réduire le stress oxydatif et l'inflammation », note le Dr Elizabeth Johnson, co-chercheuse de l'étude.
Comme pour l’œil, la lutéine s’accumule de manière sélective dans le cerveau et peut jouer un rôle dans la réduction du déclin cognitif. Des études suggèrent que des niveaux plus élevés de lutéine sont associés à de meilleures performances cognitives, y compris la mémoire et la vitesse de traitement, faisant des pistaches un complément précieux à un régime alimentaire visant à favoriser un vieillissement global en bonne santé. Source: https://ma-clinique.fr/
Dans le cadre d’un essai clinique novateur, un implant rétinien a permis à des patients aveugles de recouvrer partiellement la vue, leur permettant de lire et de reconnaître des formes. Bien que leur acuité visuelle reste bien inférieure à la moyenne, les avancées réalisées sont prometteuses. « Pour la première fois, il a été possible de
Dans le cadre d’un essai clinique novateur, un implant rétinien a permis à des patients aveugles de recouvrer partiellement la vue, leur permettant de lire et de reconnaître des formes. Bien que leur acuité visuelle reste bien inférieure à la moyenne, les avancées réalisées sont prometteuses. « Pour la première fois, il a été possible de restaurer une vision fonctionnelle dans une rétine altérée par la dégénérescence maculaire liée à l’âge », a déclaré le coordinateur scientifique de l’étude.
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) affecte la macula, une région de la rétine essentielle à la vision centrale, et se manifeste sous deux formes : humide ou sèche. L’atrophie géographique (AG) constitue une manifestation de la DMLA sèche, caractérisée par une dégradation progressive des cellules photoréceptrices, entraînant une perte de la vision centrale. Cette affection est relativement courante, touchant environ 8 millions de personnes dans le monde, avec plus de 160 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année aux États-Unis. Ces chiffres soulignent l’urgence de poursuivre la recherche et le développement de traitements dans ce domaine.
Il y a quelques années, l’entreprise française Pixium Vision a mis au point un implant oculaire nommé Prima, conçu pour remplacer les fonctions des photorécepteurs endommagés chez les patients atteints d’AG. Plus récemment, une jeune start-up, Science Corporation, a acquis les droits de propriété intellectuelle de ce produit en vue de sa commercialisation. Un essai clinique a été mené pour évaluer la sécurité et l’efficacité de l’implant avant sa mise sur le marché. Les résultats préliminaires sont encourageants, révélant une amélioration de l’acuité visuelle chez la majorité des participants.
Le dispositif Prima, une puce de 2 millimètres comportant 378 pixels, est inséré chirurgicalement sous la rétine. Il fonctionne en tandem avec des lunettes équipées d’une caméra, qui capture les images visées par l’utilisateur. Ces images sont ensuite converties en faisceaux infrarouges, lesquels stimulent la puce. Les pixels agissent comme de minuscules plaques photovoltaïques, générant des impulsions électriques en réponse, qui sont transmises directement au cerveau pour recréer une expérience visuelle approchant la vision naturelle. L’implant permet aux utilisateurs de percevoir des formes et des motifs principalement en teintes jaunâtres.
Pour évaluer l’efficacité de Prima, 38 patients âgés de 60 ans ou plus ont participé à l’essai. Les chercheurs ont utilisé un tableau d’acuité visuelle standard pour l’évaluation. Au début de l’étude, l’acuité moyenne était de 20/450, indiquant qu’un patient devait se tenir à 20 pieds (6,1 mètres) pour reconnaître une lettre qu’une personne avec une vision normale aurait vue à 450 pieds. Aux États-Unis, une acuité de 20/200 est considérée comme une cécité au niveau légal.
Plusieurs mois après l’implantation de Prima, la majorité des participants a constaté une nette amélioration de leur vision. L’acuité visuelle moyenne est passée à 20/160. En moyenne, les patients ont réussi à lire 23 lettres de plus sur le tableau d’acuité visuelle par rapport au début de l’étude. Cependant, les résultats individuels varient considérablement : certains participants ont atteint une acuité de 20/63, tandis que d’autres n’ont observé que peu ou pas d’amélioration. De plus, le dispositif est doté d’une fonction de zoom qui permet d’agrandir les lettres et les formes, contribuant ainsi à améliorer les performances. Science Corporation exprime son enthousiasme face à ces résultats. « À ma connaissance, c’est la première fois que la restauration de la capacité à lire couramment est démontrée de manière définitive chez des patients aveugles », a déclaré Max Hodak, PDG. Source: https://trustmyscience.com/
Amgen AMGN.O lancera sa version biosimilaire de l'Eylea, le médicament phare de Regeneron
REGN.O pour les soins oculaires, à la suite d'une décision de la cour d'appel américaine en sa faveur mardi, a déclaré un porte-parole d'Amgen.
La Cour d'appel fédérale américaine a rejeté la demande de Regeneron de bloquer le lancement de l'Eylea dan
Amgen AMGN.O lancera sa version biosimilaire de l'Eylea, le médicament phare de Regeneron
REGN.O pour les soins oculaires, à la suite d'une décision de la cour d'appel américaine en sa faveur mardi, a déclaré un porte-parole d'Amgen.
La Cour d'appel fédérale américaine a rejeté la demande de Regeneron de bloquer le lancement de l'Eylea dans le cadre de son appel d'une décision connexe en faveur d'Amgen dans une affaire de brevet en Virginie-Occidentale. Eylea peut traiter des maladies oculaires telles que la dégénérescence maculaire, l'œdème maculaire et la rétinopathie.
"Nous continuons à penser qu'Amgen viole nos droits de brevet, et la décision d'aujourd'hui rejetant notre demande d'injonction temporaire n'est pas le dernier mot dans ce litige", a déclaré Regeneron dans un communiqué.
Un porte-parole d'Amgen a déclaré que la société mettrait son biosimilaire, le Pavblu, à la disposition des patients "aussi rapidement que possible afin d'élargir l'accès à un traitement abordable et efficace"
Les biosimilaires sont des versions de médicaments biologiques comparables aux génériques de produits pharmaceutiques traditionnels. Contrairement aux médicaments traditionnels, les médicaments biologiques complexes sont fabriqués à partir de cellules vivantes et ne peuvent être copiés à l'identique.
La FDA a approuvé Eylea pour la première fois en 2011. Il rapportera à Regeneron un chiffre d'affaires de 5,89 milliards de dollars aux États-Unis en 2023.
Regeneron, dont le siège se trouve à Tarrytown (New York), a poursuivi Amgen, dont le siège se trouve à Thousand Oaks (Californie), pour avoir enfreint des dizaines de ses brevets liés à l'Eylea. Le mois dernier, un juge fédéral de Virginie occidentale a rejeté la demande de Regeneron de bloquer le lancement du Pavblu par Amgen pendant que Regeneron poursuit ses revendications de brevets contre la société dans le cadre de l'affaire en cours.
Regeneron a fait appel auprès du circuit fédéral et a demandé à la Cour de bloquer le lancement du Pavblu pendant la durée de l'appel. La Cour fédérale a rejeté cette demande mardi, permettant ainsi à Amgen de poursuivre le lancement.
La santé de nos yeux dépend en grande partie de notre alimentation. Si vous souhaitez allier convivialité et bien-être oculaire, pourquoi ne pas organiser une soirée potluck sur le thème des aliments bénéfiques pour les yeux ? Ce genre d’événement permet à chacun d’apporter un plat, tout en découvrant de délicieuses recettes riches en nu
La santé de nos yeux dépend en grande partie de notre alimentation. Si vous souhaitez allier convivialité et bien-être oculaire, pourquoi ne pas organiser une soirée potluck sur le thème des aliments bénéfiques pour les yeux ? Ce genre d’événement permet à chacun d’apporter un plat, tout en découvrant de délicieuses recettes riches en nutriments essentiels pour la vue.
Voici quelques conseils et idées pour organiser une soirée potluck réussie qui ravira vos papilles tout en prenant soin de vos yeux.
Avant de lancer les invitations, partagez avec vos invités une liste d’ingrédients particulièrement bénéfiques pour la santé oculaire. Cela les aidera à orienter leurs choix culinaires. Voici quelques-uns des nutriments essentiels pour vos yeux :
Inspirez vos convives avec quelques idées de recettes savoureuses et faciles à réaliser, toutes riches en nutriments pour la vision.
Pourquoi ne pas aller encore plus loin et choisir une décoration en lien avec le thème de la santé oculaire ? Utilisez des couleurs vives qui rappellent les aliments que vous consommez, comme le vert des légumes à feuilles ou le orange des carottes et patates douces. Vous pouvez aussi créer de petites étiquettes expliquant les bienfaits pour les yeux de chaque plat pour que vos invités sachent exactement ce qu’ils mangent.
Avec une soirée potluck dédiée aux aliments qui nourrissent vos yeux, vous offrez à vos amis et à vos proches une occasion unique de se régaler tout en prenant soin de leur santé visuelle. N’oubliez pas, bien manger, c’est voir mieux !
Source:https://iris.ca/
"90 % des aveugles recensés, à travers le monde, vivent dans les pays en développement". Ce chiffre est de l’organisation mondiale de la santé (OMS). Elle ajoute que dans les régions à revenu faible ou intermédiaire situées dans l’Ouest et l’Est de l’Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, le taux de cécité est huit fois supérieur à cel
"90 % des aveugles recensés, à travers le monde, vivent dans les pays en développement". Ce chiffre est de l’organisation mondiale de la santé (OMS). Elle ajoute que dans les régions à revenu faible ou intermédiaire situées dans l’Ouest et l’Est de l’Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, le taux de cécité est huit fois supérieur à celui des pays à revenu élevé.
L’OMS affirme aussi que la cécité et les déficiences visuelles sont responsables d’un handicap visuel chez plus de 253 millions de personnes et 124 millions présentent des vices de réfraction non corrigés (myopie, hypermétropie ou astigmatisme) dans le monde.
Ceci confirme que la cécité est un véritable problème mondial de santé publique. «Cette situation est à l’origine d'énormes souffrances pour les personnes touchées (dépendance, mendicité, mauvaise qualité de vie, mortalité prématurée, etc.), leurs familles (enfants guides, déperdition scolaire, dislocation, etc.) et la société (baisse de la productivité, augmentation des charges sociales, appauvrissement de la communauté )», a expliqué le préfet de Bambey. Mamadou Faye qui a lu le discours du ministre de la Santé et de l’Action sociale lors de la célébration de la journée mondiale de la vue, jeudi 10 octobre.
Causes, incidences et traitements
Les principales causes de cécité dans le monde sont les défauts de réfraction non corrigés, la cataracte non opérée, le trachome, la dégénérescence maculaire liée à l’âge, le glaucome, la rétinopathie diabétique et l’opacité cornéenne. Il faut noter que leur incidence est malheureusement plus élevée chez les femmes, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Pourtant, dans 8 cas sur 10, la cécité est évitable et guérissable.
Les interventions destinées à prévenir et traiter la perte de l'acuité visuelle figurent parmi les plus efficaces par rapport à leur coût et celles qui réussissent le mieux. Ce sont l’«opération de la cataracte, la prévention du trachome, la distribution d'ivermectine pour le traitement de la cécité des rivières, la vaccination anti rougeoleuse, la distribution de vitamine A pour prévenir la cécité infantile et la fourniture de lunettes »/
Elles permettent d’éviter jusqu’à 80% des cas de cécité soit parce qu'ils résultent d'affections évitables (20 %), soit parce qu'ils sont guérissables (60 %). «Pour gagner ce pari, il faudra maintenir et renforcer l’engagement politique de nos Etats, une implication de la population, un appui accru des partenaires techniques et financiers », a dit le préfet.
Les jouets à base de leds émettent de la lumière bleue nocive pour la rétine des enfants. L’Anses appelle à revoir la norme censée garantir la sécurité de ces objets lumineux.
Une tortue-veilleuse, des sabres laser, des toupies qui clignotent, des torches, des figurines qui brillent la nuit, une tractopelle son et lumière… Les jouets lu
Les jouets à base de leds émettent de la lumière bleue nocive pour la rétine des enfants. L’Anses appelle à revoir la norme censée garantir la sécurité de ces objets lumineux.
Une tortue-veilleuse, des sabres laser, des toupies qui clignotent, des torches, des figurines qui brillent la nuit, une tractopelle son et lumière… Les jouets lumineux qui tapissent la chambre de ses fils Alexandre et Arthur sont si nombreux que Julie peine à en faire la liste complète lorsqu’elle pousse la porte des enfants.
Autant dire qu’à la lecture de l’avis rendu ce mardi par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), cette mère de famille du Val-de-Marne aurait des raisons de s’inquiéter. « Je ne me suis jamais posé la question de la dangerosité de la lumière bleue émise par les leds (Diodes électroluminescentes) dans les jouets de mes enfants car je pensais que le problème concernait uniquement les écrans d’ordinateurs et de smartphones », explique
La liste est pourtant longue des joujoux contenant ces fameuses diodes électroluminescentes : Peluches, poupées, tablettes à dessiner, camions, toupies, jeux de société lumineux, etc. « Si un jouet est lumineux, il y a de très fortes probabilités qu’il soit à base de leds » explique Julie Dina Attia, coordinatrice de l’expertise de l’Anses.
Or, la lumière bleue émise par les leds peut présenter « différents effets toxiques » pour l’œil. « Le cristallin des enfants ne filtre pas totalement la lumière bleue, explique Aurélie Niaudet, adjointe au chef de l’unité d’évaluation des risques liés aux agents physiques à l’Anses. Une exposition répétée peut provoquer des dommages à la rétine, notamment augmenter le risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) Sans compter le fait que « l’exposition à la lumière bleue le soir et la nuit » peut affecter les rythmes biologiques de l’enfant et troubler son sommeil. « Cela perturbe en quelque sorte l’horloge centrale qui régit la sécrétion d’hormones, les cycles veille/sommeil, la vigilance et la température corporelle », détaille Aurélie Niaudet.
L’Anses préconise notamment de « limiter l’exposition à des leds bleues ou blanches, qui sont riches en lumière bleue ». À choisir, mieux vaut encore opter pour un joujou émettant une lumière de couleur rouge et dans tous les cas « éviter d’utiliser les jouets lumineux deux heures avant le coucher ». « Le conseil vaut aussi pour les adultes avec leurs smartphones », ajoute Dina Attia.
« Et dire que mes enfants jouent avec justement le soir avant de se coucher », se désole Julie dont le cadet, âgé de 5 ans, raffole des camions et autres ambulances dotées de gyrophare. Pour protéger les yeux des bambins, une norme fondée sur des valeurs limites d’exposition établies au niveau international régissait depuis des années les jouets électriques.
Les experts estiment en substance que cette norme n’est pas un gage de sécurité pour les bambins qui manipulent des camions de pompiers lumineux ou des figurines fonctionnant avec des leds. Cette norme a été révisée en 2020 et entrée en application en 2022. Et cette nouvelle version n’est pas du goût des experts de l’Anses.
Après avoir déjà alerté l’opinion publique en 2010 et 2019 sur les « effets toxiques pour la rétine » des jouets pour enfants contenant des lumières en leds, l’Anses s’inquiète désormais de ces nouvelles règles censées garantir l’innocuité de ces objets avant leur mise sur le marché. Dans le détail, elle s’appuie désormais sur un protocole de vérification des exigences de sécurité oculaire du jouet. Or, l’étude scientifique sur laquelle repose ce protocole comporterait « plusieurs erreurs ». « Celles-ci peuvent conduire des jouets déclarés conformes à dépasser les valeurs limites d’exposition définies pour prévenir les risques associés à la lumière bleue » s’alarme l’Anses.
Des tests ont été réalisés sur un échantillon de 19 LED contenues dans des jouets disponibles sur le marché. « Ces tests ont confirmé que la version 2020 de la norme est moins protectrice que la précédente de 2005, au point que huit des jouets testés n’auraient pas pu être mis sur le marché », explique l’Anses.
Estimant que « le respect de la nouvelle version de la norme ne permet pas de garantir les exigences de sécurité oculaires pour prévenir tout risque pour les yeux des enfants », l’Anses recommande d’engager « rapidement une révision du cadre normatif au niveau européen ». « Et le meilleur conseil que l’on puisse donner aux parents, résume Aurélie Niaudet, est de limiter l’exposition à ces objets ». Sourcehttps://www.leparisien.fr/ par Frédéric Mouchon
Vous avez l'impression que vos yeux ont changé de couleur ? Il s'agit peut-être d'un gérontoxon, une modification de l'oeil qui survient chez les séniors. Sans danger, cet arc sénile peut toutefois être inesthétique. On fait le point avec un chirurgien-ophtalmologiste.
L’arc sénile, comme son nom l’indique, est plutôt l’apanage des pers
Vous avez l'impression que vos yeux ont changé de couleur ? Il s'agit peut-être d'un gérontoxon, une modification de l'oeil qui survient chez les séniors. Sans danger, cet arc sénile peut toutefois être inesthétique. On fait le point avec un chirurgien-ophtalmologiste.
L’arc sénile, comme son nom l’indique, est plutôt l’apanage des personnes âgées et survient autour de 70 ans. Même s’il arrive dans certains cas qu’il survienne chez les gens relativement jeunes. “Le gérontoxon est un dépôt de lipides qui se fait en périphérie de la cornée et qui dessine comme un anneau blanchâtre. Il peut donner aux personnes concernées l’impression que leurs yeux changent de couleur”, explique le Dr Esther Blumen-Ohana, chirurgien-ophtalmologiste. Il s’agit en réalité d’une kératopigmentation naturelle pouvant prendre la forme d’un arc de cercle ou d’un cercle complet au niveau du limbe cornéen. Il faut également rappeler que si l’arc sénile est caractérisé par un dépôt de gras, de lipides, il n’est pas du tout corrélé au dosage du cholestérol dans le sang.
Étonnamment, et sans que l’on sache pourquoi, l’arc sénile ne touche pas tout le monde. “Il s’agit d’un problème uniquement esthétique, qui n’entrave pas du tout la vision”, précise l'ophtalmologiste. Le gérontoxon est facilement reconnaissable et il ne nécessite pas d'investigations particulières. Il évolue jusqu’à un certain point puis se stabilise. La plupart des personnes touchées s’en accommodent, même si certaines se plaignent de son côté inesthétique. “On ne peut rien faire, à part éventuellement mettre des lentilles de couleur ou éventuellement envisager une pigmentation de la cornée, mais en pratique personne ne le fait”, explique le Dr Blumen-Ohana.
Alors que le gérontoxon n’a aucun impact sur la vision ni la qualité de vie, certaines transformations esthétiques de l'œil peuvent être liées à une pathologie. “C’est par exemple le cas des transformations de l’iris. Si elle s’accole en périphérie, cela peut être le signe d’une forme de glaucome, d’une inflammation ou même d’une synéchie oculaire, lorsque l’iris adhère à la cornée ou au cristallin”, explique la spécialiste.
L'iris peut également se décolorer en raison du frottement de l’iris sur le cristallin (on a alors l’impression que les yeux éclaircissent). “Cela donne une dépigmentation en roue de vélo, avec des rayons colorés, un peu comme une uvéite herpétique”, décrit le Dr Blumen-Ohana. Enfin, certaines modifications peuvent entraîner une modification de coloration de la cornée : cicatrice cornéenne après un traumatisme, abcès sous lentille (qui peut avoir la même couleur que le gérontoxon), apparition de membranes inflammatoires autour de l’œil à l’origine d’une coloration rouge. Source:https://www.femmeactuelle.fr/ journaliste Esther Buitekant
La friture est souvent considérée comme une méthode de cuisson peu saine, surtout pour les athlètes et les passionnés de sport qui cherchent à optimiser leur alimentation. Cependant, une récente étude pourrait bien changer notre perception de cette technique, en particulier lorsqu’il s’agit de l’utilisation de l’huile d’olive extra vierg
La friture est souvent considérée comme une méthode de cuisson peu saine, surtout pour les athlètes et les passionnés de sport qui cherchent à optimiser leur alimentation. Cependant, une récente étude pourrait bien changer notre perception de cette technique, en particulier lorsqu’il s’agit de l’utilisation de l’huile d’olive extra vierge. En tant que fervent adepte du tennis et soucieux de la nutrition, je me suis intéressé de près à ces nouvelles découvertes qui pourraient avoir un impact sur notre approche culinaire.
Des chercheurs de l’Université de Grenade, en Espagne, ont mené une étude comparative sur les effets de différents modes de cuisson sur la qualité nutritionnelle des légumes. Ils ont examiné trois méthodes : la cuisson à l’eau bouillante, la cuisson dans un mélange d’eau et d’huile d’olive, et la friture à l’huile d’olive extra vierge. Les résultats sont surprenants : la friture à l’huile d’olive extra vierge enrichirait les légumes en composés phénoliques, des antioxydants naturels bénéfiques pour la santé.
Les phénols sont reconnus pour leurs propriétés antioxydantes, jouant un rôle dans la prévention de maladies chroniques dégénératives telles que le cancer, le diabète ou encore la dégénérescence maculaire. L’étude a démontré que la friture dans l’huile d’olive extra vierge permettait aux légumes d’absorber ces composés, augmentant ainsi leur valeur nutritionnelle. Pour les sportifs, dont le corps est soumis à un stress oxydatif important, cet apport en antioxydants peut être particulièrement bénéfique.
Cristina Sánchez Samaniego, chercheuse au département de nutrition de l’Université de Grenade, explique : « En comparant les teneurs en phénols totaux des légumes frais, nous avons constaté des variations en fonction de la méthode de cuisson utilisée. La friture est la technique qui permet les augmentations les plus significatives de la fraction phénolique. La friture à l’huile d’olive augmente la présence de phénols qui protègent nos cellules. »
Il est important de noter que si la friture à l’huile d’olive enrichit les légumes en antioxydants, elle augmente également leur densité calorique. Pour les sportifs et les personnes actives, il est essentiel de gérer cet apport calorique supplémentaire. L’intégration de cette méthode de cuisson doit donc se faire de manière équilibrée, en tenant compte des besoins énergétiques individuels.
Lors d’un séjour en Espagne pour assister à un tournoi, j’ai eu l’occasion de déguster des légumes frits à l’huile d’olive extra vierge. Au-delà du plaisir gustatif, j’ai été intrigué par la légèreté du plat et par le bien-être ressenti après le repas. Ces découvertes scientifiques viennent donc éclairer d’un jour nouveau cette expérience culinaire, montrant que plaisir et bienfaits nutritionnels peuvent aller de pair.
Cette étude invite à repenser certaines de nos habitudes en matière de cuisine. L’huile d’olive extra vierge, déjà reconnue pour ses vertus dans le régime méditerranéen, pourrait être utilisée de manière innovante pour maximiser les apports nutritionnels. Pour les athlètes, les entraîneurs et tous ceux qui cherchent à optimiser leur alimentation, il s’agit d’une piste intéressante à explorer.
En conclusion, la friture des légumes dans l’huile d’olive extra vierge pourrait offrir des avantages insoupçonnés, alliant saveur et santé. Comme toujours, la clé réside dans la modération et l’équilibre. Intégrer cette méthode de cuisson de manière judicieuse peut contribuer à enrichir notre alimentation tout en soutenant nos objectifs de performance.
Source: https://www.open6emesens.fr/
Après avoir utilisé une coloration capillaire, une Française de 61 ans a déclaré une rétinopathie qui lui a fait perdre partiellement la vue. La raison ? La teinture contenait un ingrédient qui a occasionné des décollements de la rétine, comme le rapporte l’équipe du Dr Nicolas Chirpaz, ophtalmologiste à l'hôpital Edouard Herriot, à Lyon
Après avoir utilisé une coloration capillaire, une Française de 61 ans a déclaré une rétinopathie qui lui a fait perdre partiellement la vue. La raison ? La teinture contenait un ingrédient qui a occasionné des décollements de la rétine, comme le rapporte l’équipe du Dr Nicolas Chirpaz, ophtalmologiste à l'hôpital Edouard Herriot, à Lyon. L’histoire s’est déroulée il y a quelques années, mais est rapportée cette semaine dans les colonnes du Jama Ophtalmology par l’équipe du Dr Nicolas Chirpaz, ophtalmologiste à l'hôpital Edouard Herriot, à Lyon. Une femme de 61 ans, sans antécédent de problèmes de vue, a développé une rétinopathie qui lui a causé une cécité partielle, après avoir utilisé une teinture capillaire.
C’est en constatant que sa vision devenait de moins en moins nette "quelques jours après s'être teint les cheveux avec une lotion capillaire contenant des amines aromatiques", que la sexagénaire consulte l’équipe de soignants.
Après auscultation, les médecins découvrent qu’elle souffre de "multiples décollements rétiniens". Ses yeux présentaient aussi un "épaississement malsain de la rétine neurosensorielle".
L’équipe recherche alors toutes les raisons possibles pouvant expliquer l’état de la patiente. Finalement, elle met en cause la "paraphénylènediamine", une substance présente dans la coloration capillaire. Il s'agit d'un pigment présent dans les colorations foncées, pour mieux les faire adhérer aux cheveux. Il est aussi présent dans certains types de tatouages noirs et peut causer des allergies graves, sur la peau.
Dans leur publication, les spécialistes écrivent que "les produits à base d’amines aromatiques tels que la paraphénylènediamine viendraient 'perturber' une voie neurochimique essentielle à la santé de ce que l'on appelle les cellules de l'épithélium pigmentaire rétinien (EPR)".
D’après les auteurs, cette patiente n’est pas la première : trois cas ont déjà été signalés en 2022 chez d’autres patients ayant eu recours à ce type de produit. Cette molécule est normalement interdite dans les cosmétiques, mais reste autorisée à des concentrations inférieures à 6 % dans les colorations pour cheveux.
Sur les conseils des médecins, la patiente a changé de marque de teinture pour en choisir une sans amines aromatiques. Une décision bénéfique puisque l’effet a été immédiat : sa vision est redevenue normale en un mois seulement.
Fort heureusement pour elle, "quatre ans plus tard, la patiente n'a connu aucune récurrence" rapporte l'équipe médicale. Un cas rare, mais qui mérite d’être connu, selon les experts, afin que les médecins y pensent, face à un patient présentant une rétinopathie inexpliquée. Source: https://www.doctissimo.fr/
Sept ans après une première exposition, la médiathèque s’apprête à recevoir à nouveau les œuvres de Michel Briard, ébéniste agnelais. Installé rue Guillaume-Michel en 1955, l’artiste a travaillé avec des compagnons jusqu’à sa retraite en 1992.
C’est la nièce de François Mitterrand, Marie-Pierre Landry, qui a repéré une de ses tables lors
Sept ans après une première exposition, la médiathèque s’apprête à recevoir à nouveau les œuvres de Michel Briard, ébéniste agnelais. Installé rue Guillaume-Michel en 1955, l’artiste a travaillé avec des compagnons jusqu’à sa retraite en 1992.
C’est la nièce de François Mitterrand, Marie-Pierre Landry, qui a repéré une de ses tables lors d’une exposition normande à Paris. Il a ensuite vendu plusieurs de ses œuvres uniques en Grande-Bretagne, États-Unis, Allemagne, Portugal. Ses meubles, petits objets, sculptures et tableaux en marqueterie sont réalisés en bois naturels ou imprégnés de teinture. « J’utilise des bois tendres ou durs. Sycomore, acacia, poirier, etc. Je passe un temps fou à trouver les éléments qui correspondent à ce que je veux faire. » Michel Briard souffre de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) depuis quelques années. « Je vois avec mes doigts. » Un handicap qui ne l’empêche pas, à 94 ans, de créer encore des merveilles. Source: https://saint-lo.maville.com/
C’est une première mondiale qui redonne espoir à des millions de personnes. Aaron James, un homme de 46 ans, est entré dans l’histoire comme le premier patient à subir une greffe complète d’un œil avec une partie du visage. Un an après cette opération révolutionnaire réalisée au NYU Langone Health à New York, son rétablissement dépasse t
C’est une première mondiale qui redonne espoir à des millions de personnes. Aaron James, un homme de 46 ans, est entré dans l’histoire comme le premier patient à subir une greffe complète d’un œil avec une partie du visage. Un an après cette opération révolutionnaire réalisée au NYU Langone Health à New York, son rétablissement dépasse toutes les attentes. En août 2023, Aaron James, gravement blessé lors d’un accident de travail en 2021, a reçu une greffe d’œil accompagnée d'une greffe partielle du visage. L’équipe chirurgicale, menée par le Dr Eduardo D. Rodriguez, a réussi ce que beaucoup croyaient impossible : reconnecter avec succès le nerf optique, ouvrant la porte à une récupération visuelle jamais envisagée auparavant.
L’intervention, qui a duré plus de 21 heures, est non seulement un jalon pour la médecine moderne, mais elle marque aussi un tournant pour l’avenir de la chirurgie de transplantation faciale et oculaire. Le Dr Rodriguez a souligné la complexité l'opération chirurgicale de 21 heures qui a fait appel à des techniques microchirurgicales innovantes, à des dispositifs chirurgicaux personnalisés et à des thérapies cellulaires.
Cette procédure comprenait la première tentative d'injection de cellules souches dans un nerf optique humain lors d'une transplantation, dans le but d'améliorer la régénération nerveuse, offrant l'espoir d'une récupération de la vue. Bien que l’œil n’ait pas encore retrouvé une vision totale, les progrès observés sont extrêmement prometteurs.
Un an après cette opération, les médecins sont stupéfaits par les résultats. Aaron James a retrouvé une grande partie de la motricité de son visage. Les examens concernant son œil ont montré plusieurs résultats encourageants, notamment une pression oculaire normale, une bonne circulation sanguine dans l'œil et une certaine structure restante dans la rétine. Cependant, il n'a pas pu voir la lumière et des dommages notables au nerf optique ont entraîné une perte de tissu rétinien au fur et à mesure que l'œil se rétablissait. L'électrorétinographie - un test qui mesure la réponse électrique de la rétine à la lumière - montre une réponse des photorécepteurs, indiquant que les bâtonnets et les cônes, les cellules nerveuses sensibles à la lumière de l'œil, ont survécu à la transplantation, ce qui donne de l'espoir pour l'avenir des transplantations d'œil entier dans le but de restaurer la vue.
près avoir réussi le défi de transplanter un œil entier, le prochain défi est de réussir à préserver les cellules nerveuses de l'œil pendant le processus de transplantation. "Nous avons réussi à transplanter un œil. Nous devons maintenant travailler davantage pour comprendre comment restaurer la vue de l’œil", a déclaré le Dr Rodriguez. "Nous sommes impatients de poursuivre ces recherches en collaboration avec le monde universitaire pour accélérer ces découvertes grâce à des outils uniques et aux meilleures thérapies".
Mais dès maintenant James apprécie sa nouvelle vie : plus de regards indiscrets, la capacité de savourer à nouveau des aliments solides et même le simple plaisir de sentir. Il peut désormais se concentrer sur ce qui compte le plus : envoyer sa fille, Allie, à l’université. "Je suis redevenu un homme normal, je fais des choses normales", a déclaré James. "Globalement, cette année a été la plus transformatrice de ma vie. On m’a offert une seconde chance et je ne considère pas un seul instant comme acquis".
Il raconte notamment qu’il attendait avec impatience une visite au centre administratif pour enfin remplacer son permis de conduire. Le fait d'échanger l'ancien permis, sur lequel apparaissait son visage blessé, contre un autre qui reflète sa nouvelle identité a ému l'employé administratif aux larmes.
James continue de suivre régulièrement ses rendez-vous de suivi à NYU Langone et est fier de faire partie d'une recherche aussi transformatrice. "Je me suis senti honoré d'être le patient zéro. Même si je ne peux pas voir avec mon nouvel œil, j'ai retrouvé ma qualité de vie et je sais que c'est un pas en avant pour aider les futurs patients", a déclaré James.
Aaron James continue à suivre un programme de rééducation intensive, dans l’espoir de récupérer encore plus de mobilité faciale et de fonction visuelle. Cette première mondiale ouvre la voie à de nouvelles perspectives dans le domaine de la chirurgie reconstructive. Les avancées réalisées dans le cadre de la greffe d’Aaron James pourraient bénéficier à des milliers de patients à travers le monde, que ce soit pour des greffes de visage, d’yeux ou d’autres tissus complexes.
Source: https://www.doctissimo.fr/
L'Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé la seringue préremplie pour l'administration d'Eylea 8 mg (114,3 mg/ml solution injectable) dans l'Union européenne.
La nouvelle seringue préremplie OcuClick offrira aux ophtalmologistes un moyen simple et efficace d'administrer avec précision la dose de 70 microlitres d'Eylea 8 mg p
L'Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé la seringue préremplie pour l'administration d'Eylea 8 mg (114,3 mg/ml solution injectable) dans l'Union européenne.
La nouvelle seringue préremplie OcuClick offrira aux ophtalmologistes un moyen simple et efficace d'administrer avec précision la dose de 70 microlitres d'Eylea 8 mg pour les indications approuvées de la dégénérescence maculaire liée à l'âge néovasculaire (humide) et de l'oedème maculaire diabétique (OMD).
L'Allemagne sera l'un des premiers marchés où la seringue préremplie sera lancé.
' Cette méthode d'application simple, facile et précise profitera grandement aux ophtalmologistes et aux patients, car elle permettra un traitement rapide et précis ', a déclaré le professeur d'université Dr. med Oliver Zeitz, consultant principal et directeur du département d'ophtalmologie du Charité Campus Benjamin Franklin, à Berlin, en Allemagne
'OcuClick offre au médecin un excellent contrôle, une précision et une simplicité pour l'administration d'Eylea 8 mg' a déclaré Christine Roth, vice-présidente exécutive, Stratégie mondiale des produits et commercialisation, et membre de l'équipe de direction des produits pharmaceutiques de Bayer.
Source: https://www.abcbourse.com/
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est la première cause de handicap visuel chez les personnes de plus de 50 ans. Améliorer l’offre thérapeutique pour les patients est un enjeu de taille pour la recherche. Dans une nouvelle étude, une équipe composée de chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de Sorbonne Université à l’Institut de
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est la première cause de handicap visuel chez les personnes de plus de 50 ans. Améliorer l’offre thérapeutique pour les patients est un enjeu de taille pour la recherche. Dans une nouvelle étude, une équipe composée de chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de Sorbonne Université à l’Institut de la vision[1] à Paris, décrit l’efficacité des médicaments dopaminergiques pour ralentir la progression de l’une des formes de la maladie, la forme néovasculaire ou « humide » caractérisée par la prolifération de vaisseaux sanguins dysfonctionnels sous la rétine. Ces médicaments spécifiques sont déjà utilisés dans le traitement de la maladie de Parkinson. Ces résultats sont publiés dans la revue The Journal of Clinical Investigation.
La DMLA est une maladie de la rétine d’origine multifactorielle qui concerne les plus de 50 ans. Elle correspond à une dégradation d’une partie de la rétine – la macula – et peut mener à la perte de la vision centrale. Bien que très invalidante, elle ne rend jamais totalement aveugle puisque la partie périphérique de la rétine reste intacte.
Il existe deux formes de la maladie qui ont une prévalence à peu près équivalente : la forme néovasculaire, dite « exsudative » ou « humide » et la forme atrophique, ou « sèche avancée » (voir encadré).
Si la forme sèche de la maladie ne dispose actuellement d’aucun traitement curatif, la forme néovasculaire peut être ralentie par des injections régulières administrées directement dans l’œil du patient (des injections dites « intravitréennes »).
Bien que nécessaires, celles-ci peuvent représenter un fardeau thérapeutique important du fait de la fréquence des piqûres, mensuelles ou bimestrielles, selon l’évolution de la maladie. Il est donc intéressant de continuer à identifier de nouvelles alternatives pour les patients.
Des médicaments pour Parkinson
Des études épidémiologiques antérieures ont déjà mis en évidence une association possible entre la maladie de Parkinson et un risque réduit de DMLA néovasculaire[2]. Dans une nouvelle étude, des chercheurs et chercheuses de l’Inserm, du CNRS, et de Sorbonne Université à l’Institut de la vision, ont exploré les mécanismes sous-jacents qui expliqueraient cette protection potentielle.
Dans des modèles cellulaires et animaux, les scientifiques ont montré que la L-Dopa, médicament de la famille des dopaminergiques[3] utilisé dans le traitement de la maladie de Parkinson, active un récepteur spécifique du cerveau, appelé DRD2. Cette activation du DRD2 bloque la formation de nouveaux vaisseaux sanguins dans l’œil, un processus clé dans le développement de la DMLA néovasculaire.
Pour aller plus loin, l’équipe a ensuite analysé les données de santé de plus de 200 000 patients atteints de DMLA néovasculaire en France[4].
Ils ont montré que les patients qui prenaient de la L-Dopa ou d’autres médicaments inhibant le récepteur DRD2 (des agonistes DRD2) pour traiter leur maladie de Parkinson développaient la DMLA néovasculaire plus tard dans leur vie et nécessitaient moins d’injections intravitréennes.
En effet, les patients traités avec ces médicaments pour leur maladie de Parkinson déclaraient la maladie à 83 ans au lieu de 79 ans pour les autres patients.
« Ces résultats ouvrent des perspectives inédites pour les patients atteints de DMLA dans sa forme humide. Nous avons maintenant une piste sérieuse pour retarder l’évolution de cette maladie et réduire le fardeau des traitements actuels », explique Florian Sennlaub, directeur de recherche Inserm à l’Institut de la vision (CNRS/Sorbonne Université/Inserm).
Thibaud Mathis, professeur des universités et praticien hospitalier dans le service d’ophtalmologie de l’hôpital de la Croix-Rousse – Hospices civils de Lyon, et chercheur à l’Université Lyon 1, ainsi qu’au sein de l’Institut de la vision abonde dans le même sens :
« Ces résultats suggèrent que les médicaments dopaminergiques, au-delà de leur rôle dans la maladie de Parkinson, pourraient avoir un effet bénéfique dans la prévention et le traitement de la DMLA néovasculaire. »
Même si des études cliniques plus approfondies seront nécessaires pour confirmer ces résultats et évaluer l’efficacité et la sécurité de ces médicaments dans le traitement de la DMLA, cette découverte ouvre de nouvelles perspectives encourageantes pour la lutte contre la forme néovasculaire, offrant l’espoir d’un traitement plus efficace et moins contraignant pour les patients.
Deux formes de DMLA :
La DMLA humide est caractérisée par la prolifération de nouveaux vaisseaux dysfonctionnels sous la rétine. Le sang peut se diffuser à travers leurs parois et conduire à la formation d’un œdème maculaire. Du sang s’échappe parfois de celui-ci et entraîne l’apparition d’hémorragies rétiniennes.
La forme humide de la DMLA évolue rapidement si elle n’est pas prise en charge. Auparavant, une perte de vision centrale pouvait apparaître en quelques semaines ou même quelques jours. Ce processus peut aujourd’hui être stoppé grâce à des médicaments (anti-VEGF) injectés dans l’œil, qui inhibent la croissance de nouveaux vaisseaux. Néanmoins, après plusieurs années de traitement, la maladie peut évoluer vers une forme atrophique.
Dans la DMLA atrophique ou « sèche avancée », les photorécepteurs de la macula disparaissent progressivement, suivis par les cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien. Ce processus génère des trous de taille croissante dans la macula, visibles par une simple observation de la rétine (fond d’œil). Ce processus est lent et il s’écoule en général entre cinq et dix ans avant que le patient ne perde sa vision centrale. Actuellement, aucun traitement pour cette forme de DMLA n’est autorisé en Europe.
Des formes mixtes de la maladie peuvent être observées, et chacune de ces deux formes peut précéder l’apparition de la seconde. Source : https://presse.inserm.fr/
Une famille québécoise fait l’objet d’un documentaire du National Geographic dont la bande-annonce a été dévoilée vendredi.
L’équipe de tournage du film – intitulé Blink – a accompagné la famille Pelletier-Lemay lors d’un périple à travers le monde, en 2022 et 2023.
Edith Lemay et Sébastien Pelletier sont parents de quatre enfants – Mia,
Une famille québécoise fait l’objet d’un documentaire du National Geographic dont la bande-annonce a été dévoilée vendredi.
L’équipe de tournage du film – intitulé Blink – a accompagné la famille Pelletier-Lemay lors d’un périple à travers le monde, en 2022 et 2023.
Edith Lemay et Sébastien Pelletier sont parents de quatre enfants – Mia, Léo, Colin et Laurent. Tous, sauf Léo, sont atteints de rétinite pigmentaire, une maladie génétique dégénérative qui mène éventuellement à la cécité.
Le documentaire est présenté en première le 30 et 31 août au Festival du film de Telluride, au Colorado. Il sera lancé en salle le 4 octobre – à Montréal y compris – et sera disponible sur Disney+ ultérieurement. Blink a été réalisé par Edmond Stenson et Daniel Roher. Ce dernier est le réalisateur de Navalny, qui a remporté l’Oscar du meilleur documentaire en 2023. Source : La Presse, journaliste
Imaginez un traitement capable de réduire vos rides de 68% en moins d'un mois, de multiplier par 8 votre protection contre les UV et d'effacer 87% de vos taches brunes. Ce traitement miracle existe, et il se cache dans deux vitamines que vous avez probablement négligées jusqu'à présent : les vitamines C et E. Une étude révolutionnaire me
Imaginez un traitement capable de réduire vos rides de 68% en moins d'un mois, de multiplier par 8 votre protection contre les UV et d'effacer 87% de vos taches brunes. Ce traitement miracle existe, et il se cache dans deux vitamines que vous avez probablement négligées jusqu'à présent : les vitamines C et E. Une étude révolutionnaire menée par l'Institut de Dermatologie Avancée de Miami vient de mettre en lumière les effets spectaculaires de ce duo vitaminé sur notre peau. Plongeons dans les secrets de ce cocktail anti-âge qui pourrait bien rendre obsolètes vos crèmes solaires hors de prix.
Menée sur 10 000 participants pendant 3 mois d'été, cette étude a comparé l'efficacité d'un traitement combinant vitamines C et E à celle des produits solaires et anti-âge conventionnels. Les résultats ont stupéfié les chercheurs:
Le Dr. Sarah Thompson, dermatologue et responsable de l'étude, affirme : "Ces résultats sont tout simplement révolutionnaires. Les vitamines C et E pourraient bien être la solution naturelle que nous cherchions depuis des années pour protéger efficacement la peau du soleil tout en luttant contre le vieillissement cutané."
La combinaison des vitamines C et E s'est révélée être un puissant protecteur contre les rayons UV. L'étude a montré une protection 8 fois supérieure à celle des crèmes solaires classiques chez les participants utilisant ce cocktail vitaminé quotidiennement.
Témoignage de Marie, 42 ans : "J'ai toujours eu la peau sensible au soleil. Depuis que j'utilise les vitamines C et E, je peux enfin profiter de la plage sans craindre les coups de soleil !"
Le duo C+E stimule la production de collagène et d'élastine, lissant visiblement les rides. Les participants ont constaté une réduction moyenne de 68% de leurs rides en seulement 28 jours.
Grâce à leurs propriétés éclaircissantes, les vitamines C et E ont montré une efficacité remarquable contre les taches brunes. L'étude a révélé une diminution de 87% des taches pigmentaires chez les participants après 1 mois d'utilisation.
Le cocktail C+E revitalise la peau en profondeur, lui redonnant tout son éclat. 96% des participants ont constaté une amélioration significative de la luminosité de leur teint, avec une augmentation moyenne de 156%.
Les vitamines C et E accélèrent le renouvellement cellulaire, favorisant une peau plus jeune et plus saine. L'étude a montré une augmentation de 237% de la production de collagène chez les participants après 2 mois d'utilisation.
Le Dr. Thompson recommande le protocole suivant pour des résultats optimaux :
Source : https://www.journee-mondiale.com/
L’été apporte son lot de bienfaits, mais aussi de dangers pour la santé oculaire. Alors que les rayons UV peuvent causer des dommages importants, bien choisir ses lunettes de soleil devient essentiel pour protéger ses yeux.
Depuis plusieurs semaines, le soleil s’invite plus longtemps dans nos journées, offrant chaleur et lumière. Si cette
L’été apporte son lot de bienfaits, mais aussi de dangers pour la santé oculaire. Alors que les rayons UV peuvent causer des dommages importants, bien choisir ses lunettes de soleil devient essentiel pour protéger ses yeux.
Depuis plusieurs semaines, le soleil s’invite plus longtemps dans nos journées, offrant chaleur et lumière. Si cette saison est synonyme de bien-être, elle représente également un défi pour la santé oculaire. «Les rayons ultraviolets (UV) du soleil peuvent causer des dommages irréversibles aux yeux si nous ne prenons pas les précautions nécessaires», alerte Nadia Benhmidoune, professeure en ophtalmologie et présidente de la Société marocaine de la pathologie vitréo-rétinienne. La spécialiste rappelle que le soleil, bien que bénéfique dans certaines circonstances, peut être redoutable pour nos yeux.
Une exposition modérée permet de stimuler la production de vitamine D, indispensable pour prévenir certaines affections oculaires comme la sécheresse et l’inflammation. «Le soleil joue également un rôle dans la régulation du rythme circadien, améliorant le sommeil et contribuant à réduire le risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge», précise-t-elle. Des études montrent par ailleurs que l’exposition au soleil durant l’enfance peut avoir un effet protecteur contre la myopie en régulant la croissance oculaire.
Des risques sous-estimés
Cependant, les dangers d’une exposition prolongée aux rayons UV ne doivent pas être sous-estimés. Les yeux, particulièrement sensibles, peuvent être victimes de diverses affections graves. «La photokératite, sorte de coup de soleil de la cornée, peut survenir après seulement quelques heures d’exposition intense, provoquant douleur et perte temporaire de la vision», explique Nadia Benhmidoune. À long terme, les UV accélèrent le développement des cataractes, pathologie responsable d’une opacification du cristallin, et principale cause de cécité réversible dans le monde.
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), qui touche la rétine, est également exacerbée par une exposition solaire excessive. Les ptérygions, des excroissances du tissu conjonctival, sont plus fréquents chez les personnes fréquemment exposées aux UV. Dans ce contexte, les lunettes de soleil se révèlent être un allié indispensable.
Pour être efficace, une paire doit non seulement être esthétique, mais surtout offrir une protection optimale contre les UVA et UVB. «Les lunettes qui bloquent 100% des rayons UV, souvent indiquées par un indice UV400, sont les plus recommandées», affirme la spécialiste. Les montures enveloppantes sont privilégiées, car elles empêchent les rayons de pénétrer latéralement, offrant ainsi une meilleure couverture.
Le choix des verres, une question de qualité
Le choix des verres est un autre élément crucial. Contrairement à une idée reçue, des verres très foncés ne garantissent pas nécessairement une meilleure protection. «Les verres sombres sans protection UV adéquate peuvent même être plus nocifs, car ils dilatent les pupilles, laissant entrer davantage de rayons lumineux», avertit Nadia Benhmidoune.
Les verres polarisés, qui réduisent l’éblouissement, sont particulièrement recommandés pour les activités extérieures telles que la conduite ou les sports nautiques. Ils offrent une vision plus confortable tout en protégeant les yeux des reflets intenses. Il est également conseillé de renouveler ses lunettes tous les deux à trois ans, même si celles-ci semblent encore en bon état. «L’exposition répétée aux UV altère progressivement le revêtement protecteur des verres, rendant la protection moins efficace», note la professeure.
Ainsi, bien choisir ses lunettes de soleil est essentiel pour préserver sa santé oculaire face aux dangers du soleil estival. Un geste simple qui permet de profiter de la saison en toute sérénité, tout en protégeant ses yeux des effets délétères des rayons ultraviolets.
Sami Nemli / Les Inspirations ÉCO
Source: https://leseco.ma/
ORLANDO, Floride — Atteindre les niveaux cibles de glucose et de lipides réduit le risque de rétinopathie diabétique (RD) et d’autres problèmes de santé chez les personnes atteintes de diabète, mais tous sont associés à un risque plus élevé de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), selon une nouvelle recherche suggé
ORLANDO, Floride — Atteindre les niveaux cibles de glucose et de lipides réduit le risque de rétinopathie diabétique (RD) et d’autres problèmes de santé chez les personnes atteintes de diabète, mais tous sont associés à un risque plus élevé de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), selon une nouvelle recherche suggéré.
Dans deux cohortes atteintes de diabète de type 1, la présence de DMLA était associée à une RD et à un œdème maculaire diabétique (OMD) moins sévères, tandis qu’une RD plus légère au départ était associée à un risque accru de DMLA. Les mesures de la santé métabolique, notamment la sensibilité à l’insuline, le glucose et le rapport triglycérides/lipoprotéines de haute densité, étaient également inversement associées à la DMLA.
Les résultats ont été présentés le 23 juin 2024 lors de la 84e session scientifique annuelle de l’American Diabetes Association (ADA) par Ward Fickweiler, MD, chercheur clinique en ophtalmologie au Joslin Diabetes Center et à la Harvard Medical School de Boston.
“Nous observons une association opposée entre la gravité de la DMLA et la RD. Ce sont des maladies menaçant la vue très courantes. Les mécanismes sous-jacents aux stades avancés des deux maladies ont été décrits comme similaires, mais nous observons une relation opposée”, a déclaré Fickweiler. Actualités médicales Medscape.
Les raisons de ce paradoxe ne sont pas claires, « mais nous pensons qu’il pourrait être lié au métabolisme du glucose et des lipides », a-t-il déclaré, ajoutant que même si cela ne devrait pas décourager les personnes diabétiques de contrôler leur glycémie, « je pense que des études futures sont nécessaires de toute urgence pour étudier cette interaction ».
Les études épidémiologiques précédentes ont produit des résultats mitigés quant à savoir si le diabète est un facteur de risque de DMLA. La plupart de ces études se sont concentrées sur le diabète de type 2 et n’ont pas évalué si l’effet pouvait être cumulatif ou protecteur. Il s’agit de la première étude à examiner la relation entre la gravité de la RD et la DMLA, a-t-il noté.
ant donné la prévalence croissante du diabète chez les personnes âgées, il est crucial de comprendre les facteurs qui influencent la dégénérescence maculaire liée à l’âge et la rétinopathie diabétique pour cibler l’intervention dans les deux cas”, a déclaré Fickweiler dans sa présentation.
Invité à commenter, Thomas W. Gardner, MD, professeur d’ophtalmologie, de sciences physiques et de médecine interne à l’Université du Michigan, Ann Arbor, a déclaré Actualités médicales de Medscape“Je pense qu’il y a une forte association, mais la causalité est une autre question… C’est juste une première observation qui nécessite beaucoup plus de travail, donc je ne pense pas que les médecins devraient essayer de faire quoi que ce soit à ce sujet en termes de conseil aux patients ou de traitement.” …Nous ne savons fondamentalement pas ce qui cause la dégénérescence maculaire. »
Gardner a également souligné que la première cohorte examinée dans l’étude, la «Les médaillés Joslin pour les 50 ans« Les personnes atteintes de diabète de type 1 depuis 50 ans ou plus peuvent être différentes des autres cohortes atteintes de diabète. Les médaillés sont très spéciaux car, par définition, ce sont des survivants. Qu’est-ce qui leur a permis de survivre à une période où le contrôle du diabète n’était pas très bon ? Ils peuvent avoir des facteurs de survie familiaux qui leur ont permis d’être relativement en bonne santé. Et peut-être que cela est simplement associé à la dégénérescence maculaire. »
Bien que peu de mesures puissent être prises actuellement pour empêcher le développement de la DMLA, Études sur les maladies oculaires liées à l’âge Les compléments alimentaires peuvent aider à ralentir la progression de la DMLA chez certains individus. De plus, le tabagisme accélère la DMLA, il faut donc encourager les fumeurs à arrêter, a noté Gardner.
Sur les 582 médaillés Joslin 50 ans, 41,6 % souffraient de RD proliférative (PDR) et 43,1 % n’avaient pas ou seulement une RD légère, tandis que seulement 15,3 % souffraient de non-PDR modérée à sévère. Ces proportions étaient similaires dans une deuxième cohorte de 1 413 personnes atteintes de diabète de type 1 de plus courte durée du Beetham Eye Institute (BEI) de Joslin, avec 46,0 % n’ayant pas de RD ou une RD légère et 35,1 % ayant une PDR.
es deux groupes étaient d’âge similaire, tous deux âgés d’environ 65 ans. Le groupe médaillé avait reçu un diagnostic de diabète de type 1 beaucoup plus jeune, en moyenne 10,7 ans, contre 20,1 ans pour le groupe BEI.
Parmi les 304 médaillés ayant bénéficié d’un suivi longitudinal, la prévalence de la DMLA au départ était de 8,1 %, dans la fourchette observée dans la population générale appariée selon l’âge et la race. La gravité de la RD était associée à une prévalence plus faible de la DMLA, de seulement 4,8 % chez 125 patients atteints de RD à 10,0 % chez 33 patients atteints de RD modérée à sévère et à 19,5 % chez 146 patients sans RD ou seulement avec une RD légère. Le niveau de DMLA, de 1 à 4, était également inversement proportionnel à la gravité de la RD.
Lors d’une visite de suivi de Médaillé, en moyenne 5 ans après la visite de référence de Médaillé, il y avait une augmentation attendue de la prévalence de la DMLA et une association inverse similaire entre la gravité de la RD et les stades précoces et tardifs de la DMLA. Dans l’ensemble, les proportions de DMLA à ce stade étaient respectivement de 41,1 %, 32,6 % et 18,2 % pour les cas non légers, modérés à sévères et RDP, toutes différences significatives. » a rapporté Fickweiler.
En raison du risque de biais dans le groupe Medalist, les chercheurs ont effectué la même analyse sur les 1413 personnes du même âge de la cohorte BEI qui souffraient d’un diabète de type 1 de plus courte durée. Là encore, il existait une association inverse entre la présence de DMLA et la gravité de la RD lors de la visite initiale, ce qui correspond aux résultats de Medalist.
Au départ, la DMLA était présente chez 13,6 %, 10,5 % et 3,3 % des patients atteints de DMLA légère, modérée à sévère ou PDR, respectivement. Au bout de 5 ans de suivi, ces proportions étaient de 14,5 %, 8,2 % et 3,0 %, « ce qui confirme nos résultats précédents », a déclaré Fickweiler.
De plus, dans la cohorte BEI, la présence de DMLA était associée à une probabilité plus faible d’OMD, 16,7 % des personnes sans DMLA contre 7,6 % des personnes atteintes de DMLA (P. = .007).
Certaines variantes génétiques connues pour être associées à la DMLA étaient associées à la DMLA chez les médaillés, mais aucune de ces variantes n’était associée à la gravité de la RD.
Parmi les 150 médaillés qui disposaient de données de surveillance continue de la glycémie, le temps au-dessus de la plage était positivement associé à la présence de PDR, et le temps en dessous de la plage était négativement associé à la PDR. En revanche, le temps en dessous de la plage était positivement associé à la DMLA (P = .045).
Après ajustement en fonction de l’âge et de la fonction rénale, des taux de triglycérides plus élevés, un rapport triglycérides/lipoprotéines de haute densité et une sensibilité systémique à l’insuline plus faible étaient tous associés à une plus grande gravité de la RD, mais inversement à la DMLA. De même, pour les produits finaux de glycation avancée, mesurés dans un sous-ensemble de médaillés, l’association était positive avec la RD (P = .02) et négatif avec AMD (P = 0,05).
“Ces résultats suggèrent que les contrôles métaboliques de l’hyperglycémie et de la lipidémie peuvent retarder la RD mais aggraver la progression de la DMLA. Le risque inverse de DMLA et de RD suggère que le vieillissement accéléré n’est probablement pas une cause majeure de RD”, a conclu Fickweiler.
La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est une maladie oculaire qui touche de nombreuses personnes âgées, entraînant une perte progressive de la vision centrale. Mais saviez-vous que le melon regorge de nutriments clés pour prévenir cette affection ? Découvrez comment ce fruit savoureux peut protéger votre vue grâce à deux antio
La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est une maladie oculaire qui touche de nombreuses personnes âgées, entraînant une perte progressive de la vision centrale. Mais saviez-vous que le melon regorge de nutriments clés pour prévenir cette affection ? Découvrez comment ce fruit savoureux peut protéger votre vue grâce à deux antioxydants puissants : la lutéine et la zéaxanthine.
Le melon est l'un des fruits les plus riches en lutéine et en zéaxanthine, deux pigments de la famille des caroténoïdes. Ces antioxydants s'accumulent naturellement dans la macula, la zone centrale de la rétine responsable de la vision détaillée. Leur rôle ? Filtrer la lumière bleue nocive et neutraliser les radicaux libres, prévenant ainsi les dommages cellulaires à l'origine de la DMLA.
Des études ont montré que les personnes dont l'alimentation est riche en lutéine et en zéaxanthine présentent un risque réduit de développer une DMLA. Une méta-analyse publiée dans la revue "Nutrients" a même révélé que consommer 6 mg de lutéine par jour diminue de 26% le risque de DMLA.
Pour profiter pleinement des bienfaits du melon sur votre vue, il est recommandé d'en consommer régulièrement, en particulier pendant la saison estivale. Une portion de 120 g de melon cantaloup, par exemple, fournit environ 0,5 mg de lutéine et de zéaxanthine. Variez les plaisirs en dégustant différentes variétés de melon, comme le melon miel, le melon charentais ou encore le melon galia.
N'hésitez pas à associer le melon à d'autres aliments riches en lutéine et en zéaxanthine, comme les épinards, le chou kale ou encore les poivrons. L'idéal est d'assaisonner votre salade de melon avec un filet d'huile d'olive, car les matières grasses facilitent l'absorption des caroténoïdes par l'organisme.
En intégrant le melon à votre alimentation, vous faites un pas de plus vers une vue préservée et une prévention efficace de la DMLA.
Alors, cet été, croquez sans hésiter dans ce délicieux fruit aux multiples vertus pour vos yeux !
C'est quasi immédiat” , répond Laurence Desjardins, directrice scientifique de la Société française d'ophtalmologie. En effet, la durée du processus de vision a été estimée en mesurant la vitesse d'un signal à travers les nerfs et le temps que met le cerveau pour le traiter. Résultat, nous “voyons” en 14 ms (millisecondes) - 10 fois plus
C'est quasi immédiat” , répond Laurence Desjardins, directrice scientifique de la Société française d'ophtalmologie. En effet, la durée du processus de vision a été estimée en mesurant la vitesse d'un signal à travers les nerfs et le temps que met le cerveau pour le traiter. Résultat, nous “voyons” en 14 ms (millisecondes) - 10 fois plus rapidement qu'un clignement d'œil.
Bien sûr, tout démarre avant : lorsqu'on déplace le regard vers un nouvel objet, un phénomène d'accommodation se met en place afin d'adapter notre puissance optique à la distance où l'on regarde. Ceci permet de passer d'une vision très lointaine à une vision très rapprochée - environ 7 cm - en 1/3 de seconde. L'image de l'objet se projette alors sur la rétine, la fine membrane qui tapisse le fond de l'œil, via la lumière qu'il nous renvoie (à 300 000 km/s).
Des cellules sensibles à la lumière, les photorécepteurs, captent ensuite les photons et les transforment en signaux chimiques ; puis des neurones les convertissent quasi immédiatement en signaux électriques. Ces derniers sont acheminés par le nerf optique, qui relie l'œil au cerveau, jusqu'au cortex cérébral.
Selon des travaux de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière en 2019, l'influx électrique voyage dans les nerfs à une vitesse d'environ 80 m/s : le nerf optique faisant environ 4 cm de long, les signaux le parcourent donc en moins de 1 ms. Enfin, le cerveau traite ces signaux nerveux et les traduit en image en 13 ms environ.
Source: https://www.science-et-vie.com/
On dit qu'il ne faut pas rester trop longtemps sur un écran ni lire dans la pénombre. On conseille aussi de manger des carottes. Est-ce prouvé par la science?
1) Les carottes sont bonnes pour la vue
C'est exact. Les carottes sont riches en bêta-carotène, que l'organisme transforme en vitamine A. Celle-ci assume d'importantes fonctions: ell
On dit qu'il ne faut pas rester trop longtemps sur un écran ni lire dans la pénombre. On conseille aussi de manger des carottes. Est-ce prouvé par la science?
1) Les carottes sont bonnes pour la vue
C'est exact. Les carottes sont riches en bêta-carotène, que l'organisme transforme en vitamine A. Celle-ci assume d'importantes fonctions: elle contribue à la formation des cellules de la peau, des muqueuses et du sang, mais aussi au maintien d'une bonne vision. «Nous avons besoin de vitamine A pour un bon fonctionnement des yeux», indique Jost Hillenkamp, ophtalmologue à la Clinique universitaire Schleswig-Holstein de Kiel (All) au magazine allemand «Spiegel».
Surtout la nuit. La vitamine A permet de transformer la lumière perçue par la rétine en signaux nerveux transmis au cerveau. En cas de carence en vitamine A, cela peut notamment se traduire par une cécité nocturne. Plutôt rares chez nous, les carences en vitamine A sont plutôt propres aux pays en développement. source: https://www.msn.com/fr
Cette maladie héréditaire rare touche en particulier les hommes jeunes.
La neuropathie optique héréditaire de Leber (ou atrophie optique de Leber) est une maladie héréditaire rare qui se caractérise par une baisse brutale de la vision. Elle concerne une personne sur 30 000 à 50 000, en particulier les hommes jeunes (elle se déclare géné
Cette maladie héréditaire rare touche en particulier les hommes jeunes.
La neuropathie optique héréditaire de Leber (ou atrophie optique de Leber) est une maladie héréditaire rare qui se caractérise par une baisse brutale de la vision. Elle concerne une personne sur 30 000 à 50 000, en particulier les hommes jeunes (elle se déclare généralement entre 15 et 35 ans, même si elle peut également survenir bien plus tôt, parfois avant 10 ans). Elle entraine un mauvais fonctionnement du nerf optique, celui-là même qui transmet les informations de l'œil au cerveau. "Elle débute par une baisse d'acuité visuelle très profonde, celle-ci étant inférieure à 1/20 en quelques jours", explique le Dr Christophe Orssaud, Responsable de l'Unité Fonctionnelle d'Ophtalmologie à l'Hôpital Européen Georges Pompidou, à Paris. "Puis quelques semaines plus tard elle touche le deuxième œil avec une baisse d'acuité visuelle identique. Cette profonde altération de la vision est liée à la présence d'une tache ou scotome central dans le champ visuel de chaque œil. C'est pourquoi, s'il est possible de parler de profonde malvoyance ou de quasi-cécité, le patient garde une vision périphérique et peut se déplacer seul et sans canne dans la très grande majorité des cas." Et le Dr Damien Gatinel, chirurgien ophtalmologue à l'Hôpital Fondation Rothschild à Paris, d'ajouter : "Dans de rares cas, d'autres symptômes peuvent se manifester en plus de l'atteinte visuelle : surdité, troubles de l'équilibre, atteinte squelettique, troubles du rythme cardiaque…"
Cette maladie est une affection d'origine génétique. "Elle est causée par des mutations de l'ADN mitochondrial qui affectent la production de différentes protéines du complexe I de la chaine respiratoire intramitochondrial (ND1 et ND4)", indique le Dr Orssaud. Toutefois, toutes personnes présentant cette mutation génétique ne développent pas une neuropathie optique héréditaire de Leber. Certains facteurs, tels que l'alcool, le tabac, un traumatisme ou une anesthésie pourraient contribuer à déclencher la maladie.
Les signes cliniques de la maladie permettent de suspecter le diagnostic. "Mais de nombreux examens seront nécessaires pour le confirmer, et surtout éliminer des causes curables d'atteinte du nerf optique" indique le Dr Gatinel. Il s'agit tels d'un examen du fond d'œil, un OCT, l'étude du champ visuel, la mesure des potentiels évoqués visuels qui permet de mesurer l'activité électrique du nerf optique, un électrorétinogramme qui permet de connaître l'activité électrique de la rétine ainsi qu'une IRM cérébrale. La recherche génétique est indispensable pour mettre en évidence la mutation génétique.
"Un traitement, l'idébénone (Raxone®, Chiesi) dispose d'une AMM (autorisation de mise sur le marché, ndlr) dans cette pathologie. Mais ce traitement ne donne pas de résultats chez tous les patients et reste limité en terme de récupération", explique le Dr Orssaud. Des aides optiques comme des lunettes grossissantes peuvent être proposées pour améliorer le confort quotidien des malades. Toutefois, des chercheurs de l'Inserm de Sorbonne Université et du CNRS à l'Institut de la Vision à Paris ont conçu une thérapie génique pour les patients ayant la mutation 11778. Cette thérapie génique est sensée corriger le défaut de synthèse du gène ND4 en ajoutant au gène des séquences d'ADN, appelées "séquences d'adressage". Les résultats d'un essai clinique mené sur 37 patients et publiés dans la revue Science Translational Medicine, montrent que ce traitement améliore de façon significative la vision bilatérale chez plus des ¾ des patients (1). "Néanmoins, l'acuité finale après ce traitement reste voisine de 1/20", précise le Dr. Orssaud.
Merci au Dr Christophe Orssaud, Responsable de l'Unité Fonctionnelle d'Ophtalmologie à l'Hôpital Européen Georges Pompidou et au Dr Damien Gatinel, chirurgien ophtalmologue à l'Hôpital Fondation Rothschild.
Cause fréquente de cécité, cette maladie de l’œil progresse en silence. Pour freiner son évolution, de nouveaux traitements facilitent le quotidien des patients.
Le glaucome se caractérise par une dégénérescence progressive du nerf optique qui peut conduire à la perte de la vision. Il est le plus souvent causé par une augmentation de la p
Cause fréquente de cécité, cette maladie de l’œil progresse en silence. Pour freiner son évolution, de nouveaux traitements facilitent le quotidien des patients.
Le glaucome se caractérise par une dégénérescence progressive du nerf optique qui peut conduire à la perte de la vision. Il est le plus souvent causé par une augmentation de la pression oculaire. Cette maladie qui touche entre 1 et 1,2 millions de personnes en France apparaît généralement après 40 ans. "Il faut imaginer l’œil comme un ballon rempli de liquide", décrypte le Pr Antoine Labbé, professeur d’ophtalmologie à l’hôpital national des Quinze-Vingts et secrétaire général de la Société Française du Glaucome. "Lorsque la quantité de liquide produite est supérieure à celle qui s’évacue de l’œil, la pression monte, ce qui abîme le nerf optique. L’élimination se fait mal parce que le filtre est encombré ou fonctionne moins bien avec l’âge". A ces débuts, la maladie ne s’accompagne d’aucun symptôme. "Quand on remarque des atteintes du champ visuel, on a déjà perdu entre 30 et 40% de son nerf optique", alerte le Pr Antoine Labbé. "C’est pourquoi le dépistage est important, car on ne peut pas récupérer ce qui est perdu." Les traitements permettent de freiner son évolution.
Le traitement principal repose sur l’utilisation de collyres, des gouttes dans les yeux pour faire baisser la pression. Leurs formulations se sont améliorées, afin d’être mieux tolérées et plus efficaces. Grâce à des associations de molécules, le nombre d’instillations diminue. Sont apparus également des collyres sans conservateur, mieux supportés sur la durée. "Dans les années à venir, on attend aussi l’implantation dans l’œil de mini réservoirs qui libèrent les molécules de manière prolongée, à faire tous les 6 mois, voire tous les 3 ans. Des lentilles qui mesurent la pression en continu et libèrent le principe actif au moment où l’œil en a besoin sont également en cours de développement", ajoute le Pr Antoine Labbé.
Le laser permet de rendre le filtre de l’œil, le trabéculum, plus perméable. Auparavant, ce traitement était réalisé quand les collyres n’étaient plus suffisants ou mal supportés. Aujourd’hui, le laser peut être utilisé dès les débuts de la maladie, pour éviter le recours aux collyres ou diminuer leur nombre. "On sait aujourd’hui que plus on fait du laser tôt, plus il est efficace. Il peut être refait si besoin, ce qui permet d’éviter l’utilisation de collyres pendant plusieurs années", se réjouit le spécialiste.
Quand la pression est trop élevée, le recours à la chirurgie s’avère nécessaire. Elle consiste à créer une soupape dans la paroi de l’œil de manière que le liquide puisse s’échapper et ainsi réduire la pression. Aujourd’hui, des techniques mini-invasives offrent moins de risques et une récupération visuelle plus rapide. Par exemple, de petits drains sont glissés dans la paroi de l’œil, de manière à évacuer le liquide. Autre avancée, des stents, petits dispositifs en métal, sont placés dans le filtre de l’œil, le trabéculum. Ce dispositif est autorisé en association avec une opération de la cataracte. Il permet de baisser la pression de 10 à 20% et souvent de supprimer un collyre.
Au cours d’une consultation classique, l’ophtalmologue vérifie systématiquement la tension oculaire et dépiste le glaucome. C’est d’autant plus important si on a des facteurs de risque - forte myopie, antécédents familiaux, origine africaine ou afro-caribéenne, âge (à partir de 40-50 ans) -. Le laser amincit l’épaisseur de la cornée, ce qui peut entraîner une sous-évaluation de la pression intraoculaire. Source : https://www.femmeactuelle.fr/
Les suppléments de mélatonine peuvent réduire le risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), la cause la plus fréquente de perte de vision sévère chez les personnes de plus de 50 ans.
Des chercheurs ont découvert ce lien après avoir analysé les dossiers médicaux électroniques recueillis entre 2008 et 2023 auprès
Les suppléments de mélatonine peuvent réduire le risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), la cause la plus fréquente de perte de vision sévère chez les personnes de plus de 50 ans.
Des chercheurs ont découvert ce lien après avoir analysé les dossiers médicaux électroniques recueillis entre 2008 et 2023 auprès de patients aux États-Unis.
Les scientifiques ont examiné les dossiers de plus de 238 000 personnes de plus de 50 ans n’ayant aucun antécédent de DMLA, dont environ 121 000 ont déclaré prendre de la mélatonine. À partir de ces données, les scientifiques ont estimé que les personnes prenant de la mélatonine étaient 58 % moins susceptibles de recevoir un diagnostic de DMLA au cours de la période d’étude de 15 ans que celles qui n’en prenaient pas.
Le premier groupe devait avoir signalé à son médecin qu’il prenait de la mélatonine au moins quatre fois au cours de la période de 15 ans, avec un intervalle minimum de trois mois entre ces rapports. Aux États-Unis, la mélatonine est considérée comme un complément alimentaireil peut donc être acheté sans ordonnance.
En rapport: La consommation de mélatonine par les enfants est « extrêmement courante », selon une étude du Colorado
Bien qu’elle ait révélé un lien intéressant, l’étude comporte quelques mises en garde majeures.
Notamment, les suppléments de mélatonine en vente libre peuvent varier considérablement en termes de pureté et de concentration des ingrédients inclus. Des études ont suggéré que les bonbons gélifiés à la mélatonine vendus aux États-Unis contiennent souvent des doses beaucoup plus élevées que celles indiquées – ou plus rarement, ils ne contiennent aucune mélatonine. Cela signifie que la dose réelle de mélatonine que les personnes prenaient dans cette étude est inconnue.
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Mais malgré cela, la recherche, publiée le 6 juin dans la revue JAMA Ophtalmologie laisse entendre que la mélatonine pourrait potentiellement aider à prévenir une forme très courante de perte de vision.
« Je pense que le potentiel de ce supplément peu coûteux et largement disponible pour réduire le risque de DMLA est potentiellement passionnant », Dr Glenn Yiu, professeur d’ophtalmologie à l’Université de Californie, Davis Health, qui n’a pas été impliqué dans la recherche, a déclaré à Live Science dans un e-mail. En gardant à l’esprit les mises en garde de l’étude actuelle, « je serai curieux de voir si d’autres études plus rigoureuses confirment ces résultats intéressants », a-t-il ajouté.
Mélatonine et perte de vision
Dans l’œil humain, la rétine contient des cellules sensibles à la lumière qui envoient des messages au cerveau. La macula, la partie centrale de la rétine, nous permet de voir les objets qui se trouvent directement devant nous. La DMLA affecte la vue car elle endommage progressivement la macula. Les personnes atteintes de DMLA peuvent ressentir vision floue ou déformée au centre de leur champ visuel, mais la maladie ne provoque pas une cécité totale.
Il existe deux grands types de DMLA : la DMLA sèche et la DMLA humide. La DMLA sèche est la forme la plus bénigne de la maladie qui survient dans 80 % des cas et est causée par la dégradation progressive des cellules sensibles à la lumière dans la macula. La DMLA humide implique également une croissance anormale de vaisseaux sanguins sous la rétine, et ces vaisseaux sanguins peut commencer à fuir du liquide en dommageant les cellules et entraînant une grave perte de vision. Entre 10% et 15% des patients atteints de DMLA sèche développeront une DMLA humide.
En plus d’examiner les personnes sans DMLA qui ont développé plus tard la maladie, les chercheurs ont voulu voir si la prise de mélatonine pouvait empêcher la progression du sec vers le humide. Ainsi, dans une deuxième analyse, l’équipe a sondé les dossiers médicaux d’environ 128 000 patients chez lesquels une DMLA sèche avait été diagnostiquée, dont environ 66 000 prenaient de la mélatonine et 62 000 ne prenaient pas de mélatonine. Ils ont constaté que ceux qui prenaient de la mélatonine étaient 56 % moins susceptibles de développer une DMLA humide sur une période de 15 ans que ceux qui n’en prenaient pas.
Dans les deux analyses, des tendances similaires ont été observées chez les patients dans la cinquantaine, la soixantaine et la soixantaine, a découvert l’équipe.
Étant donné que l’étude n’a examiné que les associations entre la mélatonine et la DMLA, elle ne peut pas prouver que la mélatonine s’oppose directement aux processus biologiques à l’origine de la maladie. Les auteurs reconnaissent également que les habitudes de vie des personnes et l’accès aux soins de santé peuvent avoir influencé leur risque de DMLA, plutôt que la mélatonine, mais ils n’ont pas pris en compte ces facteurs.
Les résultats réaffirment des recherches antérieures sur rongeurs et humains qui suggèrent la mélatonine, qui est souvent prescrite pour traiter les troubles du sommeil comme l’insomnie, pourraient cibler certains des processus biologiques clés qui sont à l’origine de la DMLA. Cela inclut une augmentation inflammation et stress oxydatif, ou une accumulation de radicaux libres dans le corps qui peuvent endommager les cellules. Ceci est important étant donné qu’il existe actuellement aucun remède pour la DMLA, et les interventions préventives se limitent souvent à modifications du mode de viecomme maintenir une alimentation saine et arrêter de fumer.
« Les avantages potentiels des nouveaux traitements pour prévenir la DMLA sont énormes du point de vue de la santé publique », David REIN chercheur principal en santé publique au National Opinion Research Center (NORC) de l’Université de Chicago, qui n’a pas été impliqué dans la recherche, a déclaré à Live Science dans un e-mail.
Des essais cliniques de référence sont encore nécessaires pour déterminer si la mélatonine prévient réellement le développement ou la progression de la DMLA. Ces essais compareraient les personnes qui prennent de la mélatonine à celles qui n’en prennent pas, et les doses et la qualité des suppléments seraient soigneusement contrôlées.
Il est important que ces essais soient terminés avant que les médecins ne fassent des recommandations concernant les patients utilisant la mélatonine pour la santé oculaire, Dr Rajendra Apte professeur d’ophtalmologie et de sciences visuelles à l’Université de Washington à Saint-Louis, qui n’a pas été impliqué dans la recherche, a déclaré à Live Science dans un e-mail.
Cet article est uniquement à titre informatif et ne vise pas à offrir des conseils médicaux.
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi certaines personnes développent leurs muscles plus facilement que d’autres ou pourquoi les taches de rousseur apparaissent au soleil? Envoyez-nous vos questions sur le fonctionnement du corps humain communauté@livescience.com avec la ligne d’objet « Health Desk Q », et vous verrez peut-être la réponse à votre question sur le site Web !
Source : https://news-24.fr/ journaliste : Christophe Fournier
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Des chercheurs de King’s et des médecins du King’s College Hospital NHS Foundation Trust ont utilisé avec succès un nouveau système robotique pour améliorer le traitement des maladies oculaires débilitantes.
Le robot sur mesure a été utilisé pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) néovasculaire humide, en administrant
Des chercheurs de King’s et des médecins du King’s College Hospital NHS Foundation Trust ont utilisé avec succès un nouveau système robotique pour améliorer le traitement des maladies oculaires débilitantes.
Le robot sur mesure a été utilisé pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) néovasculaire humide, en administrant une dose unique de rayonnement mini-invasive, suivie d’un traitement de routine des patients avec des injections dans l’œil.
Dans l’essai historique, publié aujourd’hui dans La Lancetteil a été constaté que les patients avaient alors besoin de moins d’injections pour contrôler efficacement la maladie, ce qui permettrait d’économiser environ 1,8 million d’injections par an dans le monde.
La DMLA humide est une maladie oculaire débilitante, dans laquelle de nouveaux vaisseaux sanguins anormaux se développent dans la macula, la couche de cellules détectant la lumière à l’arrière du globe oculaire. Les vaisseaux commencent alors à laisser échapper du sang et des liquides, provoquant généralement une perte de vue rapide, permanente et grave.
Dans le monde, environ 196 millions de personnes souffrent de DMLA et le Royal College of Ophthalmologists estime que la maladie touche plus de 700 000 personnes au Royaume-Uni. Le nombre de personnes atteintes de DMLA devrait augmenter de 60 % d’ici 2035, en raison du vieillissement de la population du pays.
La DMLA humide est actuellement traitée par des injections régulières dans l’œil. Dans un premier temps, le traitement améliore considérablement la vision du patient. Mais comme les injections ne guérissent pas la maladie, du liquide finira par recommencer à s’accumuler dans la macula et les patients auront besoin d’injections répétées et à long terme. La plupart des gens ont besoin d’une injection tous les 1 à 3 mois environ, et les injections oculaires, coûtant entre 500 et 800 £ par injection, sont devenues l’une des procédures les plus courantes du NHS.
Le nouveau traitement peut être bien mieux ciblé que les méthodes existantes, en dirigeant trois faisceaux de rayonnement hautement focalisés vers l’œil malade. Les scientifiques ont découvert que les patients bénéficiant d’une radiothérapie robotisée avaient besoin de moins d’injections pour contrôler leur maladie par rapport au traitement standard.
L’étude a révélé que le dispositif contrôlé par robot permet au NHS d’économiser ± 1000$ pour chaque patient traité au cours des deux premières années, car il entraîne moins d’injections.
Le responsable de l’étude et premier auteur de l’article, le professeur Timothy Jackson, du King’s College de Londres et chirurgien ophtalmologiste consultant au King’s College Hospital, a déclaré : « La recherche a déjà tenté de trouver une meilleure façon de cibler la radiothérapie sur la macula, par exemple en réutilisant les appareils utilisés. pour traiter les tumeurs cérébrales. Mais jusqu’à présent, rien n’a été suffisamment précis pour cibler les maladies maculaires pouvant mesurer moins de 1 mm de diamètre.
“Grâce à ce système robotique spécialement conçu, nous pouvons être incroyablement précis, en utilisant des faisceaux de rayonnement qui se chevauchent pour traiter une très petite lésion à l’arrière de l’œil.
“Les patients acceptent généralement qu’ils ont besoin de recevoir des injections oculaires pour préserver leur vision, mais une fréquentation hospitalière fréquente et des injections oculaires répétées ne sont pas quelque chose qu’ils apprécient. En stabilisant mieux la maladie et en réduisant son activité, le nouveau traitement pourrait réduire le nombre de d’injections dont les gens ont besoin d’environ un quart. Espérons que cette découverte réduira le fardeau du traitement que les patients doivent supporter.
Nous avons constaté que les économies réalisées en réalisant moins d’injections sont supérieures au coût de la radiothérapie contrôlée par robot. Ce nouveau traitement peut donc permettre au NHS d’économiser de l’argent qui pourra être utilisé pour traiter d’autres patients, tout en contrôlant la DMLA des patients ainsi que les soins standards. »
Dr Helen Dakin, chargée de cours de recherche universitaire, Université d’Oxford
La recherche a été financée conjointement par l’Institut national de recherche sur la santé et les soins (NIHR) et le Conseil de recherches médicales (MRC) et a recruté 411 participants dans 30 hôpitaux du NHS. Un commentaire commandé par le Lancet et accompagnant l’article le décrivait comme un « procès historique ».
Cette étude a été dirigée par des chercheurs du King’s College de Londres et des médecins du King’s College Hospital NHS Foundation Trust, en collaboration avec l’Université d’Oxford, l’Université de Bristol et l’Université Queen’s de Belfast.
Source:
Référence du journal : https://www.nouvelles-du-monde.com/
Une nouvelle étude met en avant un éventuel bénéfice de celle qu’on appelle communément hormone du sommeil, contre une maladie qui touche la rétine.
On la prend généralement dans l’espoir de mieux dormir, d’avoir un sommeil de qualité, plus profond et sans réveil. La mélatonine, couramment appelée hormone du sommeil, serait également inté
Une nouvelle étude met en avant un éventuel bénéfice de celle qu’on appelle communément hormone du sommeil, contre une maladie qui touche la rétine.
On la prend généralement dans l’espoir de mieux dormir, d’avoir un sommeil de qualité, plus profond et sans réveil. La mélatonine, couramment appelée hormone du sommeil, serait également intéressante dans la lutte contre une maladie dégénérescente de la rétine : la dégénérescence maculaire liée à l’âge, ou DMLA.
C’est du moins ce qu’ont constaté des chercheurs, qui ont publié une nouvelle étude à ce sujet dans la revue JAMA Ophtalmology (Source 1). Ils y indiquent que la consommation régulière de mélatonine a réduit le risque de DMLA chez des personnes âgées. L’équipe a ici passé en revue les données de santé de quelque 200 000 patients âgés de 50 ans et plus, entre les années 2008 et 2023, à la recherche d’une association entre prise de mélatonine et développement d’une DMLA.
Si les scientifiques ont recherché un tel lien, c’est parce que des études antérieures ont montré que les patients atteints de DMLA présentaient souvent des quantités de mélatonine dans le sang inférieures aux niveaux observés chez les personnes non atteintes. Lors de cette étude, les chercheurs ont découvert que sur 121 523 patients sans aucun signe de DMLA, beaucoup prenaient régulièrement des suppléments à base de mélatonine. Par ailleurs, de nombreux patients qui avaient commencé à prendre de tels suppléments après avoir développé une DMLA présentaient une dégradation plus lente de la macula (zone centrale de la rétine) que celles et ceux n’ayant jamais commencé une telle supplémentation.
Rappelons que la mélatonine est une hormone naturellement produite dans le cerveau, par la glande pinéale. Le cerveau en produit d’autant plus le soir, à l’heure du coucher, et dans l’obscurité. C’est d’ailleurs pourquoi il est conseillé d’éviter les écrans et autres sources de lumière bleue en fin de soirée, peu avant de se coucher, car cela nuit à la sécrétion de mélatonine, hormone clé du cycle du sommeil et de l’endormissement.
Quant à la DMLA, elle apparaît après 50 ans et évolue de manière progressive, parfois jusqu’à une cécité partielle, avec perte de la vision centrale. Actuellement, le traitement vise avant tout à freiner la progression de la maladie. La prévention consiste à agir sur les facteurs de risque autres que l’âge, auquel on ne peut rien, à savoir :
La plupart des gens commencent à remarquer des changements dans leur vue à partir de la quarantaine.
La baisse de la vue est un phénomène naturel qui survient avec l'âge. "La plupart des gens commencent à remarquer des changements dans leur vue à partir de la quarantaine. Cependant, la baisse de la vue peut varier d'une personne à l'autre
La plupart des gens commencent à remarquer des changements dans leur vue à partir de la quarantaine.
La baisse de la vue est un phénomène naturel qui survient avec l'âge. "La plupart des gens commencent à remarquer des changements dans leur vue à partir de la quarantaine. Cependant, la baisse de la vue peut varier d'une personne à l'autre en fonction de divers facteurs tels que la génétique, les habitudes de vie, et les conditions médicales préexistantes" explique le Dr Louis Hoffart, ophtalmologue à la clinique Monticelli-Vélodrome (Ramsay Santé) à Marseille.
L'un des premiers symptômes est la presbytie. "Il s'agit d'un trouble de la vision, causé par le vieillissement naturel de l'œil, qui se manifeste généralement par des difficultés à voir de près et à faire la mise au point, ce qui peut rendre la lecture et d'autres activités à proximité plus difficiles", explique l'expert. "En conséquence, les personnes atteintes de presbytie peuvent avoir besoin de tenir les objets à une distance plus éloignée pour les voir clairement, et elles peuvent avoir des difficultés à lire de près, à travailler sur un ordinateur ou à effectuer d'autres tâches qui nécessitent une vision de près. Elles ont également besoin de plus de lumière pour voir." Il est important de consulter un ophtalmo pour un bilan global. Le spécialiste pourra alors prescrire des lunettes de lecture ou des lentilles de contact multifocales ou encore proposer une chirurgie au laser.
La maladie des écrans ou syndrome des yeux secs est une condition oculaire de plus en plus fréquente, principalement due à une exposition prolongée aux écrans d'ordinateur, de téléphone portable, de tablette… "Lorsque vous fixez un écran pendant de longues périodes, vous avez tendance à cligner des yeux moins souvent, ce qui peut entraîner une évaporation excessive du film lacrymal et provoquer des symptômes de sécheresse oculaire", poursuit le Dr Hoffart. "Les yeux peuvent être secs, irrités, rouges en fin de journée, sensibles à la lumière ou bruler. La vision peut devenir floue, surtout en fin de journée. Parallèlement, la composition des larmes va se modifier et devenir de moins bonne qualité. Pour atténuer ces symptômes, il est recommandé de prendre régulièrement des pauses tout en utilisant des écrans, de cligner des yeux fréquemment pour humidifier la surface oculaire, et d'utiliser des larmes artificielles ou des gouttes ophtalmiques lubrifiantes si nécessaire." Il est également important de régler correctement la luminosité et le contraste de vos écrans pour réduire la fatigue oculaire.
A partir de 60 ans, des problèmes de cataracte peuvent se manifester. "La cataracte se développe lorsque le cristallin, la lentille naturelle de l'œil devient trouble", détaille le Pr Antoine Rousseau, praticien Hospitalier dans le service d'ophtalmologie de l'Hôpital National des 15-20 à Paris. "Le cristallin est normalement clair et transparent, mais avec l'âge (vers 70-75 ans), il peut devenir opaque, ce qui entraîne une vision floue ou trouble, une sensibilité accrue à la lumière (baisse des contrastes), une déficience de la vision des couleurs et des halos autour des sources lumineuses (phares de voitures par exemple)." La cataracte est traitée chirurgicalement, généralement vers 70 ans. "L'opération (qui dure une dizaine de minutes) consiste à retirer le cristallin trouble et de le remplacer par un implant artificiel adapté aux besoins de chaque patient, qui va également corriger la vue. Cela peut ainsi alléger le port de lunettes de correction." Cette procédure est généralement sûre, efficace, et mieux prise en charge. "La plupart des chirurgies de la cataracte sont réalisées en ambulatoire et ne nécessitent qu'une anesthésie locale." Des examens de la vue réguliers peuvent aider à dépister les signes précoces de cataracte et à prendre des mesures pour traiter la maladie avant qu'elle n'entraîne une détérioration significative de la vision.
La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), qui se développe généralement chez les personnes âgées de plus de 50 ans, est un autre facteur, beaucoup plus gênant. "C'est la première cause de cécité dans les pays industrialisés après 65 ans", reprend le Dr Hoffart. Il s'agit d'une maladie progressive qui affecte la macula, la partie centrale de la rétine, où se trouvent les photorécepteurs. Son rôle est d'évacuer les déchets de la rétine. "Elle se caractérise notamment par une tache sombre au centre de la vision, une déformation des lignes droites ou une baisse de la vision. La macula est responsable de la vision centrale et de la vision détaillée, ce qui est essentiel pour des activités comme la lecture, la conduite et la reconnaissance des visages. "Plus la prise en charge est précoce, mieux c'est", ajoute le Pr Antoine Rousseau. Il y a peu de traitement de cette maladie, notamment dans la forme sèche, qui est aussi la plus courante. "Pour la forme humide, également appelée DMLA exsudative ou néovasculaire, et qui est une forme plus avancée de la maladie, on peut faire des injections intravitréennes d'anti-VEGF (facteur de croissance endothélial vasculaire)", préconise le Dr Hoffart. Indolores, elles sont réalisées directement dans le vitré de l'œil pour bloquer la croissance des vaisseaux sanguins anormaux et réduire la fuite de liquide dans la rétine. "Cela permet de stabiliser la vue du patient. Sans traitement, la DMLA de forme humide peut entraîner une perte de vision sévère."
Enfin, le glaucome est une maladie qui endommage le nerf optique et est souvent associée à une augmentation de la pression intraoculaire. "Cela peut entraîner une perte progressive du champ visuel et, dans les cas graves et non traités, une cécité permanente. Il touche environ 5 % des plus de 50 ans et 10 % des plus de 75 ans", rappelle le Professeur Rousseau. Le glaucome peut progresser sans symptômes évidents jusqu'à ce que des dommages permanents soient déjà présents. "C'est pourquoi des examens réguliers de la vue sont essentiels pour dépister le glaucome à un stade précoce et commencer le traitement approprié pour prévenir une perte de vision significative", insiste le Dr Hoffart. Il existe plusieurs types de glaucome. "Le plus courant est le glaucome à angle ouvert, qui se développe lentement et souvent sans symptômes évidents au départ. Le glaucome à angle fermé est moins fréquent mais peut être plus soudain et entraîner une douleur oculaire intense, une vision floue, des halos autour des lumières et des nausées." C'est une urgence absolue.
Les collyres sont le traitement de première intention pour la plupart des cas de glaucome. Ils sont généralement administrés une à plusieurs fois par jour et agissent en diminuant la production de liquide intraoculaire ou en augmentant son drainage. "Les différents types de collyres peuvent inclure des bêta-bloquants, des agonistes adrénergiques, des analogues de la prostaglandine et des inhibiteurs de l'anhydrase carbonique", conclut le Dr Hoffart. Si les traitements médicaux et au laser ne sont pas efficaces pour contrôler la pression intraoculaire, une chirurgie peut être recommandée afin de créer un nouveau passage pour le liquide intraoculaire afin de réduire la pression.
Source: https://sante.journaldesfemmes.fr/ journaliste:
Peggy Cardin-Changizi
La comédienne oscarisée, Judi Dench, a révélé qu’elle allait mettre fin à sa carrière. À 89 ans, l’Anglaise a indiqué qu'elle avait pris cette décision en raison de sa cécité, due à une dégénérescence maculaire.
C’est une triste fin de carrière pour Judi Dench. L’actrice anglaise de 89 ans, que les amateurs de la franchise James Bond ont
La comédienne oscarisée, Judi Dench, a révélé qu’elle allait mettre fin à sa carrière. À 89 ans, l’Anglaise a indiqué qu'elle avait pris cette décision en raison de sa cécité, due à une dégénérescence maculaire.
C’est une triste fin de carrière pour Judi Dench. L’actrice anglaise de 89 ans, que les amateurs de la franchise James Bond ont pu admirer dans son rôle de M pendant une vingtaine d’années, a décidé de mettre un terme à sa carrière à cause de problèmes de santé. Celle qui a remporté l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour sa performance dans Shakespeare in Love en 1999 vit depuis plusieurs années avec une dégénérescence maculaire, une maladie chronique de l'œil, qui touche la zone centrale de la rétine et cause notamment une baisse de la vision.
Si elle n’a pas prononcé le mot "retraite" expressément, Judi Dench a répondu ainsi à la question sur ses futurs projets professionnels : "Non, non, je ne vois plus rien !", a indiqué The Guardian, comme l’a rapporté BFM TV. Des propos qui contredisent ceux qu’elle avait tenus en 2022, puisqu’à l’époque elle avait déclaré à la BBC : "Je ne veux pas prendre ma retraite. Je ne fais pas grand-chose pour le moment, parce que je ne vois pas. […] J'ai une mémoire photographique, alors si quelqu'un me dit : 'Voici ton texte...' Je peux le faire."
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Sur son problème de vue, la comédienne très aimée au Royaume-Uni avait expliqué dans les colonnes du Sunday Mirror : "Je ne peux plus rien voir sur un tournage. Et je ne peux plus lire. On doit trouver un moyen de gérer ça. C'est difficile lorsque vous avez un rôle important. Je n'ai pas encore trouvé de solution." À peu près à la même période que l’interview pour la BBC, Judi Dench avait révélé que lors d'un dîner avec son compagnon, David Mills, ce dernier avait dû couper ce qu’il y avait dans son assiette, car elle ne pouvait pas voir. "Il l'a coupé et m'a donné quelque chose sur une fourchette et c'est ainsi que j'ai mangé", avait-elle expliqué. Si elle est embêtée pour poursuivre une carrière riche débutée il y soixante ans au cinéma – sept ans plus tôt au théâtre –, Judi Dench s’occupe avec des projets loin des caméras. Elle vient notamment de sortir un livre, Shakespeare : The Man Who Pays The Rent, dont elle fait la promotion et elle a révélé qu’elle allait ensuite faire trois shows avec Gyles Brandreth, un écrivain britannique. La dernière apparition de la comédienne sur les écrans date de 2022 : elle jouait un petit rôle dans le film Spirited : L'Esprit de Noël, diffusé sur Prime Video.
Source: https://www.gala.fr/
Journaliste: Anne Pinsolle
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