Les premiers résultats ont montré une amélioration de l’acuité visuelle de 3,5 lettres dans l’étude sur le traitement précoce de la rétinopathie diabétique dans la DMLA et de 7,2 lettres dans les yeux atteints d’OMD, a déclaré Bailey. Par comparaison, le étude TRUCKEE phase 3 ont rapporté une amélioration de l’acuité visuelle de 1,1 lett
Les premiers résultats ont montré une amélioration de l’acuité visuelle de 3,5 lettres dans l’étude sur le traitement précoce de la rétinopathie diabétique dans la DMLA et de 7,2 lettres dans les yeux atteints d’OMD, a déclaré Bailey. Par comparaison, le étude TRUCKEE phase 3 ont rapporté une amélioration de l’acuité visuelle de 1,1 lettre dans les yeux naïfs de traitement avec nAMD à 6 mois.
Le faricimab est un anticorps injecté dans l’œil qui cible deux causes de dégénérescence maculaire ou d’œdème dans les maladies exsudatives de la rétine : l’angiopoïétine-2 et le facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGF) A. Les agents anti-VEGF intravitréens de génération précédente ciblent uniquement le VEGF. La Commission européenne et la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis ont approuvé le faricimab pour le nAMD et le DME en 2022.
Les enquêteurs de VOYAGER collectent des données de tomographie par cohérence optique (OCT) « afin que des résultats anatomiques détaillés soient présentés en temps voulu », a déclaré Bailey. L’imagerie OCT évaluera des biomarqueurs anatomiques, à savoir l’épaisseur de la rétine, connue sous le nom d’épaisseur du sous-champ central ; liquide sous la rétine (liquide sous-rétinien) ; et du liquide dans la couche rétinienne elle-même (liquide intrarétinien). L’augmentation de l’épaisseur de la rétine et le signal fluide font progresser la maladie chez ces patients.
“Il y a eu des améliorations anatomiques précoces avec des améliorations du liquide sous-rétinien central ainsi que des yeux sensibles avec une diminution du liquide sous-rétinien et du liquide intrarétinien entre le départ et le 6ème mois”, a déclaré Bailey.
Bailey a signalé 119 yeux atteints de nAMD et 51 de DME. Dans les yeux atteints de nAMD, l’épaisseur du sous-champ central a diminué en moyenne de 85,1 μm. Au départ, 69,8 % des yeux présentaient du liquide sous-rétinien, tel que déterminé par un médecin, contre 25,9 % à 6 mois, et 62,7 % avaient du liquide intrarétinien contre 15,8 % à 6 mois. Les patients ont reçu en moyenne 4,7 injections sur une période de 6 mois.
Chez les patients atteints de DME, a déclaré Bailey, les résultats à 6 mois étaient plus robustes. En plus du gain de 7,2 lettres, l’épaisseur moyenne du sous-champ central a diminué de 150,4 µm. Au départ, 29,8 % avaient un liquide sous-rétinien déterminé par un médecin contre 3,7 % à 6 mois, et 98,2 % avaient du liquide intrarétinien contre 72,7 % à 6 mois. Là encore, le patient moyen a reçu 4,7 injections.
Jusqu’à présent, les résultats réels n’ont démontré aucun nouveau problème de sécurité par rapport aux essais cliniques, a ajouté Bailey. Événements indésirables associés au faricimab comprennent des cataractes, des hémorragies conjonctivales, des infections oculaires et une augmentation temporaire de la pression intraoculaire. Le médicament a également été associé à de rares cas de caillots sanguins ainsi qu’à des cas de vascularite rétinienne et/ou d’occlusion vasculaire rétinienne, selon Genentech, qui fabrique le produit.
José García-Arumí, MD, professeur et coordinateur d’ophtalmologie à l’Université de Barcelone, Barcelone, Espagne, et modérateur de la session EURETINA au cours de laquelle Bailey a présenté ses résultats, a souligné l’importance des résultats en matière de sécurité.
“Je pense qu’il s’agit d’une étude très importante car nous savons que tous les résultats des trois études pivots ont montré une très bonne sécurité et efficacité du faricimab, mais il est très important de le savoir dans la vie réelle car avec d’autres médicaments, cela a été très différent dans la vie réelle. vie que les études cruciales”, a déclaré García-Arumí.
Il s’agissait d’une référence voilée au pegcetacoplan (Syfovre), un inhibiteur du complément, destiné au traitement de l’atrophie géographique. En 2023, 6 mois après que la FDA a approuvé le médicament, l’American Society of Retina Specialists a émis un avertissement à ses membres concernant des cas de vascularite dus au traitement, qui n’avaient pas été observés lors des essais cliniques du médicament. Source:https://www.nouvelles-du-monde.com/
Les jouets à base de leds émettent de la lumière bleue nocive pour la rétine des enfants. L’Anses appelle à revoir la norme censée garantir la sécurité de ces objets lumineux.
Une tortue-veilleuse, des sabres laser, des toupies qui clignotent, des torches, des figurines qui brillent la nuit, une tractopelle son et lumière… Les jouets lu
Les jouets à base de leds émettent de la lumière bleue nocive pour la rétine des enfants. L’Anses appelle à revoir la norme censée garantir la sécurité de ces objets lumineux.
Une tortue-veilleuse, des sabres laser, des toupies qui clignotent, des torches, des figurines qui brillent la nuit, une tractopelle son et lumière… Les jouets lumineux qui tapissent la chambre de ses fils Alexandre et Arthur sont si nombreux que Julie peine à en faire la liste complète lorsqu’elle pousse la porte des enfants.
Autant dire qu’à la lecture de l’avis rendu ce mardi par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), cette mère de famille du Val-de-Marne aurait des raisons de s’inquiéter. « Je ne me suis jamais posé la question de la dangerosité de la lumière bleue émise par les leds (Diodes électroluminescentes) dans les jouets de mes enfants car je pensais que le problème concernait uniquement les écrans d’ordinateurs et de smartphones », explique
La liste est pourtant longue des joujoux contenant ces fameuses diodes électroluminescentes : Peluches, poupées, tablettes à dessiner, camions, toupies, jeux de société lumineux, etc. « Si un jouet est lumineux, il y a de très fortes probabilités qu’il soit à base de leds » explique Julie Dina Attia, coordinatrice de l’expertise de l’Anses.
Or, la lumière bleue émise par les leds peut présenter « différents effets toxiques » pour l’œil. « Le cristallin des enfants ne filtre pas totalement la lumière bleue, explique Aurélie Niaudet, adjointe au chef de l’unité d’évaluation des risques liés aux agents physiques à l’Anses. Une exposition répétée peut provoquer des dommages à la rétine, notamment augmenter le risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) Sans compter le fait que « l’exposition à la lumière bleue le soir et la nuit » peut affecter les rythmes biologiques de l’enfant et troubler son sommeil. « Cela perturbe en quelque sorte l’horloge centrale qui régit la sécrétion d’hormones, les cycles veille/sommeil, la vigilance et la température corporelle », détaille Aurélie Niaudet.
L’Anses préconise notamment de « limiter l’exposition à des leds bleues ou blanches, qui sont riches en lumière bleue ». À choisir, mieux vaut encore opter pour un joujou émettant une lumière de couleur rouge et dans tous les cas « éviter d’utiliser les jouets lumineux deux heures avant le coucher ». « Le conseil vaut aussi pour les adultes avec leurs smartphones », ajoute Dina Attia.
« Et dire que mes enfants jouent avec justement le soir avant de se coucher », se désole Julie dont le cadet, âgé de 5 ans, raffole des camions et autres ambulances dotées de gyrophare. Pour protéger les yeux des bambins, une norme fondée sur des valeurs limites d’exposition établies au niveau international régissait depuis des années les jouets électriques.
Les experts estiment en substance que cette norme n’est pas un gage de sécurité pour les bambins qui manipulent des camions de pompiers lumineux ou des figurines fonctionnant avec des leds. Cette norme a été révisée en 2020 et entrée en application en 2022. Et cette nouvelle version n’est pas du goût des experts de l’Anses.
Après avoir déjà alerté l’opinion publique en 2010 et 2019 sur les « effets toxiques pour la rétine » des jouets pour enfants contenant des lumières en leds, l’Anses s’inquiète désormais de ces nouvelles règles censées garantir l’innocuité de ces objets avant leur mise sur le marché. Dans le détail, elle s’appuie désormais sur un protocole de vérification des exigences de sécurité oculaire du jouet. Or, l’étude scientifique sur laquelle repose ce protocole comporterait « plusieurs erreurs ». « Celles-ci peuvent conduire des jouets déclarés conformes à dépasser les valeurs limites d’exposition définies pour prévenir les risques associés à la lumière bleue » s’alarme l’Anses.
Des tests ont été réalisés sur un échantillon de 19 LED contenues dans des jouets disponibles sur le marché. « Ces tests ont confirmé que la version 2020 de la norme est moins protectrice que la précédente de 2005, au point que huit des jouets testés n’auraient pas pu être mis sur le marché », explique l’Anses.
Estimant que « le respect de la nouvelle version de la norme ne permet pas de garantir les exigences de sécurité oculaires pour prévenir tout risque pour les yeux des enfants », l’Anses recommande d’engager « rapidement une révision du cadre normatif au niveau européen ». « Et le meilleur conseil que l’on puisse donner aux parents, résume Aurélie Niaudet, est de limiter l’exposition à ces objets ». Sourcehttps://www.leparisien.fr/ par Frédéric Mouchon
Vous avez l'impression que vos yeux ont changé de couleur ? Il s'agit peut-être d'un gérontoxon, une modification de l'oeil qui survient chez les séniors. Sans danger, cet arc sénile peut toutefois être inesthétique. On fait le point avec un chirurgien-ophtalmologiste.
L’arc sénile, comme son nom l’indique, est plutôt l’apanage des pers
Vous avez l'impression que vos yeux ont changé de couleur ? Il s'agit peut-être d'un gérontoxon, une modification de l'oeil qui survient chez les séniors. Sans danger, cet arc sénile peut toutefois être inesthétique. On fait le point avec un chirurgien-ophtalmologiste.
L’arc sénile, comme son nom l’indique, est plutôt l’apanage des personnes âgées et survient autour de 70 ans. Même s’il arrive dans certains cas qu’il survienne chez les gens relativement jeunes. “Le gérontoxon est un dépôt de lipides qui se fait en périphérie de la cornée et qui dessine comme un anneau blanchâtre. Il peut donner aux personnes concernées l’impression que leurs yeux changent de couleur”, explique le Dr Esther Blumen-Ohana, chirurgien-ophtalmologiste. Il s’agit en réalité d’une kératopigmentation naturelle pouvant prendre la forme d’un arc de cercle ou d’un cercle complet au niveau du limbe cornéen. Il faut également rappeler que si l’arc sénile est caractérisé par un dépôt de gras, de lipides, il n’est pas du tout corrélé au dosage du cholestérol dans le sang.
Étonnamment, et sans que l’on sache pourquoi, l’arc sénile ne touche pas tout le monde. “Il s’agit d’un problème uniquement esthétique, qui n’entrave pas du tout la vision”, précise l'ophtalmologiste. Le gérontoxon est facilement reconnaissable et il ne nécessite pas d'investigations particulières. Il évolue jusqu’à un certain point puis se stabilise. La plupart des personnes touchées s’en accommodent, même si certaines se plaignent de son côté inesthétique. “On ne peut rien faire, à part éventuellement mettre des lentilles de couleur ou éventuellement envisager une pigmentation de la cornée, mais en pratique personne ne le fait”, explique le Dr Blumen-Ohana.
Alors que le gérontoxon n’a aucun impact sur la vision ni la qualité de vie, certaines transformations esthétiques de l'œil peuvent être liées à une pathologie. “C’est par exemple le cas des transformations de l’iris. Si elle s’accole en périphérie, cela peut être le signe d’une forme de glaucome, d’une inflammation ou même d’une synéchie oculaire, lorsque l’iris adhère à la cornée ou au cristallin”, explique la spécialiste.
L'iris peut également se décolorer en raison du frottement de l’iris sur le cristallin (on a alors l’impression que les yeux éclaircissent). “Cela donne une dépigmentation en roue de vélo, avec des rayons colorés, un peu comme une uvéite herpétique”, décrit le Dr Blumen-Ohana. Enfin, certaines modifications peuvent entraîner une modification de coloration de la cornée : cicatrice cornéenne après un traumatisme, abcès sous lentille (qui peut avoir la même couleur que le gérontoxon), apparition de membranes inflammatoires autour de l’œil à l’origine d’une coloration rouge. Source:https://www.femmeactuelle.fr/ journaliste Esther Buitekant
La friture est souvent considérée comme une méthode de cuisson peu saine, surtout pour les athlètes et les passionnés de sport qui cherchent à optimiser leur alimentation. Cependant, une récente étude pourrait bien changer notre perception de cette technique, en particulier lorsqu’il s’agit de l’utilisation de l’huile d’olive extra vierg
La friture est souvent considérée comme une méthode de cuisson peu saine, surtout pour les athlètes et les passionnés de sport qui cherchent à optimiser leur alimentation. Cependant, une récente étude pourrait bien changer notre perception de cette technique, en particulier lorsqu’il s’agit de l’utilisation de l’huile d’olive extra vierge. En tant que fervent adepte du tennis et soucieux de la nutrition, je me suis intéressé de près à ces nouvelles découvertes qui pourraient avoir un impact sur notre approche culinaire.
Des chercheurs de l’Université de Grenade, en Espagne, ont mené une étude comparative sur les effets de différents modes de cuisson sur la qualité nutritionnelle des légumes. Ils ont examiné trois méthodes : la cuisson à l’eau bouillante, la cuisson dans un mélange d’eau et d’huile d’olive, et la friture à l’huile d’olive extra vierge. Les résultats sont surprenants : la friture à l’huile d’olive extra vierge enrichirait les légumes en composés phénoliques, des antioxydants naturels bénéfiques pour la santé.
Les phénols sont reconnus pour leurs propriétés antioxydantes, jouant un rôle dans la prévention de maladies chroniques dégénératives telles que le cancer, le diabète ou encore la dégénérescence maculaire. L’étude a démontré que la friture dans l’huile d’olive extra vierge permettait aux légumes d’absorber ces composés, augmentant ainsi leur valeur nutritionnelle. Pour les sportifs, dont le corps est soumis à un stress oxydatif important, cet apport en antioxydants peut être particulièrement bénéfique.
Cristina Sánchez Samaniego, chercheuse au département de nutrition de l’Université de Grenade, explique : « En comparant les teneurs en phénols totaux des légumes frais, nous avons constaté des variations en fonction de la méthode de cuisson utilisée. La friture est la technique qui permet les augmentations les plus significatives de la fraction phénolique. La friture à l’huile d’olive augmente la présence de phénols qui protègent nos cellules. »
Il est important de noter que si la friture à l’huile d’olive enrichit les légumes en antioxydants, elle augmente également leur densité calorique. Pour les sportifs et les personnes actives, il est essentiel de gérer cet apport calorique supplémentaire. L’intégration de cette méthode de cuisson doit donc se faire de manière équilibrée, en tenant compte des besoins énergétiques individuels.
Lors d’un séjour en Espagne pour assister à un tournoi, j’ai eu l’occasion de déguster des légumes frits à l’huile d’olive extra vierge. Au-delà du plaisir gustatif, j’ai été intrigué par la légèreté du plat et par le bien-être ressenti après le repas. Ces découvertes scientifiques viennent donc éclairer d’un jour nouveau cette expérience culinaire, montrant que plaisir et bienfaits nutritionnels peuvent aller de pair.
Cette étude invite à repenser certaines de nos habitudes en matière de cuisine. L’huile d’olive extra vierge, déjà reconnue pour ses vertus dans le régime méditerranéen, pourrait être utilisée de manière innovante pour maximiser les apports nutritionnels. Pour les athlètes, les entraîneurs et tous ceux qui cherchent à optimiser leur alimentation, il s’agit d’une piste intéressante à explorer.
En conclusion, la friture des légumes dans l’huile d’olive extra vierge pourrait offrir des avantages insoupçonnés, alliant saveur et santé. Comme toujours, la clé réside dans la modération et l’équilibre. Intégrer cette méthode de cuisson de manière judicieuse peut contribuer à enrichir notre alimentation tout en soutenant nos objectifs de performance.
Source: https://www.open6emesens.fr/
Après avoir utilisé une coloration capillaire, une Française de 61 ans a déclaré une rétinopathie qui lui a fait perdre partiellement la vue. La raison ? La teinture contenait un ingrédient qui a occasionné des décollements de la rétine, comme le rapporte l’équipe du Dr Nicolas Chirpaz, ophtalmologiste à l'hôpital Edouard Herriot, à Lyon
Après avoir utilisé une coloration capillaire, une Française de 61 ans a déclaré une rétinopathie qui lui a fait perdre partiellement la vue. La raison ? La teinture contenait un ingrédient qui a occasionné des décollements de la rétine, comme le rapporte l’équipe du Dr Nicolas Chirpaz, ophtalmologiste à l'hôpital Edouard Herriot, à Lyon. L’histoire s’est déroulée il y a quelques années, mais est rapportée cette semaine dans les colonnes du Jama Ophtalmology par l’équipe du Dr Nicolas Chirpaz, ophtalmologiste à l'hôpital Edouard Herriot, à Lyon. Une femme de 61 ans, sans antécédent de problèmes de vue, a développé une rétinopathie qui lui a causé une cécité partielle, après avoir utilisé une teinture capillaire.
C’est en constatant que sa vision devenait de moins en moins nette "quelques jours après s'être teint les cheveux avec une lotion capillaire contenant des amines aromatiques", que la sexagénaire consulte l’équipe de soignants.
Après auscultation, les médecins découvrent qu’elle souffre de "multiples décollements rétiniens". Ses yeux présentaient aussi un "épaississement malsain de la rétine neurosensorielle".
L’équipe recherche alors toutes les raisons possibles pouvant expliquer l’état de la patiente. Finalement, elle met en cause la "paraphénylènediamine", une substance présente dans la coloration capillaire. Il s'agit d'un pigment présent dans les colorations foncées, pour mieux les faire adhérer aux cheveux. Il est aussi présent dans certains types de tatouages noirs et peut causer des allergies graves, sur la peau.
Dans leur publication, les spécialistes écrivent que "les produits à base d’amines aromatiques tels que la paraphénylènediamine viendraient 'perturber' une voie neurochimique essentielle à la santé de ce que l'on appelle les cellules de l'épithélium pigmentaire rétinien (EPR)".
D’après les auteurs, cette patiente n’est pas la première : trois cas ont déjà été signalés en 2022 chez d’autres patients ayant eu recours à ce type de produit. Cette molécule est normalement interdite dans les cosmétiques, mais reste autorisée à des concentrations inférieures à 6 % dans les colorations pour cheveux.
Sur les conseils des médecins, la patiente a changé de marque de teinture pour en choisir une sans amines aromatiques. Une décision bénéfique puisque l’effet a été immédiat : sa vision est redevenue normale en un mois seulement.
Fort heureusement pour elle, "quatre ans plus tard, la patiente n'a connu aucune récurrence" rapporte l'équipe médicale. Un cas rare, mais qui mérite d’être connu, selon les experts, afin que les médecins y pensent, face à un patient présentant une rétinopathie inexpliquée. Source: https://www.doctissimo.fr/
Sept ans après une première exposition, la médiathèque s’apprête à recevoir à nouveau les œuvres de Michel Briard, ébéniste agnelais. Installé rue Guillaume-Michel en 1955, l’artiste a travaillé avec des compagnons jusqu’à sa retraite en 1992.
C’est la nièce de François Mitterrand, Marie-Pierre Landry, qui a repéré une de ses tables lors
Sept ans après une première exposition, la médiathèque s’apprête à recevoir à nouveau les œuvres de Michel Briard, ébéniste agnelais. Installé rue Guillaume-Michel en 1955, l’artiste a travaillé avec des compagnons jusqu’à sa retraite en 1992.
C’est la nièce de François Mitterrand, Marie-Pierre Landry, qui a repéré une de ses tables lors d’une exposition normande à Paris. Il a ensuite vendu plusieurs de ses œuvres uniques en Grande-Bretagne, États-Unis, Allemagne, Portugal. Ses meubles, petits objets, sculptures et tableaux en marqueterie sont réalisés en bois naturels ou imprégnés de teinture. « J’utilise des bois tendres ou durs. Sycomore, acacia, poirier, etc. Je passe un temps fou à trouver les éléments qui correspondent à ce que je veux faire. » Michel Briard souffre de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) depuis quelques années. « Je vois avec mes doigts. » Un handicap qui ne l’empêche pas, à 94 ans, de créer encore des merveilles. Source: https://saint-lo.maville.com/
C’est une première mondiale qui redonne espoir à des millions de personnes. Aaron James, un homme de 46 ans, est entré dans l’histoire comme le premier patient à subir une greffe complète d’un œil avec une partie du visage. Un an après cette opération révolutionnaire réalisée au NYU Langone Health à New York, son rétablissement dépasse t
C’est une première mondiale qui redonne espoir à des millions de personnes. Aaron James, un homme de 46 ans, est entré dans l’histoire comme le premier patient à subir une greffe complète d’un œil avec une partie du visage. Un an après cette opération révolutionnaire réalisée au NYU Langone Health à New York, son rétablissement dépasse toutes les attentes. En août 2023, Aaron James, gravement blessé lors d’un accident de travail en 2021, a reçu une greffe d’œil accompagnée d'une greffe partielle du visage. L’équipe chirurgicale, menée par le Dr Eduardo D. Rodriguez, a réussi ce que beaucoup croyaient impossible : reconnecter avec succès le nerf optique, ouvrant la porte à une récupération visuelle jamais envisagée auparavant.
L’intervention, qui a duré plus de 21 heures, est non seulement un jalon pour la médecine moderne, mais elle marque aussi un tournant pour l’avenir de la chirurgie de transplantation faciale et oculaire. Le Dr Rodriguez a souligné la complexité l'opération chirurgicale de 21 heures qui a fait appel à des techniques microchirurgicales innovantes, à des dispositifs chirurgicaux personnalisés et à des thérapies cellulaires.
Cette procédure comprenait la première tentative d'injection de cellules souches dans un nerf optique humain lors d'une transplantation, dans le but d'améliorer la régénération nerveuse, offrant l'espoir d'une récupération de la vue. Bien que l’œil n’ait pas encore retrouvé une vision totale, les progrès observés sont extrêmement prometteurs.
Un an après cette opération, les médecins sont stupéfaits par les résultats. Aaron James a retrouvé une grande partie de la motricité de son visage. Les examens concernant son œil ont montré plusieurs résultats encourageants, notamment une pression oculaire normale, une bonne circulation sanguine dans l'œil et une certaine structure restante dans la rétine. Cependant, il n'a pas pu voir la lumière et des dommages notables au nerf optique ont entraîné une perte de tissu rétinien au fur et à mesure que l'œil se rétablissait. L'électrorétinographie - un test qui mesure la réponse électrique de la rétine à la lumière - montre une réponse des photorécepteurs, indiquant que les bâtonnets et les cônes, les cellules nerveuses sensibles à la lumière de l'œil, ont survécu à la transplantation, ce qui donne de l'espoir pour l'avenir des transplantations d'œil entier dans le but de restaurer la vue.
près avoir réussi le défi de transplanter un œil entier, le prochain défi est de réussir à préserver les cellules nerveuses de l'œil pendant le processus de transplantation. "Nous avons réussi à transplanter un œil. Nous devons maintenant travailler davantage pour comprendre comment restaurer la vue de l’œil", a déclaré le Dr Rodriguez. "Nous sommes impatients de poursuivre ces recherches en collaboration avec le monde universitaire pour accélérer ces découvertes grâce à des outils uniques et aux meilleures thérapies".
Mais dès maintenant James apprécie sa nouvelle vie : plus de regards indiscrets, la capacité de savourer à nouveau des aliments solides et même le simple plaisir de sentir. Il peut désormais se concentrer sur ce qui compte le plus : envoyer sa fille, Allie, à l’université. "Je suis redevenu un homme normal, je fais des choses normales", a déclaré James. "Globalement, cette année a été la plus transformatrice de ma vie. On m’a offert une seconde chance et je ne considère pas un seul instant comme acquis".
Il raconte notamment qu’il attendait avec impatience une visite au centre administratif pour enfin remplacer son permis de conduire. Le fait d'échanger l'ancien permis, sur lequel apparaissait son visage blessé, contre un autre qui reflète sa nouvelle identité a ému l'employé administratif aux larmes.
James continue de suivre régulièrement ses rendez-vous de suivi à NYU Langone et est fier de faire partie d'une recherche aussi transformatrice. "Je me suis senti honoré d'être le patient zéro. Même si je ne peux pas voir avec mon nouvel œil, j'ai retrouvé ma qualité de vie et je sais que c'est un pas en avant pour aider les futurs patients", a déclaré James.
Aaron James continue à suivre un programme de rééducation intensive, dans l’espoir de récupérer encore plus de mobilité faciale et de fonction visuelle. Cette première mondiale ouvre la voie à de nouvelles perspectives dans le domaine de la chirurgie reconstructive. Les avancées réalisées dans le cadre de la greffe d’Aaron James pourraient bénéficier à des milliers de patients à travers le monde, que ce soit pour des greffes de visage, d’yeux ou d’autres tissus complexes.
Source: https://www.doctissimo.fr/
L'Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé la seringue préremplie pour l'administration d'Eylea 8 mg (114,3 mg/ml solution injectable) dans l'Union européenne.
La nouvelle seringue préremplie OcuClick offrira aux ophtalmologistes un moyen simple et efficace d'administrer avec précision la dose de 70 microlitres d'Eylea 8 mg p
L'Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé la seringue préremplie pour l'administration d'Eylea 8 mg (114,3 mg/ml solution injectable) dans l'Union européenne.
La nouvelle seringue préremplie OcuClick offrira aux ophtalmologistes un moyen simple et efficace d'administrer avec précision la dose de 70 microlitres d'Eylea 8 mg pour les indications approuvées de la dégénérescence maculaire liée à l'âge néovasculaire (humide) et de l'oedème maculaire diabétique (OMD).
L'Allemagne sera l'un des premiers marchés où la seringue préremplie sera lancé.
' Cette méthode d'application simple, facile et précise profitera grandement aux ophtalmologistes et aux patients, car elle permettra un traitement rapide et précis ', a déclaré le professeur d'université Dr. med Oliver Zeitz, consultant principal et directeur du département d'ophtalmologie du Charité Campus Benjamin Franklin, à Berlin, en Allemagne
'OcuClick offre au médecin un excellent contrôle, une précision et une simplicité pour l'administration d'Eylea 8 mg' a déclaré Christine Roth, vice-présidente exécutive, Stratégie mondiale des produits et commercialisation, et membre de l'équipe de direction des produits pharmaceutiques de Bayer.
Source: https://www.abcbourse.com/
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est la première cause de handicap visuel chez les personnes de plus de 50 ans. Améliorer l’offre thérapeutique pour les patients est un enjeu de taille pour la recherche. Dans une nouvelle étude, une équipe composée de chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de Sorbonne Université à l’Institut de
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est la première cause de handicap visuel chez les personnes de plus de 50 ans. Améliorer l’offre thérapeutique pour les patients est un enjeu de taille pour la recherche. Dans une nouvelle étude, une équipe composée de chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de Sorbonne Université à l’Institut de la vision[1] à Paris, décrit l’efficacité des médicaments dopaminergiques pour ralentir la progression de l’une des formes de la maladie, la forme néovasculaire ou « humide » caractérisée par la prolifération de vaisseaux sanguins dysfonctionnels sous la rétine. Ces médicaments spécifiques sont déjà utilisés dans le traitement de la maladie de Parkinson. Ces résultats sont publiés dans la revue The Journal of Clinical Investigation.
La DMLA est une maladie de la rétine d’origine multifactorielle qui concerne les plus de 50 ans. Elle correspond à une dégradation d’une partie de la rétine – la macula – et peut mener à la perte de la vision centrale. Bien que très invalidante, elle ne rend jamais totalement aveugle puisque la partie périphérique de la rétine reste intacte.
Il existe deux formes de la maladie qui ont une prévalence à peu près équivalente : la forme néovasculaire, dite « exsudative » ou « humide » et la forme atrophique, ou « sèche avancée » (voir encadré).
Si la forme sèche de la maladie ne dispose actuellement d’aucun traitement curatif, la forme néovasculaire peut être ralentie par des injections régulières administrées directement dans l’œil du patient (des injections dites « intravitréennes »).
Bien que nécessaires, celles-ci peuvent représenter un fardeau thérapeutique important du fait de la fréquence des piqûres, mensuelles ou bimestrielles, selon l’évolution de la maladie. Il est donc intéressant de continuer à identifier de nouvelles alternatives pour les patients.
Des médicaments pour Parkinson
Des études épidémiologiques antérieures ont déjà mis en évidence une association possible entre la maladie de Parkinson et un risque réduit de DMLA néovasculaire[2]. Dans une nouvelle étude, des chercheurs et chercheuses de l’Inserm, du CNRS, et de Sorbonne Université à l’Institut de la vision, ont exploré les mécanismes sous-jacents qui expliqueraient cette protection potentielle.
Dans des modèles cellulaires et animaux, les scientifiques ont montré que la L-Dopa, médicament de la famille des dopaminergiques[3] utilisé dans le traitement de la maladie de Parkinson, active un récepteur spécifique du cerveau, appelé DRD2. Cette activation du DRD2 bloque la formation de nouveaux vaisseaux sanguins dans l’œil, un processus clé dans le développement de la DMLA néovasculaire.
Pour aller plus loin, l’équipe a ensuite analysé les données de santé de plus de 200 000 patients atteints de DMLA néovasculaire en France[4].
Ils ont montré que les patients qui prenaient de la L-Dopa ou d’autres médicaments inhibant le récepteur DRD2 (des agonistes DRD2) pour traiter leur maladie de Parkinson développaient la DMLA néovasculaire plus tard dans leur vie et nécessitaient moins d’injections intravitréennes.
En effet, les patients traités avec ces médicaments pour leur maladie de Parkinson déclaraient la maladie à 83 ans au lieu de 79 ans pour les autres patients.
« Ces résultats ouvrent des perspectives inédites pour les patients atteints de DMLA dans sa forme humide. Nous avons maintenant une piste sérieuse pour retarder l’évolution de cette maladie et réduire le fardeau des traitements actuels », explique Florian Sennlaub, directeur de recherche Inserm à l’Institut de la vision (CNRS/Sorbonne Université/Inserm).
Thibaud Mathis, professeur des universités et praticien hospitalier dans le service d’ophtalmologie de l’hôpital de la Croix-Rousse – Hospices civils de Lyon, et chercheur à l’Université Lyon 1, ainsi qu’au sein de l’Institut de la vision abonde dans le même sens :
« Ces résultats suggèrent que les médicaments dopaminergiques, au-delà de leur rôle dans la maladie de Parkinson, pourraient avoir un effet bénéfique dans la prévention et le traitement de la DMLA néovasculaire. »
Même si des études cliniques plus approfondies seront nécessaires pour confirmer ces résultats et évaluer l’efficacité et la sécurité de ces médicaments dans le traitement de la DMLA, cette découverte ouvre de nouvelles perspectives encourageantes pour la lutte contre la forme néovasculaire, offrant l’espoir d’un traitement plus efficace et moins contraignant pour les patients.
Deux formes de DMLA :
La DMLA humide est caractérisée par la prolifération de nouveaux vaisseaux dysfonctionnels sous la rétine. Le sang peut se diffuser à travers leurs parois et conduire à la formation d’un œdème maculaire. Du sang s’échappe parfois de celui-ci et entraîne l’apparition d’hémorragies rétiniennes.
La forme humide de la DMLA évolue rapidement si elle n’est pas prise en charge. Auparavant, une perte de vision centrale pouvait apparaître en quelques semaines ou même quelques jours. Ce processus peut aujourd’hui être stoppé grâce à des médicaments (anti-VEGF) injectés dans l’œil, qui inhibent la croissance de nouveaux vaisseaux. Néanmoins, après plusieurs années de traitement, la maladie peut évoluer vers une forme atrophique.
Dans la DMLA atrophique ou « sèche avancée », les photorécepteurs de la macula disparaissent progressivement, suivis par les cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien. Ce processus génère des trous de taille croissante dans la macula, visibles par une simple observation de la rétine (fond d’œil). Ce processus est lent et il s’écoule en général entre cinq et dix ans avant que le patient ne perde sa vision centrale. Actuellement, aucun traitement pour cette forme de DMLA n’est autorisé en Europe.
Des formes mixtes de la maladie peuvent être observées, et chacune de ces deux formes peut précéder l’apparition de la seconde. Source : https://presse.inserm.fr/
Une famille québécoise fait l’objet d’un documentaire du National Geographic dont la bande-annonce a été dévoilée vendredi.
L’équipe de tournage du film – intitulé Blink – a accompagné la famille Pelletier-Lemay lors d’un périple à travers le monde, en 2022 et 2023.
Edith Lemay et Sébastien Pelletier sont parents de quatre enfants – Mia,
Une famille québécoise fait l’objet d’un documentaire du National Geographic dont la bande-annonce a été dévoilée vendredi.
L’équipe de tournage du film – intitulé Blink – a accompagné la famille Pelletier-Lemay lors d’un périple à travers le monde, en 2022 et 2023.
Edith Lemay et Sébastien Pelletier sont parents de quatre enfants – Mia, Léo, Colin et Laurent. Tous, sauf Léo, sont atteints de rétinite pigmentaire, une maladie génétique dégénérative qui mène éventuellement à la cécité.
Le documentaire est présenté en première le 30 et 31 août au Festival du film de Telluride, au Colorado. Il sera lancé en salle le 4 octobre – à Montréal y compris – et sera disponible sur Disney+ ultérieurement. Blink a été réalisé par Edmond Stenson et Daniel Roher. Ce dernier est le réalisateur de Navalny, qui a remporté l’Oscar du meilleur documentaire en 2023. Source : La Presse, journaliste
Imaginez un traitement capable de réduire vos rides de 68% en moins d'un mois, de multiplier par 8 votre protection contre les UV et d'effacer 87% de vos taches brunes. Ce traitement miracle existe, et il se cache dans deux vitamines que vous avez probablement négligées jusqu'à présent : les vitamines C et E. Une étude révolutionnaire me
Imaginez un traitement capable de réduire vos rides de 68% en moins d'un mois, de multiplier par 8 votre protection contre les UV et d'effacer 87% de vos taches brunes. Ce traitement miracle existe, et il se cache dans deux vitamines que vous avez probablement négligées jusqu'à présent : les vitamines C et E. Une étude révolutionnaire menée par l'Institut de Dermatologie Avancée de Miami vient de mettre en lumière les effets spectaculaires de ce duo vitaminé sur notre peau. Plongeons dans les secrets de ce cocktail anti-âge qui pourrait bien rendre obsolètes vos crèmes solaires hors de prix.
Menée sur 10 000 participants pendant 3 mois d'été, cette étude a comparé l'efficacité d'un traitement combinant vitamines C et E à celle des produits solaires et anti-âge conventionnels. Les résultats ont stupéfié les chercheurs:
Le Dr. Sarah Thompson, dermatologue et responsable de l'étude, affirme : "Ces résultats sont tout simplement révolutionnaires. Les vitamines C et E pourraient bien être la solution naturelle que nous cherchions depuis des années pour protéger efficacement la peau du soleil tout en luttant contre le vieillissement cutané."
La combinaison des vitamines C et E s'est révélée être un puissant protecteur contre les rayons UV. L'étude a montré une protection 8 fois supérieure à celle des crèmes solaires classiques chez les participants utilisant ce cocktail vitaminé quotidiennement.
Témoignage de Marie, 42 ans : "J'ai toujours eu la peau sensible au soleil. Depuis que j'utilise les vitamines C et E, je peux enfin profiter de la plage sans craindre les coups de soleil !"
Le duo C+E stimule la production de collagène et d'élastine, lissant visiblement les rides. Les participants ont constaté une réduction moyenne de 68% de leurs rides en seulement 28 jours.
Grâce à leurs propriétés éclaircissantes, les vitamines C et E ont montré une efficacité remarquable contre les taches brunes. L'étude a révélé une diminution de 87% des taches pigmentaires chez les participants après 1 mois d'utilisation.
Le cocktail C+E revitalise la peau en profondeur, lui redonnant tout son éclat. 96% des participants ont constaté une amélioration significative de la luminosité de leur teint, avec une augmentation moyenne de 156%.
Les vitamines C et E accélèrent le renouvellement cellulaire, favorisant une peau plus jeune et plus saine. L'étude a montré une augmentation de 237% de la production de collagène chez les participants après 2 mois d'utilisation.
Le Dr. Thompson recommande le protocole suivant pour des résultats optimaux :
Source : https://www.journee-mondiale.com/
L’été apporte son lot de bienfaits, mais aussi de dangers pour la santé oculaire. Alors que les rayons UV peuvent causer des dommages importants, bien choisir ses lunettes de soleil devient essentiel pour protéger ses yeux.
Depuis plusieurs semaines, le soleil s’invite plus longtemps dans nos journées, offrant chaleur et lumière. Si cette
L’été apporte son lot de bienfaits, mais aussi de dangers pour la santé oculaire. Alors que les rayons UV peuvent causer des dommages importants, bien choisir ses lunettes de soleil devient essentiel pour protéger ses yeux.
Depuis plusieurs semaines, le soleil s’invite plus longtemps dans nos journées, offrant chaleur et lumière. Si cette saison est synonyme de bien-être, elle représente également un défi pour la santé oculaire. «Les rayons ultraviolets (UV) du soleil peuvent causer des dommages irréversibles aux yeux si nous ne prenons pas les précautions nécessaires», alerte Nadia Benhmidoune, professeure en ophtalmologie et présidente de la Société marocaine de la pathologie vitréo-rétinienne. La spécialiste rappelle que le soleil, bien que bénéfique dans certaines circonstances, peut être redoutable pour nos yeux.
Une exposition modérée permet de stimuler la production de vitamine D, indispensable pour prévenir certaines affections oculaires comme la sécheresse et l’inflammation. «Le soleil joue également un rôle dans la régulation du rythme circadien, améliorant le sommeil et contribuant à réduire le risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge», précise-t-elle. Des études montrent par ailleurs que l’exposition au soleil durant l’enfance peut avoir un effet protecteur contre la myopie en régulant la croissance oculaire.
Des risques sous-estimés
Cependant, les dangers d’une exposition prolongée aux rayons UV ne doivent pas être sous-estimés. Les yeux, particulièrement sensibles, peuvent être victimes de diverses affections graves. «La photokératite, sorte de coup de soleil de la cornée, peut survenir après seulement quelques heures d’exposition intense, provoquant douleur et perte temporaire de la vision», explique Nadia Benhmidoune. À long terme, les UV accélèrent le développement des cataractes, pathologie responsable d’une opacification du cristallin, et principale cause de cécité réversible dans le monde.
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), qui touche la rétine, est également exacerbée par une exposition solaire excessive. Les ptérygions, des excroissances du tissu conjonctival, sont plus fréquents chez les personnes fréquemment exposées aux UV. Dans ce contexte, les lunettes de soleil se révèlent être un allié indispensable.
Pour être efficace, une paire doit non seulement être esthétique, mais surtout offrir une protection optimale contre les UVA et UVB. «Les lunettes qui bloquent 100% des rayons UV, souvent indiquées par un indice UV400, sont les plus recommandées», affirme la spécialiste. Les montures enveloppantes sont privilégiées, car elles empêchent les rayons de pénétrer latéralement, offrant ainsi une meilleure couverture.
Le choix des verres, une question de qualité
Le choix des verres est un autre élément crucial. Contrairement à une idée reçue, des verres très foncés ne garantissent pas nécessairement une meilleure protection. «Les verres sombres sans protection UV adéquate peuvent même être plus nocifs, car ils dilatent les pupilles, laissant entrer davantage de rayons lumineux», avertit Nadia Benhmidoune.
Les verres polarisés, qui réduisent l’éblouissement, sont particulièrement recommandés pour les activités extérieures telles que la conduite ou les sports nautiques. Ils offrent une vision plus confortable tout en protégeant les yeux des reflets intenses. Il est également conseillé de renouveler ses lunettes tous les deux à trois ans, même si celles-ci semblent encore en bon état. «L’exposition répétée aux UV altère progressivement le revêtement protecteur des verres, rendant la protection moins efficace», note la professeure.
Ainsi, bien choisir ses lunettes de soleil est essentiel pour préserver sa santé oculaire face aux dangers du soleil estival. Un geste simple qui permet de profiter de la saison en toute sérénité, tout en protégeant ses yeux des effets délétères des rayons ultraviolets.
Sami Nemli / Les Inspirations ÉCO
Source: https://leseco.ma/
ORLANDO, Floride — Atteindre les niveaux cibles de glucose et de lipides réduit le risque de rétinopathie diabétique (RD) et d’autres problèmes de santé chez les personnes atteintes de diabète, mais tous sont associés à un risque plus élevé de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), selon une nouvelle recherche suggé
ORLANDO, Floride — Atteindre les niveaux cibles de glucose et de lipides réduit le risque de rétinopathie diabétique (RD) et d’autres problèmes de santé chez les personnes atteintes de diabète, mais tous sont associés à un risque plus élevé de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), selon une nouvelle recherche suggéré.
Dans deux cohortes atteintes de diabète de type 1, la présence de DMLA était associée à une RD et à un œdème maculaire diabétique (OMD) moins sévères, tandis qu’une RD plus légère au départ était associée à un risque accru de DMLA. Les mesures de la santé métabolique, notamment la sensibilité à l’insuline, le glucose et le rapport triglycérides/lipoprotéines de haute densité, étaient également inversement associées à la DMLA.
Les résultats ont été présentés le 23 juin 2024 lors de la 84e session scientifique annuelle de l’American Diabetes Association (ADA) par Ward Fickweiler, MD, chercheur clinique en ophtalmologie au Joslin Diabetes Center et à la Harvard Medical School de Boston.
“Nous observons une association opposée entre la gravité de la DMLA et la RD. Ce sont des maladies menaçant la vue très courantes. Les mécanismes sous-jacents aux stades avancés des deux maladies ont été décrits comme similaires, mais nous observons une relation opposée”, a déclaré Fickweiler. Actualités médicales Medscape.
Les raisons de ce paradoxe ne sont pas claires, « mais nous pensons qu’il pourrait être lié au métabolisme du glucose et des lipides », a-t-il déclaré, ajoutant que même si cela ne devrait pas décourager les personnes diabétiques de contrôler leur glycémie, « je pense que des études futures sont nécessaires de toute urgence pour étudier cette interaction ».
Les études épidémiologiques précédentes ont produit des résultats mitigés quant à savoir si le diabète est un facteur de risque de DMLA. La plupart de ces études se sont concentrées sur le diabète de type 2 et n’ont pas évalué si l’effet pouvait être cumulatif ou protecteur. Il s’agit de la première étude à examiner la relation entre la gravité de la RD et la DMLA, a-t-il noté.
ant donné la prévalence croissante du diabète chez les personnes âgées, il est crucial de comprendre les facteurs qui influencent la dégénérescence maculaire liée à l’âge et la rétinopathie diabétique pour cibler l’intervention dans les deux cas”, a déclaré Fickweiler dans sa présentation.
Invité à commenter, Thomas W. Gardner, MD, professeur d’ophtalmologie, de sciences physiques et de médecine interne à l’Université du Michigan, Ann Arbor, a déclaré Actualités médicales de Medscape“Je pense qu’il y a une forte association, mais la causalité est une autre question… C’est juste une première observation qui nécessite beaucoup plus de travail, donc je ne pense pas que les médecins devraient essayer de faire quoi que ce soit à ce sujet en termes de conseil aux patients ou de traitement.” …Nous ne savons fondamentalement pas ce qui cause la dégénérescence maculaire. »
Gardner a également souligné que la première cohorte examinée dans l’étude, la «Les médaillés Joslin pour les 50 ans« Les personnes atteintes de diabète de type 1 depuis 50 ans ou plus peuvent être différentes des autres cohortes atteintes de diabète. Les médaillés sont très spéciaux car, par définition, ce sont des survivants. Qu’est-ce qui leur a permis de survivre à une période où le contrôle du diabète n’était pas très bon ? Ils peuvent avoir des facteurs de survie familiaux qui leur ont permis d’être relativement en bonne santé. Et peut-être que cela est simplement associé à la dégénérescence maculaire. »
Bien que peu de mesures puissent être prises actuellement pour empêcher le développement de la DMLA, Études sur les maladies oculaires liées à l’âge Les compléments alimentaires peuvent aider à ralentir la progression de la DMLA chez certains individus. De plus, le tabagisme accélère la DMLA, il faut donc encourager les fumeurs à arrêter, a noté Gardner.
Sur les 582 médaillés Joslin 50 ans, 41,6 % souffraient de RD proliférative (PDR) et 43,1 % n’avaient pas ou seulement une RD légère, tandis que seulement 15,3 % souffraient de non-PDR modérée à sévère. Ces proportions étaient similaires dans une deuxième cohorte de 1 413 personnes atteintes de diabète de type 1 de plus courte durée du Beetham Eye Institute (BEI) de Joslin, avec 46,0 % n’ayant pas de RD ou une RD légère et 35,1 % ayant une PDR.
es deux groupes étaient d’âge similaire, tous deux âgés d’environ 65 ans. Le groupe médaillé avait reçu un diagnostic de diabète de type 1 beaucoup plus jeune, en moyenne 10,7 ans, contre 20,1 ans pour le groupe BEI.
Parmi les 304 médaillés ayant bénéficié d’un suivi longitudinal, la prévalence de la DMLA au départ était de 8,1 %, dans la fourchette observée dans la population générale appariée selon l’âge et la race. La gravité de la RD était associée à une prévalence plus faible de la DMLA, de seulement 4,8 % chez 125 patients atteints de RD à 10,0 % chez 33 patients atteints de RD modérée à sévère et à 19,5 % chez 146 patients sans RD ou seulement avec une RD légère. Le niveau de DMLA, de 1 à 4, était également inversement proportionnel à la gravité de la RD.
Lors d’une visite de suivi de Médaillé, en moyenne 5 ans après la visite de référence de Médaillé, il y avait une augmentation attendue de la prévalence de la DMLA et une association inverse similaire entre la gravité de la RD et les stades précoces et tardifs de la DMLA. Dans l’ensemble, les proportions de DMLA à ce stade étaient respectivement de 41,1 %, 32,6 % et 18,2 % pour les cas non légers, modérés à sévères et RDP, toutes différences significatives. » a rapporté Fickweiler.
En raison du risque de biais dans le groupe Medalist, les chercheurs ont effectué la même analyse sur les 1413 personnes du même âge de la cohorte BEI qui souffraient d’un diabète de type 1 de plus courte durée. Là encore, il existait une association inverse entre la présence de DMLA et la gravité de la RD lors de la visite initiale, ce qui correspond aux résultats de Medalist.
Au départ, la DMLA était présente chez 13,6 %, 10,5 % et 3,3 % des patients atteints de DMLA légère, modérée à sévère ou PDR, respectivement. Au bout de 5 ans de suivi, ces proportions étaient de 14,5 %, 8,2 % et 3,0 %, « ce qui confirme nos résultats précédents », a déclaré Fickweiler.
De plus, dans la cohorte BEI, la présence de DMLA était associée à une probabilité plus faible d’OMD, 16,7 % des personnes sans DMLA contre 7,6 % des personnes atteintes de DMLA (P. = .007).
Certaines variantes génétiques connues pour être associées à la DMLA étaient associées à la DMLA chez les médaillés, mais aucune de ces variantes n’était associée à la gravité de la RD.
Parmi les 150 médaillés qui disposaient de données de surveillance continue de la glycémie, le temps au-dessus de la plage était positivement associé à la présence de PDR, et le temps en dessous de la plage était négativement associé à la PDR. En revanche, le temps en dessous de la plage était positivement associé à la DMLA (P = .045).
Après ajustement en fonction de l’âge et de la fonction rénale, des taux de triglycérides plus élevés, un rapport triglycérides/lipoprotéines de haute densité et une sensibilité systémique à l’insuline plus faible étaient tous associés à une plus grande gravité de la RD, mais inversement à la DMLA. De même, pour les produits finaux de glycation avancée, mesurés dans un sous-ensemble de médaillés, l’association était positive avec la RD (P = .02) et négatif avec AMD (P = 0,05).
“Ces résultats suggèrent que les contrôles métaboliques de l’hyperglycémie et de la lipidémie peuvent retarder la RD mais aggraver la progression de la DMLA. Le risque inverse de DMLA et de RD suggère que le vieillissement accéléré n’est probablement pas une cause majeure de RD”, a conclu Fickweiler.
La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est une maladie oculaire qui touche de nombreuses personnes âgées, entraînant une perte progressive de la vision centrale. Mais saviez-vous que le melon regorge de nutriments clés pour prévenir cette affection ? Découvrez comment ce fruit savoureux peut protéger votre vue grâce à deux antio
La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est une maladie oculaire qui touche de nombreuses personnes âgées, entraînant une perte progressive de la vision centrale. Mais saviez-vous que le melon regorge de nutriments clés pour prévenir cette affection ? Découvrez comment ce fruit savoureux peut protéger votre vue grâce à deux antioxydants puissants : la lutéine et la zéaxanthine.
Le melon est l'un des fruits les plus riches en lutéine et en zéaxanthine, deux pigments de la famille des caroténoïdes. Ces antioxydants s'accumulent naturellement dans la macula, la zone centrale de la rétine responsable de la vision détaillée. Leur rôle ? Filtrer la lumière bleue nocive et neutraliser les radicaux libres, prévenant ainsi les dommages cellulaires à l'origine de la DMLA.
Des études ont montré que les personnes dont l'alimentation est riche en lutéine et en zéaxanthine présentent un risque réduit de développer une DMLA. Une méta-analyse publiée dans la revue "Nutrients" a même révélé que consommer 6 mg de lutéine par jour diminue de 26% le risque de DMLA.
Pour profiter pleinement des bienfaits du melon sur votre vue, il est recommandé d'en consommer régulièrement, en particulier pendant la saison estivale. Une portion de 120 g de melon cantaloup, par exemple, fournit environ 0,5 mg de lutéine et de zéaxanthine. Variez les plaisirs en dégustant différentes variétés de melon, comme le melon miel, le melon charentais ou encore le melon galia.
N'hésitez pas à associer le melon à d'autres aliments riches en lutéine et en zéaxanthine, comme les épinards, le chou kale ou encore les poivrons. L'idéal est d'assaisonner votre salade de melon avec un filet d'huile d'olive, car les matières grasses facilitent l'absorption des caroténoïdes par l'organisme.
En intégrant le melon à votre alimentation, vous faites un pas de plus vers une vue préservée et une prévention efficace de la DMLA.
Alors, cet été, croquez sans hésiter dans ce délicieux fruit aux multiples vertus pour vos yeux !
C'est quasi immédiat” , répond Laurence Desjardins, directrice scientifique de la Société française d'ophtalmologie. En effet, la durée du processus de vision a été estimée en mesurant la vitesse d'un signal à travers les nerfs et le temps que met le cerveau pour le traiter. Résultat, nous “voyons” en 14 ms (millisecondes) - 10 fois plus
C'est quasi immédiat” , répond Laurence Desjardins, directrice scientifique de la Société française d'ophtalmologie. En effet, la durée du processus de vision a été estimée en mesurant la vitesse d'un signal à travers les nerfs et le temps que met le cerveau pour le traiter. Résultat, nous “voyons” en 14 ms (millisecondes) - 10 fois plus rapidement qu'un clignement d'œil.
Bien sûr, tout démarre avant : lorsqu'on déplace le regard vers un nouvel objet, un phénomène d'accommodation se met en place afin d'adapter notre puissance optique à la distance où l'on regarde. Ceci permet de passer d'une vision très lointaine à une vision très rapprochée - environ 7 cm - en 1/3 de seconde. L'image de l'objet se projette alors sur la rétine, la fine membrane qui tapisse le fond de l'œil, via la lumière qu'il nous renvoie (à 300 000 km/s).
Des cellules sensibles à la lumière, les photorécepteurs, captent ensuite les photons et les transforment en signaux chimiques ; puis des neurones les convertissent quasi immédiatement en signaux électriques. Ces derniers sont acheminés par le nerf optique, qui relie l'œil au cerveau, jusqu'au cortex cérébral.
Selon des travaux de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière en 2019, l'influx électrique voyage dans les nerfs à une vitesse d'environ 80 m/s : le nerf optique faisant environ 4 cm de long, les signaux le parcourent donc en moins de 1 ms. Enfin, le cerveau traite ces signaux nerveux et les traduit en image en 13 ms environ.
Source: https://www.science-et-vie.com/
On dit qu'il ne faut pas rester trop longtemps sur un écran ni lire dans la pénombre. On conseille aussi de manger des carottes. Est-ce prouvé par la science?
1) Les carottes sont bonnes pour la vue
C'est exact. Les carottes sont riches en bêta-carotène, que l'organisme transforme en vitamine A. Celle-ci assume d'importantes fonctions: ell
On dit qu'il ne faut pas rester trop longtemps sur un écran ni lire dans la pénombre. On conseille aussi de manger des carottes. Est-ce prouvé par la science?
1) Les carottes sont bonnes pour la vue
C'est exact. Les carottes sont riches en bêta-carotène, que l'organisme transforme en vitamine A. Celle-ci assume d'importantes fonctions: elle contribue à la formation des cellules de la peau, des muqueuses et du sang, mais aussi au maintien d'une bonne vision. «Nous avons besoin de vitamine A pour un bon fonctionnement des yeux», indique Jost Hillenkamp, ophtalmologue à la Clinique universitaire Schleswig-Holstein de Kiel (All) au magazine allemand «Spiegel».
Surtout la nuit. La vitamine A permet de transformer la lumière perçue par la rétine en signaux nerveux transmis au cerveau. En cas de carence en vitamine A, cela peut notamment se traduire par une cécité nocturne. Plutôt rares chez nous, les carences en vitamine A sont plutôt propres aux pays en développement. source: https://www.msn.com/fr
Cette maladie héréditaire rare touche en particulier les hommes jeunes.
La neuropathie optique héréditaire de Leber (ou atrophie optique de Leber) est une maladie héréditaire rare qui se caractérise par une baisse brutale de la vision. Elle concerne une personne sur 30 000 à 50 000, en particulier les hommes jeunes (elle se déclare géné
Cette maladie héréditaire rare touche en particulier les hommes jeunes.
La neuropathie optique héréditaire de Leber (ou atrophie optique de Leber) est une maladie héréditaire rare qui se caractérise par une baisse brutale de la vision. Elle concerne une personne sur 30 000 à 50 000, en particulier les hommes jeunes (elle se déclare généralement entre 15 et 35 ans, même si elle peut également survenir bien plus tôt, parfois avant 10 ans). Elle entraine un mauvais fonctionnement du nerf optique, celui-là même qui transmet les informations de l'œil au cerveau. "Elle débute par une baisse d'acuité visuelle très profonde, celle-ci étant inférieure à 1/20 en quelques jours", explique le Dr Christophe Orssaud, Responsable de l'Unité Fonctionnelle d'Ophtalmologie à l'Hôpital Européen Georges Pompidou, à Paris. "Puis quelques semaines plus tard elle touche le deuxième œil avec une baisse d'acuité visuelle identique. Cette profonde altération de la vision est liée à la présence d'une tache ou scotome central dans le champ visuel de chaque œil. C'est pourquoi, s'il est possible de parler de profonde malvoyance ou de quasi-cécité, le patient garde une vision périphérique et peut se déplacer seul et sans canne dans la très grande majorité des cas." Et le Dr Damien Gatinel, chirurgien ophtalmologue à l'Hôpital Fondation Rothschild à Paris, d'ajouter : "Dans de rares cas, d'autres symptômes peuvent se manifester en plus de l'atteinte visuelle : surdité, troubles de l'équilibre, atteinte squelettique, troubles du rythme cardiaque…"
Cette maladie est une affection d'origine génétique. "Elle est causée par des mutations de l'ADN mitochondrial qui affectent la production de différentes protéines du complexe I de la chaine respiratoire intramitochondrial (ND1 et ND4)", indique le Dr Orssaud. Toutefois, toutes personnes présentant cette mutation génétique ne développent pas une neuropathie optique héréditaire de Leber. Certains facteurs, tels que l'alcool, le tabac, un traumatisme ou une anesthésie pourraient contribuer à déclencher la maladie.
Les signes cliniques de la maladie permettent de suspecter le diagnostic. "Mais de nombreux examens seront nécessaires pour le confirmer, et surtout éliminer des causes curables d'atteinte du nerf optique" indique le Dr Gatinel. Il s'agit tels d'un examen du fond d'œil, un OCT, l'étude du champ visuel, la mesure des potentiels évoqués visuels qui permet de mesurer l'activité électrique du nerf optique, un électrorétinogramme qui permet de connaître l'activité électrique de la rétine ainsi qu'une IRM cérébrale. La recherche génétique est indispensable pour mettre en évidence la mutation génétique.
"Un traitement, l'idébénone (Raxone®, Chiesi) dispose d'une AMM (autorisation de mise sur le marché, ndlr) dans cette pathologie. Mais ce traitement ne donne pas de résultats chez tous les patients et reste limité en terme de récupération", explique le Dr Orssaud. Des aides optiques comme des lunettes grossissantes peuvent être proposées pour améliorer le confort quotidien des malades. Toutefois, des chercheurs de l'Inserm de Sorbonne Université et du CNRS à l'Institut de la Vision à Paris ont conçu une thérapie génique pour les patients ayant la mutation 11778. Cette thérapie génique est sensée corriger le défaut de synthèse du gène ND4 en ajoutant au gène des séquences d'ADN, appelées "séquences d'adressage". Les résultats d'un essai clinique mené sur 37 patients et publiés dans la revue Science Translational Medicine, montrent que ce traitement améliore de façon significative la vision bilatérale chez plus des ¾ des patients (1). "Néanmoins, l'acuité finale après ce traitement reste voisine de 1/20", précise le Dr. Orssaud.
Merci au Dr Christophe Orssaud, Responsable de l'Unité Fonctionnelle d'Ophtalmologie à l'Hôpital Européen Georges Pompidou et au Dr Damien Gatinel, chirurgien ophtalmologue à l'Hôpital Fondation Rothschild.
Cause fréquente de cécité, cette maladie de l’œil progresse en silence. Pour freiner son évolution, de nouveaux traitements facilitent le quotidien des patients.
Le glaucome se caractérise par une dégénérescence progressive du nerf optique qui peut conduire à la perte de la vision. Il est le plus souvent causé par une augmentation de la p
Cause fréquente de cécité, cette maladie de l’œil progresse en silence. Pour freiner son évolution, de nouveaux traitements facilitent le quotidien des patients.
Le glaucome se caractérise par une dégénérescence progressive du nerf optique qui peut conduire à la perte de la vision. Il est le plus souvent causé par une augmentation de la pression oculaire. Cette maladie qui touche entre 1 et 1,2 millions de personnes en France apparaît généralement après 40 ans. "Il faut imaginer l’œil comme un ballon rempli de liquide", décrypte le Pr Antoine Labbé, professeur d’ophtalmologie à l’hôpital national des Quinze-Vingts et secrétaire général de la Société Française du Glaucome. "Lorsque la quantité de liquide produite est supérieure à celle qui s’évacue de l’œil, la pression monte, ce qui abîme le nerf optique. L’élimination se fait mal parce que le filtre est encombré ou fonctionne moins bien avec l’âge". A ces débuts, la maladie ne s’accompagne d’aucun symptôme. "Quand on remarque des atteintes du champ visuel, on a déjà perdu entre 30 et 40% de son nerf optique", alerte le Pr Antoine Labbé. "C’est pourquoi le dépistage est important, car on ne peut pas récupérer ce qui est perdu." Les traitements permettent de freiner son évolution.
Le traitement principal repose sur l’utilisation de collyres, des gouttes dans les yeux pour faire baisser la pression. Leurs formulations se sont améliorées, afin d’être mieux tolérées et plus efficaces. Grâce à des associations de molécules, le nombre d’instillations diminue. Sont apparus également des collyres sans conservateur, mieux supportés sur la durée. "Dans les années à venir, on attend aussi l’implantation dans l’œil de mini réservoirs qui libèrent les molécules de manière prolongée, à faire tous les 6 mois, voire tous les 3 ans. Des lentilles qui mesurent la pression en continu et libèrent le principe actif au moment où l’œil en a besoin sont également en cours de développement", ajoute le Pr Antoine Labbé.
Le laser permet de rendre le filtre de l’œil, le trabéculum, plus perméable. Auparavant, ce traitement était réalisé quand les collyres n’étaient plus suffisants ou mal supportés. Aujourd’hui, le laser peut être utilisé dès les débuts de la maladie, pour éviter le recours aux collyres ou diminuer leur nombre. "On sait aujourd’hui que plus on fait du laser tôt, plus il est efficace. Il peut être refait si besoin, ce qui permet d’éviter l’utilisation de collyres pendant plusieurs années", se réjouit le spécialiste.
Quand la pression est trop élevée, le recours à la chirurgie s’avère nécessaire. Elle consiste à créer une soupape dans la paroi de l’œil de manière que le liquide puisse s’échapper et ainsi réduire la pression. Aujourd’hui, des techniques mini-invasives offrent moins de risques et une récupération visuelle plus rapide. Par exemple, de petits drains sont glissés dans la paroi de l’œil, de manière à évacuer le liquide. Autre avancée, des stents, petits dispositifs en métal, sont placés dans le filtre de l’œil, le trabéculum. Ce dispositif est autorisé en association avec une opération de la cataracte. Il permet de baisser la pression de 10 à 20% et souvent de supprimer un collyre.
Au cours d’une consultation classique, l’ophtalmologue vérifie systématiquement la tension oculaire et dépiste le glaucome. C’est d’autant plus important si on a des facteurs de risque - forte myopie, antécédents familiaux, origine africaine ou afro-caribéenne, âge (à partir de 40-50 ans) -. Le laser amincit l’épaisseur de la cornée, ce qui peut entraîner une sous-évaluation de la pression intraoculaire. Source : https://www.femmeactuelle.fr/
Les suppléments de mélatonine peuvent réduire le risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), la cause la plus fréquente de perte de vision sévère chez les personnes de plus de 50 ans.
Des chercheurs ont découvert ce lien après avoir analysé les dossiers médicaux électroniques recueillis entre 2008 et 2023 auprès
Les suppléments de mélatonine peuvent réduire le risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), la cause la plus fréquente de perte de vision sévère chez les personnes de plus de 50 ans.
Des chercheurs ont découvert ce lien après avoir analysé les dossiers médicaux électroniques recueillis entre 2008 et 2023 auprès de patients aux États-Unis.
Les scientifiques ont examiné les dossiers de plus de 238 000 personnes de plus de 50 ans n’ayant aucun antécédent de DMLA, dont environ 121 000 ont déclaré prendre de la mélatonine. À partir de ces données, les scientifiques ont estimé que les personnes prenant de la mélatonine étaient 58 % moins susceptibles de recevoir un diagnostic de DMLA au cours de la période d’étude de 15 ans que celles qui n’en prenaient pas.
Le premier groupe devait avoir signalé à son médecin qu’il prenait de la mélatonine au moins quatre fois au cours de la période de 15 ans, avec un intervalle minimum de trois mois entre ces rapports. Aux États-Unis, la mélatonine est considérée comme un complément alimentaireil peut donc être acheté sans ordonnance.
En rapport: La consommation de mélatonine par les enfants est « extrêmement courante », selon une étude du Colorado
Bien qu’elle ait révélé un lien intéressant, l’étude comporte quelques mises en garde majeures.
Notamment, les suppléments de mélatonine en vente libre peuvent varier considérablement en termes de pureté et de concentration des ingrédients inclus. Des études ont suggéré que les bonbons gélifiés à la mélatonine vendus aux États-Unis contiennent souvent des doses beaucoup plus élevées que celles indiquées – ou plus rarement, ils ne contiennent aucune mélatonine. Cela signifie que la dose réelle de mélatonine que les personnes prenaient dans cette étude est inconnue.
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Mais malgré cela, la recherche, publiée le 6 juin dans la revue JAMA Ophtalmologie laisse entendre que la mélatonine pourrait potentiellement aider à prévenir une forme très courante de perte de vision.
« Je pense que le potentiel de ce supplément peu coûteux et largement disponible pour réduire le risque de DMLA est potentiellement passionnant », Dr Glenn Yiu, professeur d’ophtalmologie à l’Université de Californie, Davis Health, qui n’a pas été impliqué dans la recherche, a déclaré à Live Science dans un e-mail. En gardant à l’esprit les mises en garde de l’étude actuelle, « je serai curieux de voir si d’autres études plus rigoureuses confirment ces résultats intéressants », a-t-il ajouté.
Mélatonine et perte de vision
Dans l’œil humain, la rétine contient des cellules sensibles à la lumière qui envoient des messages au cerveau. La macula, la partie centrale de la rétine, nous permet de voir les objets qui se trouvent directement devant nous. La DMLA affecte la vue car elle endommage progressivement la macula. Les personnes atteintes de DMLA peuvent ressentir vision floue ou déformée au centre de leur champ visuel, mais la maladie ne provoque pas une cécité totale.
Il existe deux grands types de DMLA : la DMLA sèche et la DMLA humide. La DMLA sèche est la forme la plus bénigne de la maladie qui survient dans 80 % des cas et est causée par la dégradation progressive des cellules sensibles à la lumière dans la macula. La DMLA humide implique également une croissance anormale de vaisseaux sanguins sous la rétine, et ces vaisseaux sanguins peut commencer à fuir du liquide en dommageant les cellules et entraînant une grave perte de vision. Entre 10% et 15% des patients atteints de DMLA sèche développeront une DMLA humide.
En plus d’examiner les personnes sans DMLA qui ont développé plus tard la maladie, les chercheurs ont voulu voir si la prise de mélatonine pouvait empêcher la progression du sec vers le humide. Ainsi, dans une deuxième analyse, l’équipe a sondé les dossiers médicaux d’environ 128 000 patients chez lesquels une DMLA sèche avait été diagnostiquée, dont environ 66 000 prenaient de la mélatonine et 62 000 ne prenaient pas de mélatonine. Ils ont constaté que ceux qui prenaient de la mélatonine étaient 56 % moins susceptibles de développer une DMLA humide sur une période de 15 ans que ceux qui n’en prenaient pas.
Dans les deux analyses, des tendances similaires ont été observées chez les patients dans la cinquantaine, la soixantaine et la soixantaine, a découvert l’équipe.
Étant donné que l’étude n’a examiné que les associations entre la mélatonine et la DMLA, elle ne peut pas prouver que la mélatonine s’oppose directement aux processus biologiques à l’origine de la maladie. Les auteurs reconnaissent également que les habitudes de vie des personnes et l’accès aux soins de santé peuvent avoir influencé leur risque de DMLA, plutôt que la mélatonine, mais ils n’ont pas pris en compte ces facteurs.
Les résultats réaffirment des recherches antérieures sur rongeurs et humains qui suggèrent la mélatonine, qui est souvent prescrite pour traiter les troubles du sommeil comme l’insomnie, pourraient cibler certains des processus biologiques clés qui sont à l’origine de la DMLA. Cela inclut une augmentation inflammation et stress oxydatif, ou une accumulation de radicaux libres dans le corps qui peuvent endommager les cellules. Ceci est important étant donné qu’il existe actuellement aucun remède pour la DMLA, et les interventions préventives se limitent souvent à modifications du mode de viecomme maintenir une alimentation saine et arrêter de fumer.
« Les avantages potentiels des nouveaux traitements pour prévenir la DMLA sont énormes du point de vue de la santé publique », David REIN chercheur principal en santé publique au National Opinion Research Center (NORC) de l’Université de Chicago, qui n’a pas été impliqué dans la recherche, a déclaré à Live Science dans un e-mail.
Des essais cliniques de référence sont encore nécessaires pour déterminer si la mélatonine prévient réellement le développement ou la progression de la DMLA. Ces essais compareraient les personnes qui prennent de la mélatonine à celles qui n’en prennent pas, et les doses et la qualité des suppléments seraient soigneusement contrôlées.
Il est important que ces essais soient terminés avant que les médecins ne fassent des recommandations concernant les patients utilisant la mélatonine pour la santé oculaire, Dr Rajendra Apte professeur d’ophtalmologie et de sciences visuelles à l’Université de Washington à Saint-Louis, qui n’a pas été impliqué dans la recherche, a déclaré à Live Science dans un e-mail.
Cet article est uniquement à titre informatif et ne vise pas à offrir des conseils médicaux.
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Source : https://news-24.fr/ journaliste : Christophe Fournier
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Des chercheurs de King’s et des médecins du King’s College Hospital NHS Foundation Trust ont utilisé avec succès un nouveau système robotique pour améliorer le traitement des maladies oculaires débilitantes.
Le robot sur mesure a été utilisé pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) néovasculaire humide, en administrant
Des chercheurs de King’s et des médecins du King’s College Hospital NHS Foundation Trust ont utilisé avec succès un nouveau système robotique pour améliorer le traitement des maladies oculaires débilitantes.
Le robot sur mesure a été utilisé pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) néovasculaire humide, en administrant une dose unique de rayonnement mini-invasive, suivie d’un traitement de routine des patients avec des injections dans l’œil.
Dans l’essai historique, publié aujourd’hui dans La Lancetteil a été constaté que les patients avaient alors besoin de moins d’injections pour contrôler efficacement la maladie, ce qui permettrait d’économiser environ 1,8 million d’injections par an dans le monde.
La DMLA humide est une maladie oculaire débilitante, dans laquelle de nouveaux vaisseaux sanguins anormaux se développent dans la macula, la couche de cellules détectant la lumière à l’arrière du globe oculaire. Les vaisseaux commencent alors à laisser échapper du sang et des liquides, provoquant généralement une perte de vue rapide, permanente et grave.
Dans le monde, environ 196 millions de personnes souffrent de DMLA et le Royal College of Ophthalmologists estime que la maladie touche plus de 700 000 personnes au Royaume-Uni. Le nombre de personnes atteintes de DMLA devrait augmenter de 60 % d’ici 2035, en raison du vieillissement de la population du pays.
La DMLA humide est actuellement traitée par des injections régulières dans l’œil. Dans un premier temps, le traitement améliore considérablement la vision du patient. Mais comme les injections ne guérissent pas la maladie, du liquide finira par recommencer à s’accumuler dans la macula et les patients auront besoin d’injections répétées et à long terme. La plupart des gens ont besoin d’une injection tous les 1 à 3 mois environ, et les injections oculaires, coûtant entre 500 et 800 £ par injection, sont devenues l’une des procédures les plus courantes du NHS.
Le nouveau traitement peut être bien mieux ciblé que les méthodes existantes, en dirigeant trois faisceaux de rayonnement hautement focalisés vers l’œil malade. Les scientifiques ont découvert que les patients bénéficiant d’une radiothérapie robotisée avaient besoin de moins d’injections pour contrôler leur maladie par rapport au traitement standard.
L’étude a révélé que le dispositif contrôlé par robot permet au NHS d’économiser ± 1000$ pour chaque patient traité au cours des deux premières années, car il entraîne moins d’injections.
Le responsable de l’étude et premier auteur de l’article, le professeur Timothy Jackson, du King’s College de Londres et chirurgien ophtalmologiste consultant au King’s College Hospital, a déclaré : « La recherche a déjà tenté de trouver une meilleure façon de cibler la radiothérapie sur la macula, par exemple en réutilisant les appareils utilisés. pour traiter les tumeurs cérébrales. Mais jusqu’à présent, rien n’a été suffisamment précis pour cibler les maladies maculaires pouvant mesurer moins de 1 mm de diamètre.
“Grâce à ce système robotique spécialement conçu, nous pouvons être incroyablement précis, en utilisant des faisceaux de rayonnement qui se chevauchent pour traiter une très petite lésion à l’arrière de l’œil.
“Les patients acceptent généralement qu’ils ont besoin de recevoir des injections oculaires pour préserver leur vision, mais une fréquentation hospitalière fréquente et des injections oculaires répétées ne sont pas quelque chose qu’ils apprécient. En stabilisant mieux la maladie et en réduisant son activité, le nouveau traitement pourrait réduire le nombre de d’injections dont les gens ont besoin d’environ un quart. Espérons que cette découverte réduira le fardeau du traitement que les patients doivent supporter.
Nous avons constaté que les économies réalisées en réalisant moins d’injections sont supérieures au coût de la radiothérapie contrôlée par robot. Ce nouveau traitement peut donc permettre au NHS d’économiser de l’argent qui pourra être utilisé pour traiter d’autres patients, tout en contrôlant la DMLA des patients ainsi que les soins standards. »
Dr Helen Dakin, chargée de cours de recherche universitaire, Université d’Oxford
La recherche a été financée conjointement par l’Institut national de recherche sur la santé et les soins (NIHR) et le Conseil de recherches médicales (MRC) et a recruté 411 participants dans 30 hôpitaux du NHS. Un commentaire commandé par le Lancet et accompagnant l’article le décrivait comme un « procès historique ».
Cette étude a été dirigée par des chercheurs du King’s College de Londres et des médecins du King’s College Hospital NHS Foundation Trust, en collaboration avec l’Université d’Oxford, l’Université de Bristol et l’Université Queen’s de Belfast.
Source:
Référence du journal : https://www.nouvelles-du-monde.com/
Une nouvelle étude met en avant un éventuel bénéfice de celle qu’on appelle communément hormone du sommeil, contre une maladie qui touche la rétine.
On la prend généralement dans l’espoir de mieux dormir, d’avoir un sommeil de qualité, plus profond et sans réveil. La mélatonine, couramment appelée hormone du sommeil, serait également inté
Une nouvelle étude met en avant un éventuel bénéfice de celle qu’on appelle communément hormone du sommeil, contre une maladie qui touche la rétine.
On la prend généralement dans l’espoir de mieux dormir, d’avoir un sommeil de qualité, plus profond et sans réveil. La mélatonine, couramment appelée hormone du sommeil, serait également intéressante dans la lutte contre une maladie dégénérescente de la rétine : la dégénérescence maculaire liée à l’âge, ou DMLA.
C’est du moins ce qu’ont constaté des chercheurs, qui ont publié une nouvelle étude à ce sujet dans la revue JAMA Ophtalmology (Source 1). Ils y indiquent que la consommation régulière de mélatonine a réduit le risque de DMLA chez des personnes âgées. L’équipe a ici passé en revue les données de santé de quelque 200 000 patients âgés de 50 ans et plus, entre les années 2008 et 2023, à la recherche d’une association entre prise de mélatonine et développement d’une DMLA.
Si les scientifiques ont recherché un tel lien, c’est parce que des études antérieures ont montré que les patients atteints de DMLA présentaient souvent des quantités de mélatonine dans le sang inférieures aux niveaux observés chez les personnes non atteintes. Lors de cette étude, les chercheurs ont découvert que sur 121 523 patients sans aucun signe de DMLA, beaucoup prenaient régulièrement des suppléments à base de mélatonine. Par ailleurs, de nombreux patients qui avaient commencé à prendre de tels suppléments après avoir développé une DMLA présentaient une dégradation plus lente de la macula (zone centrale de la rétine) que celles et ceux n’ayant jamais commencé une telle supplémentation.
Rappelons que la mélatonine est une hormone naturellement produite dans le cerveau, par la glande pinéale. Le cerveau en produit d’autant plus le soir, à l’heure du coucher, et dans l’obscurité. C’est d’ailleurs pourquoi il est conseillé d’éviter les écrans et autres sources de lumière bleue en fin de soirée, peu avant de se coucher, car cela nuit à la sécrétion de mélatonine, hormone clé du cycle du sommeil et de l’endormissement.
Quant à la DMLA, elle apparaît après 50 ans et évolue de manière progressive, parfois jusqu’à une cécité partielle, avec perte de la vision centrale. Actuellement, le traitement vise avant tout à freiner la progression de la maladie. La prévention consiste à agir sur les facteurs de risque autres que l’âge, auquel on ne peut rien, à savoir :
La plupart des gens commencent à remarquer des changements dans leur vue à partir de la quarantaine.
La baisse de la vue est un phénomène naturel qui survient avec l'âge. "La plupart des gens commencent à remarquer des changements dans leur vue à partir de la quarantaine. Cependant, la baisse de la vue peut varier d'une personne à l'autre
La plupart des gens commencent à remarquer des changements dans leur vue à partir de la quarantaine.
La baisse de la vue est un phénomène naturel qui survient avec l'âge. "La plupart des gens commencent à remarquer des changements dans leur vue à partir de la quarantaine. Cependant, la baisse de la vue peut varier d'une personne à l'autre en fonction de divers facteurs tels que la génétique, les habitudes de vie, et les conditions médicales préexistantes" explique le Dr Louis Hoffart, ophtalmologue à la clinique Monticelli-Vélodrome (Ramsay Santé) à Marseille.
L'un des premiers symptômes est la presbytie. "Il s'agit d'un trouble de la vision, causé par le vieillissement naturel de l'œil, qui se manifeste généralement par des difficultés à voir de près et à faire la mise au point, ce qui peut rendre la lecture et d'autres activités à proximité plus difficiles", explique l'expert. "En conséquence, les personnes atteintes de presbytie peuvent avoir besoin de tenir les objets à une distance plus éloignée pour les voir clairement, et elles peuvent avoir des difficultés à lire de près, à travailler sur un ordinateur ou à effectuer d'autres tâches qui nécessitent une vision de près. Elles ont également besoin de plus de lumière pour voir." Il est important de consulter un ophtalmo pour un bilan global. Le spécialiste pourra alors prescrire des lunettes de lecture ou des lentilles de contact multifocales ou encore proposer une chirurgie au laser.
La maladie des écrans ou syndrome des yeux secs est une condition oculaire de plus en plus fréquente, principalement due à une exposition prolongée aux écrans d'ordinateur, de téléphone portable, de tablette… "Lorsque vous fixez un écran pendant de longues périodes, vous avez tendance à cligner des yeux moins souvent, ce qui peut entraîner une évaporation excessive du film lacrymal et provoquer des symptômes de sécheresse oculaire", poursuit le Dr Hoffart. "Les yeux peuvent être secs, irrités, rouges en fin de journée, sensibles à la lumière ou bruler. La vision peut devenir floue, surtout en fin de journée. Parallèlement, la composition des larmes va se modifier et devenir de moins bonne qualité. Pour atténuer ces symptômes, il est recommandé de prendre régulièrement des pauses tout en utilisant des écrans, de cligner des yeux fréquemment pour humidifier la surface oculaire, et d'utiliser des larmes artificielles ou des gouttes ophtalmiques lubrifiantes si nécessaire." Il est également important de régler correctement la luminosité et le contraste de vos écrans pour réduire la fatigue oculaire.
A partir de 60 ans, des problèmes de cataracte peuvent se manifester. "La cataracte se développe lorsque le cristallin, la lentille naturelle de l'œil devient trouble", détaille le Pr Antoine Rousseau, praticien Hospitalier dans le service d'ophtalmologie de l'Hôpital National des 15-20 à Paris. "Le cristallin est normalement clair et transparent, mais avec l'âge (vers 70-75 ans), il peut devenir opaque, ce qui entraîne une vision floue ou trouble, une sensibilité accrue à la lumière (baisse des contrastes), une déficience de la vision des couleurs et des halos autour des sources lumineuses (phares de voitures par exemple)." La cataracte est traitée chirurgicalement, généralement vers 70 ans. "L'opération (qui dure une dizaine de minutes) consiste à retirer le cristallin trouble et de le remplacer par un implant artificiel adapté aux besoins de chaque patient, qui va également corriger la vue. Cela peut ainsi alléger le port de lunettes de correction." Cette procédure est généralement sûre, efficace, et mieux prise en charge. "La plupart des chirurgies de la cataracte sont réalisées en ambulatoire et ne nécessitent qu'une anesthésie locale." Des examens de la vue réguliers peuvent aider à dépister les signes précoces de cataracte et à prendre des mesures pour traiter la maladie avant qu'elle n'entraîne une détérioration significative de la vision.
La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), qui se développe généralement chez les personnes âgées de plus de 50 ans, est un autre facteur, beaucoup plus gênant. "C'est la première cause de cécité dans les pays industrialisés après 65 ans", reprend le Dr Hoffart. Il s'agit d'une maladie progressive qui affecte la macula, la partie centrale de la rétine, où se trouvent les photorécepteurs. Son rôle est d'évacuer les déchets de la rétine. "Elle se caractérise notamment par une tache sombre au centre de la vision, une déformation des lignes droites ou une baisse de la vision. La macula est responsable de la vision centrale et de la vision détaillée, ce qui est essentiel pour des activités comme la lecture, la conduite et la reconnaissance des visages. "Plus la prise en charge est précoce, mieux c'est", ajoute le Pr Antoine Rousseau. Il y a peu de traitement de cette maladie, notamment dans la forme sèche, qui est aussi la plus courante. "Pour la forme humide, également appelée DMLA exsudative ou néovasculaire, et qui est une forme plus avancée de la maladie, on peut faire des injections intravitréennes d'anti-VEGF (facteur de croissance endothélial vasculaire)", préconise le Dr Hoffart. Indolores, elles sont réalisées directement dans le vitré de l'œil pour bloquer la croissance des vaisseaux sanguins anormaux et réduire la fuite de liquide dans la rétine. "Cela permet de stabiliser la vue du patient. Sans traitement, la DMLA de forme humide peut entraîner une perte de vision sévère."
Enfin, le glaucome est une maladie qui endommage le nerf optique et est souvent associée à une augmentation de la pression intraoculaire. "Cela peut entraîner une perte progressive du champ visuel et, dans les cas graves et non traités, une cécité permanente. Il touche environ 5 % des plus de 50 ans et 10 % des plus de 75 ans", rappelle le Professeur Rousseau. Le glaucome peut progresser sans symptômes évidents jusqu'à ce que des dommages permanents soient déjà présents. "C'est pourquoi des examens réguliers de la vue sont essentiels pour dépister le glaucome à un stade précoce et commencer le traitement approprié pour prévenir une perte de vision significative", insiste le Dr Hoffart. Il existe plusieurs types de glaucome. "Le plus courant est le glaucome à angle ouvert, qui se développe lentement et souvent sans symptômes évidents au départ. Le glaucome à angle fermé est moins fréquent mais peut être plus soudain et entraîner une douleur oculaire intense, une vision floue, des halos autour des lumières et des nausées." C'est une urgence absolue.
Les collyres sont le traitement de première intention pour la plupart des cas de glaucome. Ils sont généralement administrés une à plusieurs fois par jour et agissent en diminuant la production de liquide intraoculaire ou en augmentant son drainage. "Les différents types de collyres peuvent inclure des bêta-bloquants, des agonistes adrénergiques, des analogues de la prostaglandine et des inhibiteurs de l'anhydrase carbonique", conclut le Dr Hoffart. Si les traitements médicaux et au laser ne sont pas efficaces pour contrôler la pression intraoculaire, une chirurgie peut être recommandée afin de créer un nouveau passage pour le liquide intraoculaire afin de réduire la pression.
Source: https://sante.journaldesfemmes.fr/ journaliste:
Peggy Cardin-Changizi
La comédienne oscarisée, Judi Dench, a révélé qu’elle allait mettre fin à sa carrière. À 89 ans, l’Anglaise a indiqué qu'elle avait pris cette décision en raison de sa cécité, due à une dégénérescence maculaire.
C’est une triste fin de carrière pour Judi Dench. L’actrice anglaise de 89 ans, que les amateurs de la franchise James Bond ont
La comédienne oscarisée, Judi Dench, a révélé qu’elle allait mettre fin à sa carrière. À 89 ans, l’Anglaise a indiqué qu'elle avait pris cette décision en raison de sa cécité, due à une dégénérescence maculaire.
C’est une triste fin de carrière pour Judi Dench. L’actrice anglaise de 89 ans, que les amateurs de la franchise James Bond ont pu admirer dans son rôle de M pendant une vingtaine d’années, a décidé de mettre un terme à sa carrière à cause de problèmes de santé. Celle qui a remporté l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour sa performance dans Shakespeare in Love en 1999 vit depuis plusieurs années avec une dégénérescence maculaire, une maladie chronique de l'œil, qui touche la zone centrale de la rétine et cause notamment une baisse de la vision.
Si elle n’a pas prononcé le mot "retraite" expressément, Judi Dench a répondu ainsi à la question sur ses futurs projets professionnels : "Non, non, je ne vois plus rien !", a indiqué The Guardian, comme l’a rapporté BFM TV. Des propos qui contredisent ceux qu’elle avait tenus en 2022, puisqu’à l’époque elle avait déclaré à la BBC : "Je ne veux pas prendre ma retraite. Je ne fais pas grand-chose pour le moment, parce que je ne vois pas. […] J'ai une mémoire photographique, alors si quelqu'un me dit : 'Voici ton texte...' Je peux le faire."
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Sur son problème de vue, la comédienne très aimée au Royaume-Uni avait expliqué dans les colonnes du Sunday Mirror : "Je ne peux plus rien voir sur un tournage. Et je ne peux plus lire. On doit trouver un moyen de gérer ça. C'est difficile lorsque vous avez un rôle important. Je n'ai pas encore trouvé de solution." À peu près à la même période que l’interview pour la BBC, Judi Dench avait révélé que lors d'un dîner avec son compagnon, David Mills, ce dernier avait dû couper ce qu’il y avait dans son assiette, car elle ne pouvait pas voir. "Il l'a coupé et m'a donné quelque chose sur une fourchette et c'est ainsi que j'ai mangé", avait-elle expliqué. Si elle est embêtée pour poursuivre une carrière riche débutée il y soixante ans au cinéma – sept ans plus tôt au théâtre –, Judi Dench s’occupe avec des projets loin des caméras. Elle vient notamment de sortir un livre, Shakespeare : The Man Who Pays The Rent, dont elle fait la promotion et elle a révélé qu’elle allait ensuite faire trois shows avec Gyles Brandreth, un écrivain britannique. La dernière apparition de la comédienne sur les écrans date de 2022 : elle jouait un petit rôle dans le film Spirited : L'Esprit de Noël, diffusé sur Prime Video.
Source: https://www.gala.fr/
Journaliste: Anne Pinsolle
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